Apparemment vous aimez que l'on parle des sorcières, je dirais même qu'elles vous passionnent ! Alors pour faire suite à mon précédent article qui vous a beaucoup plu, je vais entrer un peu plus dans le sujet en évoquant ce que les sorcières aiment faire et… le pourquoi du comment ! Un article sur leur Sabbat nocturne et leurs occupations orgiaques devraient abreuver votre soif de savoir… ésotérique, bien entendu !
Déjà, pour situer et bien définir ce qu'est une sorcière, il faut savoir que la tradition n'en fait pas de charmantes personnes comme dans certains feuilletons télévisés… La sorcière est historiquement de tout temps définie comme une personne extrêmement négative ayant vendu son âme au Grand Cornu (au Diable…) et qui offre son corps aux démons pour qu'ils puissent assouvir leurs pulsions sexuelles et plus bas instincts en échange de multiples pouvoirs magiques ou de terribles sortilèges.
Mais de tout temps des femmes ont été tentées par le Diable, bien avant qu'on leur donne le nom de sorcière des assemblées féminines organisaient des rituels sabbatiques dans les forêts ou au bord des lacs. À cette époque reculée déjà même dans l'antiquité, les nuits de solstices et d'équinoxes avaient des significations de renouveau et de fin ou de début de cycles liés à l'agriculture et à la fertilité. Les femmes étaient donc les premières à orchestrer légitimement ces réunions généralement nocturnes afin de célébrer ce que l'on a l'habitude d'appeler les Bacchanales.
Les festivités duraient souvent plusieurs jours et nuits durant lesquelles les boissons alcoolisées ou autres mixtures étaient ingurgitées avec des effets fortement hallucinogènes mettant en transes les participantes qui finissaient, après des heures de danses autour des feux, par être sous l'influence des entités, quelles soient divines ou démoniaques…
Dans cette ambiance orgiaque de boissons et de festoiement, tous les excès étaient alors permis durant ces quelques jours, comme sous une sorte d'emprise des femmes s'y adonnant. Notons que les hommes n'étaient évidemment pas loin pour y participer lorsque l'ensemble du village était réuni pour transformer la fête orgiaque en véritable orgie sexuelle à son apothéose.
Mais alors où sont les sorcières dans tout ceci ? Non, ce ne sont pas toutes les femmes du village qui ont participé aux fêtes traditionnelles ! Ce sont par contre effectivement toutes celles qui ont continué bien après les jours consacrés à orchestrer des rituels nocturnes païens… Ainsi, ce que l'on admettait comme des exceptions selon un calendrier très strict n'est plus permis le reste de l'année. La sorcière est donc celle qui s'autorise la débauche et la déviance à toute heure, à faire perdurer le rite traditionnel en le transformant en un rituel magique dont elle seule a le pouvoir et la jouissance, ceci en dehors de la communauté.
Bien évidemment, à l'époque et surtout durant cette période du moyen-âge, avoir un comportement déviant lorsque l'on est de surcroît une femme était très dangereux… Être une "sorcière" ou en être accusé entraînait généralement la mort après un jugement assez expéditif. Le premier jugement officiel pour sorcellerie à eu lieu en Suisse dans le canton de Valais dans la ville de Sion (ville ayant plus de 7000 ans d'existence…), par la suite de nombreux autres ont suivi en étant orchestré par le clergé y voyant surtout un moyen de renforcer son propre pouvoir sur le peuple. Néanmoins, il est relaté que les femmes qui s'adonnaient à la sorcellerie avaient commis des atrocités sur des nouveau-nés et étaient aussi accusées d'anthropophagie… Il est vrai que manger son voisin n'a jamais attiré une grande sympathie en retour de la part de ses congénères !
Mais ce que l'on reprochait à mi-mots aux sorcières était plutôt leur propension à rendre les hommes fous de désir en les emportant dans un véritable tourbillon de luxure grâce à leurs charmes, qu'ils soient purement féminins ou bien plus alambiqués sous la forme de potions érotisantes et excitatrices ! Sur ce point la Magie est unanime, l'énergie sexuelle génère une puissance naturelle qui renforce les pouvoirs du corps et de l'esprit pour qui est initié aux Mystères Dyonisaques, et cela les sorcières le savent bien, telles des succubes elles peuvent ainsi pomper l'énergie masculine et distiller une puissance magique qu'elles utilisent ensuite à loisir.
Mais nous savons que les femmes disposent toutes de ce don de séduction qui les rend irrésistibles auprès des hommes si elles le désirent, cela n'en fait pas des sorcières pour autant ! Par contre seules celles qui ont été initiées aux Grands Mystères savent transmuter cette énergie sexuelle pour s'en servir savamment à leur compte, notamment en terme d'énergie vitale pour garder force et jeunesse. Le mythe des succubes absorbant la vie des hommes n'est pas si éloigné de la réalité si l'on transpose ces démons aux sorcières expérimentées qui semblent finalement ne pas chevaucher que leurs balais !
La sexualité est une force qui dispense une fantastique énergie à la fois physique, psychique et aurique. Les chamans et sorciers, à l'instar des sorcières, connaissent les rituels qui permettent de canaliser cette puissance et d'en profiter pleinement de manière harmonieuse afin d'équilibrer positivement l'existence sans être esclave des pulsions qu'engendre le désir. Si vous désirez en savoir plus sur le sujet, n'hésitez pas à me contacter via ma bannière ci-dessous (formulaire de contact) ou plus directement par téléphone aux 01.43.48.83.01 ou 06.09.11.94.56 (numéros directs non surtaxés). A très bientôt pour apprendre à vivre une sexualité magique et transcendante !
Jean-Pascal BRUNO