téléphonez au 06.09.11.94.56 (appel non surtaxé)
Les dénominations des magies, rouge, blanche, noire et même parfois verte, bleue ou pourpre, peuvent parfois être assez contradictoires ou obscures pour les profanes mais il faut savoir que même chez les initiés ces qualificatifs ne sont perçus que comme des notions purement conventionnelles et n’apportant pas toujours la plus grande des clartés ou une vérité absolue de ce qu’elles représentent exactement, et ceci à juste titre. En effet, et par exemple, qu’en est-il d’une magie dite blanche, donc sensément positive et axée sur le soin, sur la divulgation (la révélation) et sur l’apport d’énergie, alors qu’elle sera assurément bénéfique pour une personne en ayant eu la satisfaction d’en avoir eu recours en connaissant une vérité cruciale sur une situation, alors que d’un autre côté, cette même magie aura apporté à une autre personne cette même révélation de vérité avec la venue de multiples déboires provenant de ce dévoilement dans cette même exacte situation ? Comme nous le voyons, même la plus anodine des magies, la plus positive en soi aura sa propre part d’ombre portée par la face cachée de l’envers visible de sa médaille étincelante. Comme le dit l’initié de haute magie : chaque situation pourra être perçue différemment, voire inversement, selon la position relative d’où on la regardera, selon l’angle de vue qui y sera porté, selon l’intensité toute relative qui permettra ou non d’entamer la superficialité d’une vérité sous la surface d’une réalité simplement visible. Il en ira de même des méthodologies utilisées en magie, donc des rituels qui y seront associés et par conséquent des typologies des magies intégrées dans les travaux. En d’autres mots, les magies telles qu’elles sont présentées de manières simplifiées ne sont pas toujours celles que l’on pourrait penser ou croire ni celles qui auront les effets escomptés en fonction de l’attente de leur dénomination initiale.
En magie d’ailleurs, tout est presque question de dévoilement de secrets ou d’interprétation de situations pour agir en conséquence, tout peut donc être lumineux et positif lorsque l’on regarde le soleil mais d’autant plus ténébreux si l’on se retourne pour percevoir l’ombre portée par cette même lumière : l’obscurité n’existerait pas sans cette même éclatante luminosité, et inversement, de même le Bien tel qu’il est envisagé et sensiblement perçu n’existerait pas sans sa ténébreuse part contraire que représente le Mal. L’un sans l’autre ne signifie rien, c’est de la toute relativité de leur éloignement ou proximité que l’on pourra juger de leur puissance relative, en bien ou en mal, selon des principes basiquement humains en fonction de curseurs éthiques ou moraux à géométries variables en fonction des époques, les traditions et les zones géographiques correspondantes. Ainsi, la plupart des rites animistes des sociétés dites primitives, lesquels sont généralement d’ordre sacrificiel, seront qualifiés comme autant de rituels dignes de figurer dans le registre de la magie noire au regard de nos sociétés dans presque toutes les obédiences magiques modernes ou contemporaines. Le sacrifice, c’est-à-dire le don du sang versé ou bien sa représentation symbolique, se rapporte presque directement au domaine de la sorcellerie avec ses rituels destructeurs, sortilèges, malédictions et autres sorts délétères. Pourtant, dans un registre plus naturel le sang représente aussi une vision physiologique de la vitalité et de l’énergie, à l’exact opposé de la mort et de la destruction… Comme nous le voyons, tout reste relatif encore une fois selon le "sens" que nous donnons, mais aussi selon l’autre sens, c’est-à-dire le positionnement initial sur une même notion, que l’on soit du côté face ou bien du côté pile. Et il est très rare qu’une pièce tombe sur la tranche et y reste bien longtemps…
Alors qu’en est-il de la magie noire exactement avec cette notion fondamentale de relativité du bien et du mal ? L’application des rituels sera-t-elle perçue uniquement selon l’axe du Mal ou sous d’autres angles moins extrêmes ou radicaux ? Enfin, cette magie noire aura-t-elle ses propres limites dans son application et surtout des risques non seulement pour le praticien qui opère mais aussi pour le demandeur, initiateur et commanditaire ? Ces questions sont presque toutes intimement liées, elles ne prennent sens que lorsque l’on replace dans un contexte spécifique les travaux de magie pour en percevoir la réelle portée, les limites qui en bornent l’horizon des possibles, ainsi que les éventuels risques à envisager (et donc à déjouer). Demeure aussi le mode opératoire de cette même magie noire dont les rituels s’apparentent plus à des invocations d’entités qu’à de simples évocations de forces élémentaires ou primordiales au service de ceux qui les appellent… Notons qu’en magie noire lesdites entités ne sont pas naturelles ou purement terrestres mais proviennent plus généralement de régions dimensionnelles normalement inaccessibles au commun des mortels puisque les travaux de magie noire s’exercent selon des processus cérémoniels où une assemblée (de sorciers ou d’assistants) associe la puissance nécessaire pour non seulement ouvrir une brèche vers cette dimension mais aussi en encadrer ce qui en sort pour en maîtriser le potentiel immensément magique qui se présente. Ainsi, même si c’est effectivement un praticien expérimenté qui sera le contact d’un commanditaire désirant des travaux de magie noire, il est assurément clair qu’il ne pourra jamais agir seul mais sera secondé par plusieurs assistants expérimentés, autant qu’il en faudra nécessairement en fonction de l’importance de la tâche à effectuer ou de l’ampleur de "la solution" à trouver.
