La nature des Hommes a toujours été de jouir librement d'un espace vital qui lui permette d'assumer et d'exprimer pleinement son Ego dans son environnement proche, alors effectivement, lui imposer de réduire cet espace vital c'est aussi de manière inconditionnelle et transitive lui imposer de réduire son Ego, donc par extension de l'amputer volontairement d'une partie de lui-même et d'en assumer les conséquences… Cette atteinte à l'individu en ce qu'il est intrinsèquement apporte généralement de nombreux troubles insidieux si l'on n'est pas habitué au confinement ou à l'enfermement, et l'on pourrait dire sans se tromper de manière assez ironique et même paradoxale que le moine-ermite ou le détenu-prisonnier dans leurs cellules respectives ne seront pas plus affectés qu'à leur habitude par le "cloîtrement" infligé (ou, soyons plus juste, dans une bien moindre mesure). Il est en effet la plupart du temps difficile de résister psychologiquement à toutes formes d'isolement ou d'enfermement, que ce soit des sens, de l'espace vital ou bien des deux à la fois, ce qui dans pareil cas ne fait que renforcer des symptômes déjà présents dans nos cortex un tant soit peu malades, à savoir les schizophrénies, petites paranoïas et autres hystéries à la clef dont nous souffrons en sourdine sans en avoir habituellement l'expression visible et ostentatoire.
Qu'en est-il des couples, des personnes célibataires ou bien des familles entières dans ces diverses conditions de vie où l'espace vital a justement été drastiquement réduit car soudain partagé (en surface mais aussi en temps) dans ce qu'il représente de "parties communes" sur une durée importante? A priori les personnes déjà seules, comme les célibataires, n'auront pas cette impression d'entassement lors d'un confinement (à moins d'être atteint de dédoublement de personnalité contraire et bipolaire, mais ceci est une autre histoire…), de même pour les familles avec enfant(s) qu'il faudra gérer au risque d'avoir de malsaines pensées de reniement de sa propre progéniture, ce qui serait effectivement dommageable et peu éthique tout de même, voire antinomique, de considérer sa propre descendance comme une "atteinte individuelle vitale", quoi que, des fois… Mais soyons raisonnables, si nous le pouvons encore, et voyons dans ces enfants de petits êtres faibles qui peuvent vous rendre fou à la moindre contrariété ou demande non assouvie, puisque nos sociétés contemporaines en ont fait d'insatiables tyrans domestiques dignes des meilleurs romans à vivre au quotidien.
Dans une autre direction, parlons plus précisément de ce qui nous intéresse aujourd'hui, et ce n'est pas un grand mystère, ce sont les couples, et leurs relations amoureuses ou si fusionnelles sous ce joyeux joug de l'enfermement à deux sans pouvoir s'enfuir de l'autre autrement qu'en allant sortir le chien (si néanmoins l'on dispose chez soi de cet avantage insoupçonné), ou bien en faisant chambre à part si l'on dispose effectivement d'assez d'espace dans la maison ou dans l'appartement, mais sur ce point il serait peut-être encore plus dommageable de quitter l'habituel lit conjugal pour aller s'isoler en soi-même dans un improbable ailleurs improvisé à la va-vite avec comme seule excuse que l'on ne supporte plus de voir l'être aimé de manière aussi récurrente et répétée… L'on dit souvent que l'on "n'encadre pas quelqu'un", c'est ici une belle métaphore lorsque l'on est enfermé dans la même pièce carrée tout au long de la journée et de la nuit, un cadre qui se réduit au fur et à mesure que le temps passe pour finir mentalement par devenir aussi grand qu'un timbre poste, de collection je précise. Oui, car finalement c'est bien le "mental" qui en prend un sacré coup sur la tête si l'on n'a pas le gabarit d'un jésuite ou d'un récidiviste, l'esprit qui tourne (mal), soit dans le vide, soit en rond, soit en regardant inlassablement le conjoint faire et penser la même chose comme dans un miroir déformé de fête foraine où l'on contemple bêtement son double.
