Quand on utilise sciemment des termes aussi puissants et chargés du poids du destin de l’Humanité que ceux de la Fin des Temps de l’Ancien Testament, du grand cycle hindou du Kali Yuga, du Ragnarok de la saga mythologique nordique ou du jugement dernier des religions monothéistes, c’est forcément que l’on va s’aventurer sur un terrain assez "apocalyptique", ce qui pourrait engendrer une petite angoisse quant à la suite du récit… Car oui, l’Apocalypse n’est pas une thématique à laquelle l’on pense forcément le matin en se levant avant de vaquer à ses occupations habituelles, ce serait plutôt au contraire la source de fortes interrogations métaphysiques difficiles à digérer ou d’anxieuses cogitations dues à un climat propice à l’effondrement qui se profile à l’horizon. Mais ce serait là le discours des pessimistes de nature, de ceux qui voient tout en noir avec au bout du tunnel l’Enfer de Dante comme seul point Oméga de leur existence, donc non, soyons plus optimistes si l’on découvre dans cette Apocalypse rampante non pas la déformation chaotique de sa signification initiale mais bel et bien l’essence prophétique d’une "révélation", effectivement bonne ou moins bonne selon la place que l’on s’octroie dans toute cette tragédie humaine parfois digne d’une comédie kafkaïenne.
Ajoutons à tout ceci l’interrogation si énigmatique que même Gauguin aurait pu la placer dans ces tableaux: "où en sommes-nous ?", et alors vient poindre à l’horizon l’esquisse d’une réponse si embarrassante à souhait que peu de personnes osent la regarder vraiment en face avec la lucidité nécessaire et avec l’intelligence du coeur (oublions vite les I.A transhumanistes ou l’intellect cartésien trop rigide et finalement aussi imbécile qu’un technocrate borné ou qu’un énarque aux commandes d’un État). Car en ce moment la question est d’autant plus délicate qu’il semblerait que l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse (oui encore) soit à notre porte, je parle de celui qui monte un "cheval pâle", celui qui draine sur son passage l’épidémie et la mort. Simple coïncidence ou commencement d’une révélation qui ne dit pas son nom, réjouissons-nous, ou pas, car l’Histoire n’a pas misé sur le bon cheval, ou bien alors s’est amusée à nous la raconter à l’envers (en effet le "cheval pâle" n’arrive normalement qu’en fin de parcours après les trois autres, qui sont: la Conquête, la Guerre et la Famine, selon les Écritures). Mais comme le dirait Jean Phaure dans son "Cycle de l’Humanité Adamique", la grande roue du temps continue son immuable rotation, l’ère du Kali Yuga nous transporte lourdement avec son âge de fer, très loin de l’âge d’Or des temps immémoriaux et pourtant si proche puisque le Cercle arrive à son point ultime de retour sur lui-même avec une élévation attendue (du moins pour ceux qui auront réussi l’examen de passage, ou de "pas sage" pour ceux qui redoubleront).
De mémoire d’homme depuis deux millénaires (seulement), et sachant que les cycles adamiques ou ceux des quatre Yuga, et d’autres comme celui du calendrier zodiacal Maya, nous transportent sur des centaines de milliers d’années, voire sur des millions, nous n’avons qu’une conscience limitée à nos tout-petits tracas quotidiens pour nous représenter l’immensité temporelle de la réalité de la Vie et de ses diverses formes, de ses véritables cycles où d’autres civilisations protohistoriques très avancées ont pu exister, puis progresser pour ensuite disparaitre pour "un ailleurs" impossible à définir avec nos sens et avec notre intellect bien carré. Mais n’allons pas si loin et préoccupons-nous déjà de notre propre sort sur notre échelle de temps grégorien qui nous amène aujourd’hui à 2021 années de lentes et souvent terribles progressions civilisationnelles dignes d’un film d’épouvante avec la complète panoplie jusqu’à nos jours des guerres fratricides, des conquêtes de pouvoir et de ressources, des famines interminables que l’on n’ose pas regarder même si elles sont à notre porte, et enfin des pandémies dont on ne souciait absolument pas encore hier, de celles comme le choléra, la dengue ou le paludisme qui touchaient les pays pauvres et lointains mais qui aujourd’hui nous rattrapent avec de nouveaux virus "très variants" se propageant sur l’ensemble de la planète, dont nos pays dits riches et développés.
