La "Magie Noire", déjà, rien que de l’évoquer certains préfèrent tourner la page et fuir plutôt que de comprendre de quoi l’on parle, et c’est en ce sens que la terminologie exacte s’est progressivement perdue et a été définitivement connotée de manière intégralement négative, ceci par un excès de fausse prudence aboutissant au fil des temps passés à la méconnaissance soupçonneuse puis à la totale ignorance pour en rejeter finalement tous les principes, même les plus essentiels et importants. L'ésotériste et occultiste Stanislas de Guaita, dans sa Clef, donne un parfait éclairage de la Magie Noire que la plupart des initiés ont de nos jours perdu, il la situe dans un double contexte où celui qui opère se servira de cette extraordinaire puissance selon sa propre aptitude et attitude à en tirer partie pour une cause juste ou pour une orientation négative, ainsi il dissocie la "Haute Magie" de la "Sorcellerie" de cette magie dite noire non pas qu’elle soit par convention sombre mais qu’elle se cache de la lumière visible au simple profane qui ne peut la percevoir sous ce voile, et toute la différence tient en ce que l’initié véritable soit plutôt un "Mage invoquant la Haute Magie" ou bien un "Sorcier exhortant la Sorcellerie". De facto, les termes illuminent alors Magie Noire sous deux de ses aspects bien différents mais dont la source provient d’une même zone effectivement dangereuse située dans ce qui est dénommé ésotériquement le "bas astral".
Dans notre monde contemporain où les mots les plus ordinaires peuvent voir leur sens glisser parfois à l’inverse que ce qu’ils signifiaient la veille, l’on ne s’étonnera pas de voir une même approche encore plus marquée pour des signifiants encore plus hermétiques et moins courants, de ce fait l’on a substitué génériquement le "mage" comme étant une "sorte de sorcier" puis finalement dans l’esprit collectif comme étant à part entière un "sorcier puissant" sans en définir plus en avant son orientation exacte, positive ou négative en entremêlant indistinctement cette caractéristique fondamentale. Mais pour compliquer encore plus, ces mêmes notions d’orientation ne sont pas toujours celles que l’on pourrait croire au premier abord et seule une vue contextuelle plus large et plus aiguisée dans le temps ne peut que commencer à conceptualiser cette dualité du bien et du mal dont certains pensent qu’elle est une stricte évidence, ici négative pour la Magie Noire, alors que sa finalité peut assurément fluctuer selon le but réel recherché et les chemins parcourus pour y arriver. Ce qu’il faut retenir de tout ceci, en écartant les nouvelles croyances (ou incultures) qui ne voient dans le Mage qu’un sorcier strictement positif n’usant que la Magie dite Blanche, c’est que justement le Mage est aussi un sorcier pouvant utiliser la Magie Noire avec cette distinction qu’il capte la puissance que pour une orientation finale positive, ce qui n’est pas du tout le cas du "Sorcier Noir" dont le but est inverse.
Cet avant-propos clarifiant les termes, le sorcier n’est pas toujours celui que l’on croit et la nécessité de lui attribuer une orientation principale bien définie demeure une priorité. En ce sens le Mage-Sorcier ou le Sorcier-Chaman auront aussi cette capacité à user de magie noire mais principalement pour des rituels à finalité positive (dans le but de "vaincre le mal par le mal"), alors que le Sorcier-Noir n’ira quand dans l’unique orientation qu’exerce la pure destruction à finalité essentiellement négative. Les mots ont leur importance, qu’ils soient écrits en toutes lettres par le "signe" ou bien déclamés à haute voix par le "verbe", les initiés et praticiens y prennent grand soin de ne jamais laisser s’insinuer une inexactitude ou une ambivalence, surtout si ces mot-écrits et mot-dits le sont dans le cadre de l’exercice d’un rituel précis où le sens assure bien évidemment l’orientation, sans faire de jeu de mot. Car il est dit aussi que la Magie Noire est un "Art suicide et meurtrier", autant ne pas jongler trop souvent avec des grenades dégoupillées, même si l’on sait parfaitement décompter les secondes avant détonation…
L’envoûtement est exactement de cette même nature, à double sens, et lorsque l’on parle "d’envoûtement d’amour" l’on pourrait à juste titre y voir une très évidente et criante antinomie dans la tournure utilisée, pourtant encore une fois les mots peuvent s’avérer trompeurs s’ils ne sont pas mieux définis dans leur objectif final. Ainsi, généralement l’envoûtement d’amour se situe plutôt dans une gamme intermédiaire basique que l’on a inscrite par convention sur la Magie dite Rouge (magie de l’amour, de la sexualité, libido, etc..), et l’on pourrait donc croire qu’elle n’a rien à voir avec la Magie Noire, le rouge passe effectivement mieux, la couleur du cœur pour l’amour semble même tellement explicite et "tomber sous le sens". Or, un envoûtement reste tout de même un rituel de "semi-volontaire contrainte" si j’ose dire, effectivement si l’on cherche à envoûter une personne c’est la plupart du temps contre sa volonté première mais à cette distinction tout de même que l’on peut contraindre une personne à ne pas se faire de mal… Vous voyez toute l’ambiguïté de l’envoûtement, si je vous dis par exemple qu’un praticien assermenté va mettre sous camisole de force une personne pour restreindre ses mouvements afin qu’elle ne se blesse pas, le but devient évident et a priori positif. Maintenant si je vous dis que la même camisole permet d’asservir la personne pour en abuser (clin d’œil au film "Millénium"), alors l’orientation est toute autre.
