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Blog chaman ésotérisme

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Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

etat modifie de conscience

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Le sujet est vaste, souvent ignoré par notre mode de vie qui ne laisse que peu de choix ou de temps pour son étude et son apprentissage, le thème de la spiritualité reste encore à la marge des préoccupations de nos contemporains, surtout en Occident où la matérialité du monde se présente comme la seule alternative rationnelle à la réalité de celui-ci. Pour autant, et pour paraphraser André Malraux en d’autres de ses mots : "Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire au XXIe siècle." (1) Dans ce sens, et a contrario d’une certaine tendance actuelle, un revirement pourrait intervenir, peut-être en réaction à un monde déshumanisé, afin qu’un renouveau spirituel puisse émerger et s’établir en toute sagesse et sérénité pour en calmer les trop nombreux tourments et autres infernales désillusions mondialistes, voire aussi pour déjouer les délires transhumanistes en embuscade ou les hallucinants "désirs" de guerres…

Mais pour le profane, et même pour certains initiés : qu’est-ce donc que cette "spiritualité" dont on parle tant sans jamais oser en signifier clairement la véritable profondeur, ou l’altitude ? L’on ressent de suite que, de bas en haut, et inversement, à la manière d’un Hermès dans sa table (2), une dimension transparaît alors sur plusieurs niveaux au-delà du voile, du gouffre vers les sommets cette spiritualité aurait-elle justement la fonction initiatique d’un passage de l’un vers l’autre, ou bien de projection d’une vérité plus absolue que celle du commun des mortels ? Et justement, comment donc vouloir et pouvoir bien "s’équiper" pour une telle ascension en apparence si indiscernable ou si sensiblement hermétique ? Avant d’y accéder, il faut déjà comprendre un tant soit peu en quoi correspond "la spiritualité", ce que ce simple mot qui le désigne reflète de sens, mais aussi dans quelle direction il emportera celui qui s’y confronte et ce qu’il lui apportera. Effectivement, pour le profane la spiritualité sera telle une vision aussi vaporeuse qu’un brouillard sur une route de nuit, elle n’aura pas de correspondance tangible dans le quotidien pour spontanément s’affirmer avec un intérêt utile ou pragmatique, c’est qu’elle dépasse en effet cet aspect utilitaire accordé aux choses matérielles, elle ne s’en détache pourtant pas puisqu’elle explique cette même matérialité, celle de tous les possibles, en la transcendant.

La spiritualité sert donc de guide, c’est une expérience à la fois personnelle et intégralement universelle dans cette capacité à tout expliquer, dans cette accession à de multiples solutions autres que celles qui s’inscrivent dans un matérialisme pragmatique, ceci en dépassant ce dernier ou en le surmontant pour en avoir une hauteur de vue plus large, plus proche d’une vérité amplifiée par une sagesse bien plus éclairante. En d’autres mots la spiritualité permet d’accéder à une hauteur d’esprit qui s’apparente à une démultiplication de la conscience pour en dévoiler les liens intimes entre le soi et le monde, pour ainsi en trouver les chemins évolutifs les plus adaptés à la personne et s’y engager avec plénitude et sérénité. Il y a donc dans une juste démarche spirituelle la volonté pleine et assumée, non seulement de faire évoluer son esprit sur des horizons plus élevés et vastes, mais d’en percevoir clairement "les plans invisibles" qui s’en dégagent par les biais d’une révélation qui n’appartient qu’à soi. C’est aussi pour cette dernière raison qu’il est si difficile pour les uns et pour les autres d’en exposer une unique définition générique tant il n’y en a que de multiples et strictement personnelles qui façonnent chaque individualité dans sa propre recherche spirituelle, de ce fait y accéder c’est accéder à son véritable Soi, à une dimension plus haute de son Être, à son unification et à son édification.

