Comme toujours, "les choses de l’amour" ne sont ni simples à exprimer, ni faciles à expliquer ou à résoudre, mais est-ce là la véritable raison de l’amour que d’être exprimée ou expliquée, doit-on même y chercher une quelconque ultime solution si le problème en soi est finalement insoluble, indiscernable ou absolu dans son intrinsèque essence? Et ce n’est pas Anatole France qui nous éclairera davantage dans son poème puisque : "Les choses de l'amour ont de profonds secrets. L'instinct primordial de l'antique Nature", même s’il dévoile certainement d’insondables vérités cachées sous ses quelques versets célèbres, lesquels resteront encore longtemps à décrypter entièrement pour ceux qui se posent inlassablement LA question. Mais le vrai profane de l’amour, celui qui le vit sans se poser de question, demeure libre avec un esprit non terni par d’absurdes incertitudes quant à la valeur de ses sentiments, de même il ne doutera pas de celle ou de celui qui partage en retour cet attachement profond n’y voyant que le reflet du sien (une "réflexion" a minima). Ce n’est qu’au moment où cette foi en l’autre, cet amour inconsidéré, commence à faiblir ou à vaciller que le doute peut s’installer et ternir la douce quiétude en instillant ses questionnements et ses potentiels problèmes à venir, tout comme le ver dans le fruit. Pour autant, certains ne douteront jamais et seront ainsi liés jusqu’à la fin de leur vie avec cette certitude d’avoir accompli une mission existentielle capitale, c’est justement ce que les initiés reconnaissent indéniablement dans l’épreuve de l’amour: une opportunité karmique à saisir, quelle qu’en soit la finalité, bonne ou moins bonne, même de la rupture avec ses interrogations, ses afflictions et ses leçons apporte "quelque chose". C’est ce "quelque chose" qui ne dit pas son nom que nous allons si possible tenter d’éclaircir…
Mais avant tout mettons nous dans la peau d’un joueur d’Échecs, celui-ci doit jouer ses parties contre différents adversaires afin de gagner un tournoi, il affronte successivement d’autres joueurs plus ou moins forts, il gagne certaines parties, il en perd d’autres, il lui arrive même de faire des matchs nuls. L’ensemble des autres adversaires sont exactement dans les mêmes conditions, seuls leurs expériences personnelles, leur qualité de jeu, leur forme physique et mentale respective et le contexte des parties jouées permettent de les confronter à des situations différentes: tantôt gagnantes, tantôt perdantes et parfois à des égalités aboutissant à des matchs nuls. Ces derniers matchs durant lesquels personne n’arrive à prendre le dessus sont finalement en général des parties assimilées à des blocages, aucun des adversaires ne conçoit d’approches gagnantes car celles-ci sont toutes systématiquement contrées et réciproquement, ce qui aboutit à une partie dite nulle. Attention de ne pas nous tromper sur les mots, la "nullité" évoquée n’a rien à voir avec une quelconque signification qualitative (mauvaise) mais quantitative puisque chacun des adversaires ne marquera qu’un demi-point (0,5 au lieu de 0 pour la perte de la partie et 1 en cas de victoire). Dans cette petite histoire, les joueurs d’Échecs professionnels, ces initiés en quelque sorte, savent tous tirer grandement profit à la fois des parties perdues, car celles-ci leur montrent leurs erreurs, mais aussi de leurs parties nulles, car elles permettent d’apprendre, d’anticiper ultérieurement les blocages et d’envisager finement à "forcer le gain" dans les futures parties, à trouver le "bon déclic" sur chaque l’adversaire. Paradoxalement, les parties gagnées ne leur apportent aucune expérience supplémentaire, juste une gloire très éphémère basée sur l’expérience déjà acquise précédemment.
Dans le domaine de l’amour, le jeu ne se déroule bien entendu pas sur un échiquier, celui-ci est beaucoup plus vaste, l’on pourrait aussi à tord penser qu’il ne s’agit pas d’un combat, pourtant les liens amoureux sont autant d’entraves afin de garder près de soi l’être aimé, autant de cases sous contrôle sur l’échiquier du cœur où chacun tient l’autre avec ses sentiments, ses forces et ses faiblesses, ses pièces majeures et ses petits pions. Tout ceci serait trop simpliste sans compter que d’autres joueurs peuvent interférer à tout moment dans la partie et ainsi bouleverser les plans de chacun, prendre la Dame et mettre en échec le Roi, réaliser un Gambit pour un avantage, "mater" l’un ou l’autre pour commencer une autre partie ou bien en finir une fois pour toutes. Dans ce jeu de l’amour, à chacun son point de vue, ses stratégies et ses tactiques, à chacun aussi sa psychologie et son expérience personnelle en la matière, nous sommes absolument tous différents en terme d’histoire personnelle, de contexte, d’interactions et d’une certaine façon d’incarnation du personnage que nous jouons vis-à-vis de nous-mêmes et d’autrui. Il devient alors effectivement complexe de s’y retrouver, de tenter de maîtriser toutes les cases, de percevoir tous les coups à l’avance ou de développer une stratégie dans une telle partie en mouvement constant. D’ailleurs les profanes n’y pensent même pas, pour eux seule une ligne droite se profile sur le chemin qu’ils empruntent sans trop conscientiser toutes les autres approches des chemins connexes, des impasses à venir ou des précipices au détour d’un virage u peu trop serré.