Faut-il d’ailleurs se demander bien légitimement, sans jouer sur les mots, si notre développement n’aurait pas été un peu trop rapide en besogne ces derniers temps ou trop loin dans l’asservissement général, si notre mondialisme globalisant n’aurait pas altéré notre évolution au point de nous faire chuter, pour l’heure seulement trébucher salement, sur plus fort que nous et aussi sur bien plus ancien que nous: un simple virus, remettant néanmoins les compteurs à zéro… C’est avec cette perspective de peut-être nous faire prendre conscience aussi (un peu tard) que le cycle est à son terme, que l’ère du Kali Yuga s’emballe pour en finir, que ce Verseau zodiacal qui ne dit pas son nom, lui non plus, déverse comme il se doit sur nous le flot de son cavalier pâle sous la forme de sa pandémie galopante. Reprenons aussi la part de Mémoire qui nous revient légitimement mais que nous nous empressons d’oublier avec soin, amnésiques imperturbables que nous sommes, celle qui nous rappelle nos conquêtes historiques, de César, Cortès à Hitler en passant par Bonaparte, autant de petits cavaliers prémonitoires; cheval Blanc de pouvoir, cheval rouge de guerre, cheval noir de famine, et cheval pâle de mort et de maladies: n’aurions-nous pas ici depuis longtemps le compte exact de nos quatre cavaliers ?
Durant ces 75 dernières années, c’est-à-dire après la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui, nous avons engagé un effroyable et continuel processus d’accaparement de la Planète au profit de notre seule voracité des ressources qu’elle nous met généreusement à disposition, seule une toute petite minorité d’entre-nous en possède l’exclusivité et l’usage au détriment de tous les autres mis en esclavage moderne avec le concours d’un encadrement de lois iniques toujours plus liberticides et restrictives. Même la science est au service de cette voracité, elle dépèce systématiquement et industrieusement la Nature pour la transformer en profits inégalitaires et destructeurs, elle se promeut au-dessus de l’humain qu’elle devrait servir en instaurant au contraire un incommensurable diktat sans âme ni spiritualité, elle se vend au plus offrant sans aucune morale ni éthique, elle ira même jusqu’à tuer son prochain pour une poignée d’écus empoisonnés tout en se cachant derrière des comités Théodule aux pratiques occultes. Nous en sommes là !
Cela va-t-il encore aller plus loin ? Et pour combien de temps encore ? Ce sont actuellement les seules vraies questions à nous poser si nous continuons sur cette voie glissante vers les abysses de la bêtise et de la cupidité, sans compter tous les autres vices qui les accompagnent allègrement et dont nous nous sommes habitués à vivre avec sans même plus en percevoir les aspects pour le moins pernicieux ou néfastes tant nous nous sentons éloignés "d’histoires à dormir debout" comme les Sodome et Gomorrhe, villes foudroyées sinon par leurs déchéances respectives que par la main hypothétique d’un dieu vengeur ou par la volonté impérieuse et souveraine d’une quelconque entité supérieure, je vous laisse le choix… Sans digression, allons nous aussi laisser entre les mains, cette fois-ci bien humaines, d’une élite corrompue et irresponsable le sort de milliards de personnes dans le monde assujetties à ces décisions sanitaires, antisociales, liberticides et dégradantes, pour ne pas dire dictatoriales et fascisantes dignes des meilleures juntes militaires ? Je vous laisse seuls juges à ce stade, un "jugement dernier" pour terminer cet article dont nous saurons certainement d’ici peu comment tout ceci finira, du pire renaît le meilleur, le cycle reprendra son cours, ce qui lui a été enlevé à la fin des temps va lui revenir au centuple pour le redistribuer à tous, que les derniers seront les premiers, et inversement…
Comme d’habitude je reste à votre disposition pour discuter du thème de cet article, vous pouvez aussi me joindre dans le cadre de mon activité professionnelle en qualité de chaman-sorcier à des fins de travaux et de rituels spécifiques à chaque problématique et contexte, ceci par téléphone au 06.09.11.94.56 (numéro direct et non surtaxé) ou bien par écrit en passant par mon formulaire de contact (merci de cliquer sur ma bannière ci-dessous pour ouvrir ma page). Je vous dis à très bientôt et soyez vigilants des temps à venir, ils seront à la hauteur du défi que nos civilisations auront à surmonter pour une transition nécessaire au bien des peuples conscients que l’Histoire se joue en ce moment, avec eux ou contre eux.
Jean-Pascal BRUNO