Vouloir définir un "mode d’emploi" en ce qui concerne la spiritualité demeure tout aussi complexe car il existe une infinité de biais, tous intimement personnels et fonctions de l’histoire de chaque individu dans son propre contexte et entourage pour en trouver les bons chemins à emprunter singulièrement. Néanmoins, et de manière plus générale, une personne commence à s’intéresser à l’aspect spirituel de sa propre existence lorsqu’elle perçoit la nécessité d’en trouver un sens, rien de moins simple que de chercher un sens à sa vie, à tenter de comprendre ce qui a été entrepris par et pour soi-même, à se demander si l’instant ultime où l’on se pose la question n’est finalement pas déjà un début de conscientisation pour accéder au commencement d’une interrogation plus profonde, devenant elle-même sa propre dynamique de recherche, de simple curiosité ou semblant hasard l’on entreprend une quête de soi et du monde avec cette immense et vertigineuse vision qui s’ouvre soudain à l’esprit pour aller encore plus loin. Certes, tout le monde ne dispose pas de ce type d’automatisme naturel qui déclencherait, du jour au lendemain et sans vraiment prévenir, cette mystérieuse étincelle interrogeant au plus profond de soi, bien au contraire, ce sont encore une fois des circonstances personnelles qui occasionneront cette chance ou cette opportunité de s’engager sur cette voie d’ouverture d’esprit.

Ceci dit, la plupart du temps il n’y a pas de hasard, le regard que l’on se porte sur soi-même, c’est-à-dire cette "réflexion" au centre de son propre miroir, s’effectue toujours à un moment opportun, que ce soit durant une rencontre qui sèmera le germe de l’interrogation spirituelle, ou bien celui d’un évènement troublant s’avérant jouer le rôle d’un essentiel catalyseur… Parfois la prise de conscience commence par un accident apparemment futile ou de second ordre dans la vie de la personne, puis, par les méandres subtils qui forment les possibles chemins sur lesquels l’existence s’appuie, vient l’instant fugace d’une sorte d’interrogation qui illumine la conscience en lui désignant une autre direction plus élevée dans sa propre vie et celle des siens. Des circonstances spéciales peuvent intervenir dans ce sens où l’on a une intime et certaine conscience d’entrer dans une dimension spirituelle plus affirmée ou nouvelle, par exemple lorsqu’une maladie, un accident ou une circonstance autre du même acabit sont très clairement perçus comme une interruption de la routine quotidienne avec l’étrange sensation que la suite des événements n’est plus écrite comme on l’aurait pensé habituellement. De cette désorientation naît généralement la recherche induite d’une redirection intellectuelle et spirituelle très différente de la précédente période d’existence, suivant un élargissement de la conscience, le début d’une élévation spirituelle réelle qui perdurera pour affiner son objectif de recherche d’évolution.

Les initiés, sans vouloir les différentier de manière hautaine ou discriminatoire en regard des plus profanes d’entre nous, disposent de cette élévation spirituelle propre à leur donner par bien des aspects intéressants les meilleures directions à des fins d’évolution, ils ont eu, plus ou moins, de cette première étincelle révélatrice la vision de leur moi réel, c’est-à-dire de ce qu’ils sont sur plusieurs plans d’existence, en des dimensions dites spirituelles supérieures que l’on pourra d’ailleurs appeler sous d’autres termes plus adaptés (ange gardien, entité tutélaire, djinn personnel, etc…). Chacun, dans cette posture d’initié, dispose aussi du choix, celui de son libre arbitre qui n’est lui aussi rien d’autre qu’une initiation en soi, celle d’effectuer des rituels simples, comme la méditation et l’étude de textes sacrés ou bien des travaux plus complexes comportant des applications relatives à la magie naturelle ou à des cérémonials plus poussés et plus contraignants s’ils en ont la volonté de s’y engager. Certains, mais encore une fois c’est leur choix, iront jusqu’à modifier leur alimentation ou prendre certaines substances en vue d’expériences psychosensorielles leur apportant des réponses qu’ils n’arrivent pas forcément à obtenir par des voies plus normatives. Sur ce point je ne recommande nullement ici cette utilisation qui reste néanmoins celle que la plupart des chamans ont pu expérimenter durant des millénaires, mais nul n’est chaman qui veut et l’itinéraire des initiés de haute magie est assurément parsemé de terribles souffrances avant d’arriver à une quelconque extase véridique et significative…

