Le Karma, voici un mot allègrement passé dans le langage courant dans des expressions comme "avoir un bon ou un mauvais karma" ou bien encore "ça ne va pas être bon pour mon karma", mais la plupart du temps personne ne cherche vraiment à approfondir plus loin ni à en comprendre les subtilités qui sont à la fois nombreuses et difficiles à suivre si l'on va jusqu'au bout de la réflexion. En effet, le karma implique de multiples liens qui s'entremêlent sur des domaines d'ordre idéologique, philosophique, psychologique et évidemment un peu ésotérique voire même éminemment religieux à la base. Ceci dit, tout l'intérêt de vouloir comprendre le concept de karma réside avant tout dans ce que l'on va en faire soi-même et non pour parader dans des cercles d'intellectuels pour montrer que l'on a un cerveau susceptible d'apprécier certains modes de pensée qui dépassent la moyenne du QI de la population. Car oui il est vrai, qu'en général au quotidien le quidam à d'autres choses plus terre à terre à penser ou à faire sans pour autant savoir que justement le karma est une notion qui en pratique touche absolument toutes ses actions à des fins d'évolution personnelle. Le sujet est donc peut-être à prendre en considération si l'on cherche une certaine vérité intérieure et que l'on désire en savoir plus pour profiter de ce que nous enseigne ce fameux karma dans sa profonde logique.
Déjà, le terme lui-même apporte les éléments significatifs puisque sa provenance issue du sanskrit désigne "l'action" sous toutes ses formes et aussi de facto les conséquences induites selon un rapport de causalité et d'effets produits assez faciles à comprendre d'emblée. Mais nous le verrons certainement cette notion est néanmoins difficile à concevoir intégralement en pratique lorsqu'il faut soi-même prendre en compte ses actions physiques, mais aussi ses paroles ou ses propres pensés intentionnelles, soit un assez large faisceau d'actions qui conditionnent la loi du même nom (loi du karma ou loi karmique). Pour entrer dans le détail, les actions physiques sont plus ou moins évidentes, si par exemple vous frappez quelqu'un, alors vous le faites de manière intentionnelle (on ne porte pas de coups par hasard) et cette action sera comptabilisée en bien ou en mal (nous verrons plus loin), par contre si vous entrez dans un magasin de porcelaine et que vous glissez de tout votre long directement sur une vitrine en la cassant alors il semble bien que vous ne l'ayez pas fait de manière intentionnelle (ou alors vous êtes cascadeur…). A priori, heureusement ou non, certains évènements de notre vie "nous échappent", c'est-à-dire qu'ils ne sont pas toujours prémédités ou anticipés, un peu à la manière de ces "black swans", ces hasards sauvages (dixit Nicholas Taleb) qui constituent le sel même de la vie, car tout ne semble heureusement pas écrit sur notre chemin et par conséquent il reste apparemment encore une belle part d'incertitude dans nos actions tout en respectant notre libre arbitre sur des choix "pré-codifiés d'avance".
La loi du karma, issue initialement des religions orientales (hindouisme, bouddhisme, sikhisme et jaïnisme), fait d'ailleurs appel principalement à cette notion de choix volontaires et conscients qui implique non seulement une responsabilité des actes comme dans notre exemple simple ci-dessus mais aussi de nos paroles et pensées (c'est-à-dire de nos intentions non encore exprimées dans l'action). L'on peut comprendre qu'au stade de la parole l'on puisse déjà y voir une forme d'engagement personnel que l'on peut suivre ou bien renier via notre entendement à en juger la pertinence par la "réflexion" (terme assez ambigu, il peut s'agir d'une réflexion intérieure auto-correctrice ou d'une réflexion infléchie par le biais du contact miroir d'autrui), par contre en amont de la parole, la pensée est encore plus volatile et presque en constante mutation, à un tel point que l'on peut se poser légitimement la question de notre responsabilité dans l'élaboration d'une idée en pleine germination (lire mon article sur la théorie de la "résonance morphique")… Pourtant, la loi karmique nous engagerait jusque dans nos pensées, bonnes ou mauvaises en nous distribuant le karma positif ou négatif correspondant, mais bien heureusement en se basant uniquement sur l'intention finale qui en résulte. Il n'est pas ici sans rappeler la dualité chrétienne du bien et du mal, la notion de péché en fonction du comportement de l'individu et son accession à un paradis (ou inversement une descente aux enfers) après l'existence terrestre.
