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Blog chaman ésotérisme

Blog chaman ésotérisme

Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

Publié le par Sorcier Chaman

Dans l'article précédent sur "devenir sorcier ou sorcière" j'ai abordé de manière assez générique des conditions "sine qua non" plutôt d'ordre pratique et psychologique afin d'exposer un point de vue finalement assez connu pour mettre en garde ou pour prévenir tout un chacun qui voudrait s'y atteler sérieusement. Mais toucher à l'ésotérisme, aux grandes Lois connues des initiés ou bien vouloir commencer à exercer repose sur des préceptes bien plus complexes que le simple fait d'acquérir une certaine Connaissance propre à la Magie pour en faire usage un jour… Il existe en effet de manière encore plus pratique à retenir mais infiniment plus difficile à appliquer les "quatre piliers" qui font office de charte à connaître et à suivre, ce sont les quatre mots de l'initié: Savoir, Vouloir, Oser, se Taire. Quatre mots simples qui en apparence recouvrent assez nécessairement une attitude emplie de sagesse ou de savoir-être pour user correctement d'un savoir-faire ésotérique, ce sont donc quatre principes à retenir, à comprendre et à suivre dans une démarche allant du simple novice à l'initié de haut rang en exercice. Chacun y verra, au début, ses propres restrictions personnelles pour petit à petit élargir un champ d'action de ces principes à toute chose utile en passant par soi-même comme point de départ, ainsi l'Alpha et l'Omega se rejoignent, ce qui est en bas se positionne comme ce qui est en haut (table d'émeraude), et tout est lié.

L'origine de ces principes se perd à la fois dans les mythologies terrestres de toutes les civilisations sous bien d'autres termes ou notions, l'on a même vu des correspondances avec les quatre éléments (air, eau, feu et terre) dans ce qu'ils pouvaient refléter effectivement de symbolique ou de représentatif, l'on peut aussi y quantifier des nombres par la science de la Gematria, je vous laisse calculer… Une chose est certaine, c'est que toute doctrine ou gnose se présente avant tout comme une Connaissance et qu'il faut donc apprendre avant de mettre en pratique, c'est-à-dire qu'il faut SAVOIR: savoir se placer soi-même dans l'univers, savoir ce que sont les Lois universelles, savoir ce que sont les liens subtils qui unissent toutes choses. Sur le point de la Connaissance, celle-ci est pratiquement infinie et elle ne peut se contenir que partiellement dans le crâne d'un homme normal, alors il est des domaines de cette Connaissance absolue qui lui seront cachés mais qu'il pourra néanmoins trouver par lui-même dans l'initiation et l'expérimentation, à chacun sa voie à suivre et son interprétation du monde et de l'existence en fonction de son but et de ce qu'il est intrinsèquement. Dans tous les cas l'on a l'habitude de dire que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" qui n'est pas qu'une phrase de Rabelais pour ennuyer les philosophes en mal de cogitation mais bien une orientation de ce SAVOIR, puisque finalement dans quel "sens" s'en servir si nous n'avons pas la sagesse nécessaire pour l'utiliser?

D'où notre VOULOIR. Oui savoir est une chose mais vouloir permet d'orienter cette Connaissance selon des vérités ou des mensonges, pour soi-même ou pour les autres. Vouloir est donc l'essence de notre être à chercher la vérité, à persévérer au risque de s'égarer parfois pour mieux se retrouver ou se perdre définitivement pour certains. Vouloir c'est donc expérimenter sans cesse pour approfondir et affiner, tout comme la quête de la Pierre Philosophale à toujours s'en approcher sans jamais l'atteindre, vouloir c'est pousser indéfiniment cette pierre comme Sisyphe en haut de son rocher pour devoir tout recommencer le lendemain si besoin. VOULOIR est donc une qualité indispensable pour aller de l'avant, c'est bien de volonté que l'on parle, de celle de persévérer, de souffrir en passant les obstacles, de ne pas faillir face à l'adversité et de continuer sans jamais s'arrêter même contre l'avis du plus grand nombre. L'on VEUT s'initier ou rester profane à mi-chemin, c'est aussi la signification du terme dans son aspect axé sur une volonté de progression continue dans la direction que l'on s'est imposée et d'évolution personnelle constante dans la force de son esprit que l'on y projette. Vouloir c'est aussi s'opposer à l'esclavage de l'instinct et de l'ignorance ou s'opposer à l'avidité d'un pouvoir sans limites que l'on ne contrôle plus…