Pour finir, comme le disait Paracelse (3) : "Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison", dans ce sens voyons aussi la spiritualité, la vraie, comme un soin de l’âme en sachant bien la doser, sans hasard, selon le besoin et la nécessité, forcément d’orientation karmique à ce niveau d’exercice infiniment complexe !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel


Note (1) : Propos rapporté par Brian Thompson dont Malraux lui aurait dit mot pour mot que le « XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas » au cours d’une interview donnée à Verrières-le-Buisson en 1972. Marlaux ayant rectifié en 1975 que : "On m’a fait dire que le XXIe siècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire."

Note (2) : En référence à la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste, voir le lien ici sur le blog

Note (3) : Paracelse (1493-1541), médecin, philosophe et alchimiste, mais aussi théologien laïc suisse.

 

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Confrontés chaque jour aux petits et grands chaos ordinaires de nos sociétés modernes, nos contemporains aspirent de plus en plus à se dégager d’un monde qui par bien des aspects leur semble sombrer peu à peu dans une indescriptible folie multiforme dont ils ne seraient plus véritablement les acteurs de leur propre vie mais plutôt devenus de simples objets employables et interchangeables perdus dans le vaste univers de la marchandisation, lequel controlé par des systèmes économiques et politiques qui seraient entièrement assujettis à ce culte du profit, à celui de la concurrence exacerbée et de la croissance forcenée à tous les étages. Il n’est donc pas surprenant de clairement constater qu’un mouvement inverse, basé sur une ouverture plus spirituelle, est actuellement en cours avec l’objectif affiché de revenir à des valeurs plus équilibrées, à des existences globalement plus en phase avec la Nature et dans un sens de partage positif plus altruiste. C’est surtout chez les jeunes que cette tendance est la plus visible, ce qui augure assurément d’un changement progressif des mentalités mais aussi finalement de l’ensemble du système même si le vieux monde voudra encore s’accrocher à ses anciens démons puisant leurs forces dans ce déséquilibre mental et sociétal instauré jusqu’ici et en cours depuis le début des civilisations avec comme point d’orgue notre siècle techno-scientiste finalement si chaotique et violent qu’il ne correspond plus à aucune attente réelle, à aucune volonté sensée d’aller encore plus loin dans l’accélération de cette folie.

Nul besoin de revenir sur la longue liste des très problématiques défis majeurs de notre époque, chaque ligne qui la constitue est un terrible danger potentiel, chaque mot de cette liste entraine un écocide ou même un génocide dans une partie du monde soumis à la guerre ou à l’indigence provoquée par les uns sur les autres. Tout ceci nous le savons parfaitement aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous cacher derrière notre ignorance, celle de ne pas savoir alors que nous sommes sans cesse massivement informés à chaque seconde des moindres évènements sur toute la planète. Bien entendu le danger vient aussi de cette surabondance d’informations qui nous submerge, de la réalité des faits parfois (souvent) tronqués ou complètement déformés par certains afin d’en tirer soit un profit quelconque soit un destructeur pouvoir éphémère sur autrui. Mais tôt ou tard la Vérité surgit et les esprits s’éclairent plus durablement sous un nouveau jour, et c’est, depuis quelque temps déjà, un constat avéré de voir la grande majorité des populations du globe prendre enfin pleinement conscience de ces maux dont nous avons laissé envahir chaque parcelle de notre espace viable mais aussi de notre temps de vie, lequel reste néanmoins compté si l’on en juge des quelques minutes symboliques restantes sur ladite "l’Horloge de l’Apocalypse" (1), à bien considérer que même si elle ne représente forcément qu’une construction intellectuelle totalement subjective au départ, elle n’en reste pas moins une réalité fondamentale de plus en plus concrète et bien visible par ailleurs partout où notre regard se porte.