Ce n’est pour ma part qu’avec une assemblée constitue de fidèles assistants, pour la plupart d’un excellent niveau, que je me prononce en amont d’une part sur la faisabilité des travaux de magie noire, d’autre part sur l’exact processus et parcours à effectuer pour réaliser avec la pleine et entière maîtrise l’ensemble de ces travaux de A à Z, du début à la fin de ceux-ci, puisque et il faut le souligner : des travaux de magie noire engagés ne peuvent pas être interrompus sans avoir été finalisés, ceci est une règle de haute magie dont il faut instamment informer le demandeur pour que justement personne ne court un danger (chocs en retour maîtrisés) dans cette manœuvre délicate qui pourrait s’illustrer ou s’imager à un plongeon du haut d’une falaise (l’on n’arrête pas le mouvement amorcé). Les champs d’application de la magie noire sont aussi bien entendu la toute première des préoccupations lorsque l’on me soumet une problématique, ainsi rien n’oblige l’utilisation d’une puissance démesurée si l’on peut avant tout y remédier avec d’autres moyens plus adaptés, tels que ceux qu’offre les magies plus conventionnelles (mais certes aussi moins radicales) que la magie blanche qui s’axe principalement sur le bienfait d’une énergie vitale amplifiée et sur ses rituels de révélation qui sont à la base de la plupart des résolutions classiques, de même pour la magie dite rouge par convention qui aura comme "périmètre" celui de l’amour, des relations sexuelles et de la libido (avec effectivement toutes les problématiques liées à ce domaine : jalousie, infidélité, impuissance, etc.). Notons, pour la forme, qu’il existe une magie bleue (généralement associée dans bien des cas à la magie blanche) qui aura comme principale tâche la protection de la personne par des rituels du même nom. Idem en ce qui concerne la magie verte (souvent intégré à la blanche) qui utilisera les énergies élémentaires ou telluriques pour agir à des fins de soins ou de rééquilibrage.
Enfin, il existe, et ceci nous intéresse bien plus, une magie intermédiaire entre la magie rouge et la magie noire que l’on appelle "magie pourpre" par convention afin justement de mieux imager cette lisière infime qui vient parfois à orienter les travaux vers des rituels plus radicaux, voire brutaux dans leur formulation et faisant appel en dernier recours, uniquement en ultime nécessité, à des entités plus puissantes pour obtenir des résultats. La magie noire peut et même devrait se qualifier comme un recours utile dans certaines situations extrêmement difficiles où le demandeur est lui-même en danger initialement et par conséquent en urgence (à bien analyser tout de même) d’une action radicale pour contrer le Mal par le Mal. Cette possibilité d’utiliser la magie noire dans des cas d’urgence ou d’extrêmes complexités se doit d’être effectués avec la plus grande des prudences car comme vous le savez il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation, c’est ici la règle d’or à suivre que de toujours effectuer les travaux par paliers successifs, tout comme le ferait notre plongeur (évoqué précédemment) pour remonter à l’air libre et réussir son action, du début à la fin sans dommage. Pour finir je tiens à préciser qu’il n’existe presque pas de limites dans les travaux de magie noire, seules sont les entités qui s’y associent (par la force de cohésion de l’assemblé) seront à la hauteur de la résolution de ce qui devra être effectué, par contre le piège réside dans la démesure des demandes et justement dans le fait qu’il n’existe pas de limite d’action de ces entités si on ne les maîtrise pas… Étant sorcier-chaman depuis plusieurs décennies maintenant, je reste assez expérimenté avec l’ensemble de mes assistants pour juger jusqu’où nous devons aller afin de ne pas tenter le diable, en sachant ceci : que le diable se cache non seulement dans les détails mais qu’il sait surtout nous faire croire qu’il n’existe pas ! Par conséquent : un sorcier expérimenté et bien averti par sa longue expérience en la matière en vaut largement dix !
Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel
téléphonez au 06.09.11.94.56 (appel non surtaxé)