Que le lecteur s’amuse de savoir que les initiés sont presque tous dans la même posture que les simples profanes, ils n’ont de vue plus perçante ou plus large qu’en regardant les autres, car pour eux-mêmes il est souvent difficile, voire impossible, de s’auto-analyser dans une réflexion sans fin dans un miroir qui projette son propre reflet… L’on peut dire qu’il est préférable qu’il en soit ainsi, de plus les initiés sont tout autant soumis aux Lois de notre monde que le simple quidam, ce qui de facto apporte une certaine humilité à ceux dont la Connaissance est plus approfondie en terme de relations humaines et d’expérimentations plus ésotériques de l’existence. Sur ce point nous sommes tous, sans exception, sous contrainte de notre Karma, à la fois "expérienceur" de notre vie et de sa finitude, à la fois responsable de nos actes et de nos pensées tout en étant dirigés sur des voies prédéfinies. En ce sens aussi et sans concession notre Libre Arbitre personnel existe mais reste limité à nos "habitus" et à ceux d’autrui qui se présentent à nous, avec parfois des liens plus ou moins proches à prendre en compte, plus ou moins visibles ou plus généralement totalement imperceptibles. Sur ce dernier aspect les initiés disposent indubitablement d’une visibilité accrues, tout comme notre joueur d’Échecs professionnel ils savent anticiper, analyser et conceptualiser des stratégies et des tactiques existentielles pour autrui, ce que l’on appelle une mise en place de travaux à base de rituels, de modes de pensée et d’exercices à mettre en œuvre. En ce qui concerne le domaine de l’amour l’on parle plus précisément de travaux de "Magie Rouge".
L’aspect karmique de l’amour n’est pas à mettre de côté, il en est même la base principale du concept d’interaction et d’évolution, il apporte ce lien indéfectible qui déclenche face à autrui l’idéation que nous sommes nous-mêmes des humains par le biais de ce transfert qui développe cette "réflexion" de notre condition. Il génère la pensée de l’altérité avec les notions de différence, d’appartenance et de partage, il implique des choix dans ce partage et fixe des limites à celui-ci afin de créer l’autre notion fondamentale d’intégrité de la personne, c’est-à-dire d’individualité au sens noble du terme (a contrario de l’Ego qui demeure très réducteur). La rupture amoureuse devient alors une "opportunité karmique" au même titre que celui du rapprochement amoureux, elle fait d’ailleurs partie des deux facettes de la Loi d’Attraction (propre à l’amour) qui comporte aussi en elle une Loi inverse de Répulsion: d’un côté face l’ajout de liens qui rapprochent, de l’autre côté pile le délitement de ces liens, la rupture nécessaire à une certaine nouvelle libération. Il faut y voir ici un cycle vertueux et non une défaite, à chaque retour de liberté et d’isolation de l’individu après une rupture amoureuse apparaît un horizon dégagé pour recréer de nouveaux liens et ainsi évoluer, c’est un cycle, une révolution sur soi, en soi et avec les autres.
Il sera évident que le point de vue de l’initié, a fortiori celui d’un sorcier chaman comme ma pratique l’exprime, n’effacera pas la souffrance ou la douleur d’une rupture amoureuse, par contre cette connaissance de l’humain au sein de ses cycles évolutifs me permet d’ouvrir ces horizons nouveaux et de relancer le processus d’attraction en toute conscience pour que les personnes qui me contactent puissent passer le cap difficile de l’inertie de cet entre-deux douloureux, ce point sans attache et sans perspectives qui assombrit l’esprit et l’âme pour un temps. Le sujet étant éminemment complexe et surtout spécifique à chaque personnalité dans un contexte qui s’est tout autant, je vous convie à me joindre si vous avez des questions ou bien besoin d’aide pour sortir de l’ornière d’une rupture amoureuse et ainsi tourner la page avec la compréhension de la sagesse karmique que j’ai évoquée à mi-mot. Je vous dis à très bientôt, vous pouvez me téléphoner au 06.09.11.94.56 (numéro direct et non surtaxé) ou bien m’écrire en cliquant sur ma bannière ci-dessous pour ouvrir mon formulaire de contact sur mon site.
Jean-Pascal BRUNO