Ce qui nous dirige justement sur: OSER. Car il faut oser diriger sa volonté pour que celle-ci ne se fourvoie pas dans des chemins labyrinthiques qui n'aboutissent nulle part, et pourtant savoir que l'audace paie si l'on persévère dans la bonne direction sans plier sous le doute. Il est de plus grands obstacles que soi-même et que ceux que l'on n'ose pas surmonter, il faut oser défier les interdits pour mieux les comprendre, il faut oser le risque pour en  prendre conscience, il faut oser autrui et ne pas le réfuter et atteindre la sagesse d'une communion qui n'exclut pas mais qui complète. La détermination de ce terme n'est pas à confondre avec la volonté, cette dernière est nécessaire pour commencer le mouvement, elle l'initie, par la suite d'audace de celui qui ose permet à cette volonté de s'exprimer pleinement et durablement quels que soient les obstacles, quelles que soient les fausses vérités assénées par le plus grand nombre, c'est aussi accepter sciemment d'être l'initié solitaire parmi la cohorte de profanes aveugles qui décrient à tue-tête à s'en rendre sourds ce qu'ils ne peuvent ni voir ni oser comprendre, au risque de se détacher du groupe. OSER c'est enfin sans vergogne défier la peur qui à elle seule résume la crainte de se dépasser et de se perdre pour se déconstruire à défaut du contraire. Ce stade est difficile à appréhender au commun s'il ne prend pas le risque de devenir ce à quoi il aspire en se détachant des nombreuses illusions qui lui ont été implémentées et dont il devra se défaire pour devenir lui-même un véritable initié en puissance.

Enfin, faut-il SE TAIRE pour perdurer et exister en qualité d'initié? Il est dit: "Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez vos perles aux porcs, ils pourraient bien les piétiner, puis se retourner contre vous pour vous déchirer", je vous laisse chercher d'où cette phrases est extraite, elle résume une des faces pour expliquer notre quatrième pilier. Parfois mieux vaut se taire pour ne pas dénaturer sa propre Connaissance face à l'hypocrisie ou à l'endoctrinement, il est raisonnable de garder son savoir si celui-ci ne peut être compris. Dans la même veine, il ne sert à rien de vouloir se vanter de ce que l'on sait au détriment d'autrui, ce serait oser une provocation inutile et dangereuse avec comme finalité une double nuisance, sur soi et contre celui que l'on vise. La sagesse passe plus souvent par le silence de l'analyse et d'un certain renoncement à vouloir embrigader parce que justement l'on sait… Ce dernier terme clôt l'ensemble des quatre en fermant le cercle, il scelle une initiation pratique par l'exercice du savoir, du vouloir en osant et en ne révélant pas forcément afin de préserver, voire de transmettre à qui de droit. L'on comprend vite que le savoir seul ne peut rien oser de bon, que le vouloir seul ne peut que s'égarer, qu'oser sans savoir s'est risquer gros mais que se taire à jamais ne sert à rien non plus. L'étude s'inspire du silence mais se doit d'être confrontée au dialogue sans vouloir imposer mais en composant, tout comme une partition musicale d'une symphonie ne pourrait voir le jour sereinement dans la cohue et le brouhaha, elle ne servirait strictement à rien si personne ne pouvait ensuite l'écouter. La Magie est de ces symphonies que l'on écrit avec son âme et que l'on joue avec son être.

Comme d'habitude je reste à votre disposition pour continuer à débattre sur le sujet de cet article ou si vous avez besoin d'aide dans le cadre de mon activité professionnelle en qualité de Sorcier-Chaman pour résoudre des problématiques qui vous semblent difficiles (merci de lire les autres articles ci-contre pour voir les domaines que j'aborde). Pour ce faire joignez-moi simplement aux 01.43.48.83.01 ou 06.09.11.94.56 (numéros directs et non surtaxés) ou bien écrivez-moi dans le détail votre demande afin que je puisse vous répondre précisément en retour (merci de cliquer sur ma bannière web ci-dessous pour ouvrir mon formulaire de contact). Je vous dis à très bientôt et que nos quatre piliers, SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE, nous soient à tous pleinement bénéfiques!