Ne désespérons pas non plus, de bons "à-côtés" font surface, ou plutôt l'inverse… Certains sont aussi trop heureux (au début) de tout ce temps libre à batifoler en pure orgie sur tout ce qui peut servir de meuble pour s'exercer au Kamasutra, au risque d'avoir de sublimes crampes à n'en plus finir ou bien les organes rougis et usés par tant d'efforts contraints l'un sur l'autre ou l'un dans l'autre. L'Enfer du "deuxième cercle de Dante" n'en serait que plus exacerbé si au bout du compte le plaisir n'y était plus au rendez-vous après maintes galipettes répétées dans tous les sens, avec cette soudaine mais si terrible et improbable idée fixe que l'un et l'autre ne sont que des ustensiles sexuels, de simples objets de désir génitaux, mais pas forcément d'amour réel… C'est dans ces moments de lucidité exacerbée que l'esprit commence à cogiter, dans le sens d'un cogito qui surchauffe assez durement en se demandant si l'on vit bien avec la bonne personne, celle dont le regard préfère assurément se fixer ailleurs que dans vos yeux ébahis par tant de traîtrise. J'en vois déjà qui ont connu de ces petites mésaventures du même acabit, de se voir traité(e) comme un banal instrument à vent ou à corde, comme un objet sexuel sous emballage, utilisé(e) puis jeté(e) comme une vulgaire baudruche, bien remplie ou vidée, c'est selon…
Non, pourtant le véritable problème du confinement en couple ne provient pas de ces quelques petites vicissitudes dont je viens de parler, lesquelles sont assez largement courantes pour vouloir en faire de notables exceptions si ce n'est qu'elles perdurent en vase clos avec une inlassable répétition, tel un merveilleux cercle vicieux perpétuel. Donc non, ce ne sont pas forcément ces faits qui usent mais le manque d'énergie vitale qui s'ensuit, de cette impitoyable lassitude mentale et physique (ici je ne parle pas du coronavirus) qui vient s'installer au plus profond de votre être et qui de plus se verra impitoyablement partagée avec votre conjoint tout autant éteint, tout autant déchargé que vous à force de lutter ou de se convaincre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (si possible en ne regardant pas trop non plus le journal télévisé ou les chaînes d'infox en continu). D'un point de vue plus "ésotérique", j'ai déjà abordé le thème des entités parasites se nourrissant de nos affects mais aussi de nos énergies, qu'on les appelle Égrégore ou créatures démoniaques elles sont invariablement attirées par des situations aussi intéressantes que celles que nous vivons, c'est-à-dire celles qui mettent à disposition dans des lieux "confinés" de pauvres créatures désemparées, en d'autres mots un garde mangé à disposition, toujours au même endroit clos et sur une période de temps assez conséquente… De quoi perdre à la fois toute son énergie mais aussi parfois la tête qui n'en dispose plus assez pour "fonctionner" normalement, avec ce dangereux risque de déraillement qui fait frémir d'angoisse ou de peur, surtout la police et les psychiatres, assurément votre partenaire se trouvant dans la même pièce que vous étant aussi peut-être dans le même état, ou pire...
Le tableau de ce confinement Cov19 sera certainement à mettre sous cadre avec un beau diplôme de dévastation, déjà pour tous les malades que l'État n'aura pas su et voulu sauver par négligence volontaire et irresponsabilité crasse, ensuite pour toutes les pathologies qui ressortiront et dont un grand nombre resteront présentes pour longtemps dans les esprits, surtout si les relations familiales ou conjugales auront volé en éclat après un pic d'instabilité entre quatre murs. Dans tous les cas il faut savoir se préserver au niveau énergétique, ce n'est pas une invention que de dire qu'un organisme sans tonus, dérouté et usé par son environnement, devient d'une part affaibli au niveau immunitaire mais aussi au niveau mental et relationnel. Étant praticien expérimenté, depuis de nombreuses années j'aide tous les jours des couples dans des situations complexes, souvent au bord de la rupture, je leur permets de surmonter ces crises et au contraire de profiter de ces moments que l'on peut qualifier d'historiques actuellement en étant en confinement pour renforcer leur union et trouver de précieux liens en des instants où d'autres couples n'arrivent pas à les conserver. L'énergie, le mental et les corps sont eux aussi liés par de subtiles correspondances parfois très ésotériques pour les profanes et c'est par un savoir-faire qui dispose de la connaissance pour les unir qu'opèrent les travaux que je préconise en qualité de professionnel et d'initié. Contactez-moi pour plus d'information par téléphone au 06.09.11.94.56 (numéro direct non surtaxé) ou bien n'hésitez pas à me joindre aussi par écrit pour m'expliquer votre problématique, ceci en cliquant sur ma bannière web ci-dessous pour ouvrir mon formulaire de contact. À très bientôt et restez confinez en renforçant votre relation de couple avec mon aide!
Jean-Pascal BRUNO