Dans cette direction de l'existence d'une dimension au-delà à la vie terrestre, le karma représente à la fois la matière et l'outil qui vont orienter radicalement ce que l'on appelle le "samsara", c'est-à-dire un cycle de réincarnations successives, lequel représente le fondement des religions orientales. Ce samsara définira la future réincarnation sur de multiples critères et objectifs à suivre en fonction du "calcul" fournit par le karma sur la vie précédente, un karma bon ou mauvais entraînera des conditions plus ou moins satisfaisantes dans la vie future mais aussi imposera à l'individu de réparer ses erreurs et de corriger ses fautes, ceci selon un cycle répétitif et jugé "infini" (au sens terrestre des valeurs). Le but principal de l'ensemble de ce processus, de calcul de karma et de renaissances via le samsara, permet à l'âme immortelle d'un individu de se perfectionner en passant par les souffrances et les expériences terrestres qui lui fourniront le terrain propice à s'élever pour atteindre le nirvana, le but ultime de libération de l'âme qui pourra enfin accéder à un état supérieur en rompant le cycle des réincarnations et de retour à la matière (hors d'un corps physique).
Il est intéressant de mettre en perspective plusieurs domaines qui se recoupent, notamment celui concernant la mort avec par exemple les EMI (expériences de mort imminente, ou NDE en anglais) dont j'ai parlé dans ces articles ici et là, où généralement des entités désincarnées (c'est-à-dire sans corps, des êtres "éthérés") nous accueilleraient pour vérifier avec nous ce que nous avons accompli durant notre existence et en faire l'inventaire, l'on peut y voir d'une certaine façon une application du processus du samsara via le karma ainsi exposé et analysé. Faut-il voir dans ces entités les "anges" de la religion chrétienne avec l'aura immatérielle qui serait la leur? Peut-être, mais finalement toutes les religions nomment ces entités selon leurs coutumes et traditions, que ce soient des demi-dieux, des djinns, des archanges, esprits désincarnés ou autres créatures célestes, elles ont toutes pour fonction de juger ou jauger nos expériences terrestres et nous orienter "potentiellement" sur une réincarnation selon "certains" critères ou bien peut-être nous libérer des entraves de la vie terrestre. D'où nous sommes l'on peut effectivement tout imaginer puisque nous ne gardons strictement aucun souvenir de nos existences passées de manière consciente. Chacun se fera d'ailleurs son avis personnel!
En considérant ce système lié à la loi karmique et au samsara, l'on peut se demander légitimement si le fait de nous laisser parfois faire n'importe quoi ici-bas n'est pas une gageure ou même un piège en forme de prison, ou alors nous aurions probablement aussi un "ange gardien" (de ladite prison…) pour nous guider mais celui-ci nous semble la plupart du temps absent et nous laisse exercer notre libre arbitre joyeusement au bord du gouffre, au risque de nous berner nous-mêmes en prenant des voies conduisant à de dangereuses impasses. Mais n'est-ce pas justement le but du jeu que d'expérimenter tous les désagréments possibles ou d'en avoir l'exercice pour mieux ensuite en faire la démonstration par le vécu que nous avons appris quelque chose qui nous servira? Une sorte d'école de la vie (terrestre) pour mieux appréhender un autre type d'existence plus "raffiné", dans le sens d'une expurgation de ses scories négatives? La question reste ouverte et chacun aura encore une fois ses convictions sur ce point.
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Jean-Pascal BRUNO