Jean-Pascal BRUNO

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Publié le par Sorcier Chaman

Être sorcier… Voilà le mot qui fait peur ou bien qui amuse selon que l'on connaisse un tant soit peu la magie opérative ou que l'on préfère plutôt aller au cinéma pour se détendre. Il n'est pas simple de faire la part des choses dans notre monde où la fiction côtoie si allègrement la réalité quotidienne de tout un chacun et d'autres réalités moins connues sur la nature de l'homme et de son environnement qui peuvent transcender le trivial et le commun. Bien entendu la science est passée par là et se doit de répondre à toutes les questions, ce qui laisse finalement le champ libre aux pragmatiques et cartésiens endurcis de délimiter notre réalité uniquement à tout ce qui peut être calculé ou mesuré, le reste n'existant bien évidemment pas ! Je dirais donc qu'être sorcier c'est finalement s'intéresser et user de toutes ces choses qui n'existent pas dans l'esprit étroit de ceux qui ne croient qu'en ce qu'ils touchent et voient; ainsi, et sans dénigrer la science qui s'occupe parfaitement de l'univers matériel, le sorcier ou le chaman s'occupe de l'univers au-delà de cette frontière, de celle qui touche au monde non matérialiste, de celle qui dépasse le socle restreint de nos certitudes habituelles pour envisager, vouloir et entrevoir une Réalité autre bien plus large aux limites de notre imagination créatrice et activée par des processus "magiques" (il faut bien nommer les choses).

Encore une fois, loin mon intention d'opposer sciences et magies puisque par définition elles ont chacune leur terrain d'application et de recherche, leurs postulas, lois et autres règles n'ayant d'ailleurs en dénominateur commun que cet être doué de raison et d'imagination qu'est l'Homme, lequel sait parfaitement quand il faut allumer du feu pour cuire sa nourriture et, nourrir son esprit avec un autre feu plus spirituel qu'il ne peut pas tenir dans ses mains… Nous serons ici tous d'accord pour dire qu'il existe un monde matérialiste constitué de molécules complexes qui nous entourent mais qu'il y a aussi cette fantastique transmutation de la matière en d'autres choses différentes qui la font changer d'état, comme l'énergie, le magnétisme, les vibrations ou mouvements ondulatoires des atomes ou bien encore d'autres types d'états subatomiques d'ordre quantique la plupart du temps très irrationnels… Ici se rencontrent peut-être deux mêmes réalités entremêlées en cette frontière entre matérialité et spiritualité? Le sorcier-chaman en est tout à fait conscient et certain, le scientifique, lui, commence aussi à se poser parfois des questions presque magiques tant leurs natures dépassent son domaine d'activité habituel.

Vous l'aurez compris, être sorcier c'est déjà avoir cet "état d'esprit" où tout est possible et où seule la barrière de l'imagination peut entraver les limites qu'il s'impose. Dans le monde du sorcier "vouloir et imaginer c'est pouvoir". La véritable magie est donc un art majeur de l'esprit qui sait dépasser les limites et les faire sienne pour agir sur le monde matériel ou sur le monde spirituel, les deux étant comme nous l'avons vu entremêlés par des "états de réalités", de ces "orientations" qui font que la matière existe et se transmute aussi sous d'autres formes selon des cycles, des phases et des rythmes. Celui qui ne sent pas ces "aspects du réel" ou ne cherche pas à les connaître ne peut absolument pas se concevoir comme un sorcier en devenir, il doit avant tout passer cette épreuve (rite de passage) qui consiste à dépasser ses limites de pensée pour accéder à un "état modifié de conscience" (j'invite le lecteur à lire deux de mes articles précédents sur le sujet ici et ici). Il est en effet rare que l'on naisse "sorcier" mais l'on peut avoir effectivement certaines prédispositions à la naissance en fonction de ce que j'appelle l'orientation karmique de la personne dans ce sens où le but de son existence sera plus ou moins en relation avec "ce vouloir" qui la pousse à chercher une réponse et à développer un Don suite à une expérience initiatique personnelle qui en fera un initié (et par conséquent potentiellement un sorcier ou un chaman en exercice). Dans d'autres circonstances c'est la transmission du Don ou plutôt un rite de passage qui peut déclencher l'accès à celui-ci via cet état modifié de conscience provoquant une ouverture d'esprit (les tribus chamaniques procèdent par ce biais)..