Dans le but d’éclaircir cette ambivalence critique, le "pacte" définit assurément le but recherché et le partage des responsabilités entre le praticien (Mage, Sorcier, Chaman, Druide, etc.) et le demandeur (personne qui généralement consulte pour le rituel). Le "pacte d’envoûtement d’amour" aura cette grande utilité, d’une part en définissant clairement de qu’elle orientation est le dit sorcier, si c’est un Mage-Sorcier, un Sorcier Chaman ou un Sorcier-Noir, avec parfois d’autres dénominations plus modernes qu’il faudra aussi expliciter (par exemple "énergéticien", oui mais avec quel type d’énergie finalement ? "Magnétiseur", oui mais de quel magnétisme parle-t-on ?), d’autre part le consultant affirmera sa volonté et donc sa responsabilité propre d’engager des travaux de magie "dans le sens" qu’il définira explicitement. Le pacte est donc le meilleur moyen de clarifier ce que l’un demande et ce que l’autre va effectuer, tous les deux doivent assurément aller dans le "même sens" pour arriver au but rechercher, sinon il n’y aura pas de succès à la clef mais beaucoup de problèmes et de contrecoup fâcheux, voire dangereux. Ce qui présuppose que si le pacte d’envoûtement d’amour dispose d’une finalité positive (toute relativité à bien cadrer) pour les deux intervenants, consultant et praticien, alors l’harmonie des travaux sera au rendez-vous. Notez bien aussi que dans le cas d’un cas d’envoûtement d’amour ayant un but d’asservissement négatif, "l’harmonie" peut aussi très paradoxalement être présente si le demandeur et le praticien sont sur la même longueur d’onde négative, comme quoi la relativité des termes, des contextes et des buts s’illustrent pleinement et que chaque perspective se doit d’être définie clairement…
Le chaman professionnel dispose parfaitement de cette Connaissance, de ces paradoxes et de cette relativité de contexte, il ne s’affranchit pas de sa propre nature dont il connait l’orientation et les perspectives qu’il peut entrevoir dans la pratique de son art, il ne peut d’ailleurs pas trahir son propre serment mais connait les profondeurs du chaos, dont ceux de la magie Noire, qu’il sait dompter pour la cause qu’il s’est engagé de suivre. Dans chaque individu, profane ou initié, se profilent des chemins karmiques à emprunter et ce sont ces itinéraires qui ont un "sens" et qu’il ne faut pas dénaturer en les déviant de leurs buts assujettis à la destinée de celui qui les porte. Le chaman est conscient de ces cartes maitresses qui dessinent ces itinéraires et il ne peut concevoir de s’en détourner, ainsi il est un garant de la bonne marche des rituels, notamment ceux d’envoûtement d’amour si la finalité est en accord avec les lois karmiques et qu’elle est remise dans son contexte véritable, lequel demeure toujours relatif et à bien resituer précisément en terme d’orientation. Le chaman est un voyageur de l’esprit, il sait s’aventurer aux sombres frontières de terres astrales dangereuses et en revenir indemne, il sait aussi atteindre les sommets plus lumineux des sentiers éthériques où se dessinent les itinéraires karmiques qu’il saura décrypter pour en trouver les passages les plus adaptés.
Je pense et j’espère avoir quelque peu répondu à certaines questions laissées en suspend et dont l’approche, certes encore complexe, devait ici être approfondie du moins dans la terminologie qui impose aussi une lecture plus proche d’une vérité que les mots ont quelquefois perdu si l’on ne les explicite pas dans leur sens premier ou véritable. Je reste à votre disposition si néanmoins je n’avais pas été aujourd’hui d’une clarté limpide sur le sujet évoqué, donc n’hésitez pas à me joindre au 06.09.11.94.56 (numéro direct et non surtaxé) dans le cadre de mon activité professionnelle pour me poser des questions ou pour m’expliquer votre problématique afin que je puisse vous aider par des travaux adaptés à votre demande. Vous pouvez bien entendu aussi m’écrire de manière plus posée et précise en passant par mon formulaire de contact qui s’ouvre en cliquant sur ma bannière ci-dessous. Je vous dis à très bientôt, et en ce mois estival "compliqué" mais essentiel pour une perspective dynamique je vous transmets toute l’énergie positive dont nous aurons tous besoin pour un avenir en commun sous de meilleurs auspices de Libertés !
Jean-Pascal BRUNO, chaman professionnel