Dans notre monde occidental il sera néanmoins difficile de trouver une tribu en bas de chez soi pour effectuer un rite de passage… C'est donc généralement par une voie plus personnelle que peut s'effectuer la prise de conscience nécessaire afin d'envisager selon les circonstances de la vie que l'on puisse accéder à un statut d'initié, c'est-à-dire de "celui qui sait", mais ce n'est pas "parce que l'on sait" que l'on pourra néanmoins exercer, il faut plutôt y voir une première marche synonyme de commencement de cette élévation de l'esprit pour schématiser l'expérience qui ne sera d'ailleurs véritablement concluante que si la personne l'accepte et peut aussi vivre avec dans le cadre de la société profane qui l'environne (laquelle généralement rejette sévèrement toute différence allant à l'encontre de la pensée unique). C'est en effet ici que se situe toute la difficulté à tenter une démarche personnelle et volontaire afin de devenir un tant soit peu l'apprenti initié qui désire en savoir plus puisque l'ensemble de la société (de consommation…) s'y opposera au principe que cela n'apporte strictement rien à l'ensemble de la communauté, ni en croissance, ni en production ou en richesses matérielles sonnantes et trébuchantes, nos "tribus modernes" n'acceptant que le point de vue économique et commercial comme seules croyances fondamentales pour notre unique bien commun et individuel. Par conséquent, dire ouvertement vouloir devenir un initié ou chercher à comprendre "d'autres choses" revient à se mettre plus ou moins en marge de la société.

Hormis les difficultés à coexister à peu près normalement dans notre monde moderne, le sorcier se retrouve donc en décalage avec presque tout ce qui l'entoure, d'une part parce qu'il est en perpétuel combat pour tenter d'expliquer ce qu'il sait, d'autre part pour lui-même parce qu'il doit accepter cette dichotomie fondamentale qu'il vit dans une vision globale de son existence à deux polarités, l'une profane et visible par tous, l'autre plus ésotérique et subtilement cachée au plus grand nombre. Dans un tel état d'esprit, certes "extralucide", il faut aussi avoir la capacité de surmonter qu'à chaque moment l'initié soit déchiré en lui-même par ces deux univers qui cherchent à se l'accaparer et qui pourtant n'en forment qu'un seul véritable, en fait une seule Réalité plus vaste inscrite sur une ligne en équilibre sur le tracé d'une volonté qui s'exprime pleinement. Mais comme si cette complexité à exister n'était pas suffisante, vient s'ajouter que chaque initié aura aussi sa propre vision et connaissance d'une des facettes d'une Réalité en comportant une multitude jusqu'à l'infini selon les angles et les directions qui se proposeront à sa vue. Car ne l'oublions pas, la prédisposition à devenir initié est avant tout issue d'une volonté personnelle dans cette existence mais aussi et surtout d'une volonté karmique supérieure qui l'autorise afin d'accomplir un but pour son évolution, si ce but n'est pas atteint alors la dette karmique peut être négative.

Dépasser le stade d'initié pour devenir sorcier ne peut s'effectuer qu'avec une ligne directrice assez stricte qui guide afin de ne pas s'égarer, auquel cas l'apprenti sorcier peut vite sombrer dans la folie ou dans les affres de l'appel d'un pouvoir incommensurable qui le dévorera complètement au dernier stade d'un accomplissement surhumain qui détruira, heureusement pour lui, tous ses espoirs d'en utiliser ne serait-ce qu'une parcelle ici-bas et ne lui en laissera de surcroît aucun souvenir précis. Il y a donc une sorte de"pare-feu" très efficace  à l'utilisation non maîtrisée ou indue d'une Connaissance ésotérique qui serait mal utilisée ou détournée de son but premier, ce qui est plutôt rassurant. Il existe deux moyens d'être guidé dans une démarche volontaire et responsable de devenir sorcier: être coopté par un "ancien" ou par un sorcier plus expérimenté, ou bien être directement instruit par une entité gardienne qui donnera subtilement les clefs nécessaires et suffisantes pour avancer dans la bonne direction. Les cercles de sorciers existent de par le monde et c'est à chacun de prendre la responsabilité de s'y rattacher selon ses expériences personnelles et capacités à suivre des enseignements parfois peu adaptés ou contraignants, sans compter sur les impasses que constituent un bon nombre de sectes dans ce milieu fermé. Donc la plus grande vigilance est à exercer pour ne pas tomber dans des pièges. Je recommande que chacun se fasse avant toute chose une idée plus précise de l'ésotérisme et de la magie en lisant les bons mais aussi les mauvais ouvrages en la matière pour capter les vérités des uns et des autres ainsi que les mensonges qui sont légion. En ce qui concerne l'aide d'une entité, sur ce point c'est à vous seule d'en ressentir la présence et le bienfait sachant que seule votre volonté bien orientée sera capable d'en déceler la présence ou du moins les signes que l'on vous apportera…

Comme d'habitude je vous laisse la possibilité de continuer le thème de cet article en me contactant si vous avez des questions ou si vous désirez m'exposer votre point de vue. Je suis aussi disponible professionnellement pour l'élaboration de rituels spécifiques qui pourraient vous aider à résoudre des problématiques personnelles (je vous laisse d'ailleurs lire mes autres articles accessibles dans ce blog pour mieux connaître mon activité de sorcier chaman). N'hésitez donc pas à me joindre, soit par téléphone aux 01.43.48.83.01 ou 06.09.11.94.56 (numéros directs et non surtaxés) afin d'en discuter directement ensemble ou bien par écrit pour m'exposer dans le détail ce en quoi je peux vous venir en aide (pour ouvrir mon formulaire de contact, merci de cliquer sur ma bannière web qui est ci-dessous). Je vous dis à très bientôt et soyez à l'écoute des petits détails de l'existence, ils sont généralement les signes subtils que vous attendez!

Jean-Pascal BRUNO

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Publié le par Sorcier Chaman

En magie le thème de l’Amour reste crucial et la fameuse quête de l’âme sœur l’est tout autant, à un tel point que les demandes pour trouver ce double spirituel ou partenaire idéal se cristallisent sur cette possibilité alors même que bien souvent l’on ne connait pas la véritable teneur de cette quête ou la réelle nature de cet être si exceptionnel que l’on recherche. Bien des récits ont tenté d’expliquer d’où provenait cette idée presque fixe qu’il pouvait exister en ce bas monde la personne ayant cette particularité d’être l’exacte complémentarité de nous-mêmes, cet être si singulier et unique formant l’union symbiotique parfaite de deux moitiés d’un couple mythique enfin réuni. Alors comment envisager de trouver l’âme sœur et celle-ci nous est elle finalement accessible dans cette vie? C’est toute la question de cet article!

Le concept même « d’âme sœur » diffère selon les lieux, les époques et les personnes et d’ailleurs il suffit de s’en rendre compte en cherchant les définitions sur internet ou même en demandant à des amis leur point de vue sur la question. Certains n’y croient même pas ou bien peuvent légitimement douter de l’existence d’une sorte de double complémentaire, de jumeau idéal en amour ou de partenaire en parfait accord avec notre caractère et nos désirs réciproques. Il est à mon avis grandement nécessaire de séparer le mythe, sorte de légende urbaine moderne mais profane d’une réalité plus complexe et ésotérique dans sa vision et dans son approche pratique. En effet les magazines people regorgent de ces pseudo-explications en mettant en lumière la rencontre de telle ou telle star avec son âme sœur pour quelques mois plus tard nous dire que finalement la rupture était annoncée d’avance, tout ceci pour vendre du papier et écorner un peu plus l’image de mots ayant une autre signification bien moins triviale.

Dans la tradition juive et plus précisément la Kabbale, laquelle s’est elle-même inspirée de l’apport de la culture grecque et néoplatonicienne, la notion d’âme et de monde céleste est omniprésente et l’on considère que le monde est régit par des lois ici-bas issues directement de préceptes plus divins ou sacrés, ainsi prend vie la notion d’une existence éternelle sous la forme de l’âme comme émanation d’une volonté supérieure de caractériser un être dans sa globalité et non seulement dans son existence terrestre qui ne serait qu’un passage. Bien évidemment l’aspect mystique, voire religieux de la persistance de l’âme après la mort est aussi un concept qui va de paire et échafaude dans de multiples autres traditions, notamment hindouiste ou bouddhiste, la notion d’immortalité.

C’est dans cette trame ésotérique globale que nait presque naturellement l’alter ego karmique (qui persiste et suit de vie en vie), le jumeau spirituel ou « âme sœur » suivant le principe d’attraction masculin-féminin dans sa conception formelle bipolaire qui permet ainsi des rapprochements ou des unions, eux-mêmes symboles d’une unité sacrée retrouvée. Il y a donc dans la recherche de l’âme sœur une quête plus fondamentale axée sur cette unité recouvrée, celle d’un être plus complet ayant été séparé en deux lors de sa « descente » existentielle dans le monde terrestre selon la Kabbale et bien d’autres religions ou doctrines. C’est ici aussi la philosophie du mythe platonicien de « l’androgyne primordial » possédant en lui les deux moitiés à caractères masculin et féminin qu’il recherche ensuite d’instinct sur Terre (ses moitiés ayant été séparées) via le sentiment amoureux et plus généralement via la puissance de l’attraction sexuelle qui l’accompagne.

Dans une vision moins mythologique et plus moderne mais néanmoins totalement ésotérique, l’âme sœur serait plutôt de nature plus karmique, dans le sens où de vies en vies à l’issue de réincarnations successives, chaque individu rencontrerait des personnes clefs pour son évolution (et inversement ces personnes auraient aussi à apprendre de nous), ce qui impliquerait des liens spéciaux tissés au fil des existences qui pourraient se poursuivre ou se compléter au-delà de la mort. Cette doctrine apparemment très new-âge dans sa conception reste originellement d’inspiration encore une fois largement hindouiste et bouddhiste, souvenons nous par exemple de ce vieux disciple reconnaissant le jeune Dalaï Lama réincarné qu’il aurait côtoyé quelques années auparavant…

Le concept d’âme sœur fait donc directement écho au thème de mon article précédent sur la mort et le dialogue avec les morts (ici en lien) puisqu’apparemment nos proches défunts une fois désincarnés nous attendraient de l’autre côté. On peut assez justement se demander si parmi ces proches ne figureraient pas plus spécifiquement ces êtres karmiques que l’on retrouveraient de vie en vie et ayant ce statut un peu spécial d’âme sœur. Evidemment, ce qui nous intéresse aussi au plus haut point ce serait de pouvoir identifier plus facilement ces êtres durant notre vie afin de profiter du dynamisme et du bienfait de leur présence. Encore une fois, d’instinct nous serions tous capables de reconnaître ces personnes importantes, il est à noter qu’en général et plus trivialement l’on parle de « l’âme sœur » comme d’une seule et unique personne mais d’une manière plus graduée nous aurions la possibilité d’avoir simultanément plusieurs de ces êtres durant notre vie, une peu comme une sorte de fratrie karmique, avec des degrés d’importance différents selon les buts à remplir dans notre existence présente ou les erreurs à corriger (n’oublions pas cet aspect en relation avec nos dettes karmiques à payer).

Il est véritablement très simple de reconnaitre une âme sœur lorsqu’elle se présente à nous selon ce « hasard qui fait bien les choses » mais beaucoup moins facile de la trouver si on la cherche sciemment avec trop d’insistance, il est même encore plus difficile de la rencontrer si l’on en fait une règle de vie que d’en faire une quête, ce serait d’ailleurs finalement contre-productif karmiquement parlant d’en faire un but en soi… Non, la rencontre se déroule généralement de manière apparemment fortuite dans des circonstances qui ne sont jamais préméditées ou forcément désirées à dessein, mais c’est au contraire dans des situations clefs qui demandent des choix très importants que l’on peut voir venir à soit l’âme sœur pour donner une indication sur le chemin à emprunter. Par contre l’on ressent directement une présence familière à son contact, comme si la personne en question était déjà une vieille connaissance, même à la toute première rencontre arrive immédiatement cette sensation de déjà vu ou de déjà connu auparavant qui surprend toujours car on ne s‘y attend pas…

Tenter de forcer le destin en essayant d’attirer à soi une âme sœur reste presque impossible à effectuer de manière profane et en toute conscience de sa quête, c’est au contraire paradoxalement en ne la cherchant pas qu’elle vient à nous aux moments opportuns lorsqu’un tournant important de notre vie se présente. Dans le cadre de certains rituels de magie spécifiquement étudiés l’on peut détecter ces moments clefs et ainsi potentiellement prévoir l’arrivée de cet être qui dispose de réponses existentielles à ne pas manquer mais est t’il raisonnable d’anticiper de tels instants karmiques et d’une certaine façon de piéger son âme sœur à son propre jeu? Si vous vous posez la question je peux vous aider à y répondre selon votre contexte et la situation exacte dans laquelle vous vous trouvez: contactez moi aux 01.43.48.83.01 ou 06.09.11.94.56 pour en discuter ensemble, ou bien encore par écrit via mon formulaire de contact (merci de cliquer sur ma bannière de site qui se trouve ci-dessous pour ouvrir la page). Votre âme sœur est peut-être déjà auprès de vous ou très proche et vous voulez en avoir la confirmation via un rituel? Si tel est le cas je vous dis à très bientôt pour que votre vie prenne la meilleure des voies qui se présente à vous!

Jean-Pascal BRUNO

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