Spirituellement, puisque le mot est lâché, la perception d’une (r)évolution assez radicale est en cours, elle se caractérise par une prise de conscience existentielle qui pose plus de questions qu’elle n’y répond actuellement pour ceux qui viennent de s’éveiller, elle pousse chaque individu à se positionner non plus comme un centre dans le monde mais comme un point parmi tant d’autres reliés entre eux par les mêmes valeurs, par les mêmes ambitions de partage à la fois de cette ouverture d’esprit mais aussi de partage de connaissances. Rien n’a jamais strictement opposé la science à ésotérisme, l’une n’est que le reflet matérialiste et visible d’une réalité que l’autre conçoit à un niveau plus éthéré et moins accessible aux sens communs et aux instruments scientifiques, ainsi, et c’est une réalité corroborée par les faits, cette science en est arrivée aux limites extrêmes de la matière, elle frôle de plus en plus les portes quantiques des niveaux d’énergie de l’éther sans pouvoir néanmoins les franchir avec ses appareillages. Les initiés savent depuis bien longtemps que l’outil le plus performant et le seul qui soit dans cet interstice entre la matière et d’autres niveaux plus subtils reste l’Humain, sa grande capacité à transcender l'espace et le temps, son extraordinaire potentialité à dépasser toutes les limites s’il se place dans des états de conscience modifiée pour y parvenir, ce qu’aucun autre appareillage industriel n’arrivera à réaliser aussi bien et aussi loin en précision et en portée.

Dans ce sens, parler d’une époque dans laquelle nous entrons avec une nouvelle vision de la réalité, plus ouverte et véritable, semble apporter une plus grande compréhension du monde dans lequel nous vivons mais aussi et surtout une nouvelle manière d’appréhender la place de l’individu dans un tout, notre place à tous dans l’univers et par conséquent redéfinir le paradigme même du sens de la vie avec un nouveau corpus de paramètres plus proches d’une vérité existentielle universelle. À l’inverse aussi des forces contraires sont incroyablement à la manoeuvre pour s’opposer à cette vision transcendantale propre à l’humain, elles sont d’une tout autre nature basée sur une technicité faussement hybride, prête à vouloir parasiter l’humain dans sa propre perception, assidument dans une direction "transhumaniste", mot trompeur, où l’homme devient lui-même non plus sont propre instrument mais le support instrumental de la machine, de cette artificialisation du réel par "l’image déformée de la réalité", de la copie mimétique, du clonage numérique des attitudes humaines, d’un transfert vers la matière inerte de l’humain a contrario de sa libération de la matière pour la dépasser. Le progrès tel qu’il se présente est l’antithèse d’une ouverture, il se présente comme une intelligence malfaisante jouant contre l’intelligence humaine en tentant de phagocyter son mental, son attention et sa capacité de concentration, en deux mots : son ouverture d’esprit créatif et critique.

Un ésotérisme 2.0, dont découlerait un néo-chamanisme plus adapté à cette nouvelle menace de "faux progrès", serait lui-même basé sur des rituels autrement plus ciblés ou réajustés avec des travaux de magie comportant in situ cette notion de risque existentiel que nous fait courir le transhumanisme pour le combattre à la source et protéger l’humain de ce qui n’est rien d’autre qu’une involution dans la matière et le matérialisme, à comparer à une sorte de religion de la matière. Ce transhumanisme néfaste ne propose rien d’autre comme dogme que l’enfermement dans un scientisme ayant la forme d’un dictat de la pensée axée sur une réduction comportementale, encadrée dans des normes bornées, dans des algorithmes de formatage de l’intelligence naturelle au profit d’une intelligence purement artificielle… J’ai déjà parlé du danger de l’IA dans cet article si besoin pour mieux cerner l’ampleur du problème qui se joue actuellement de nous et peut-être dans le futur si nous n’agissons pas avant. Concevoir des magies plus holistiques, c’est-à-dire plus globales en prenant en compte la sournoise et maline menace de l’IA ainsi que celle plus générale du transhumanisme rampant qui l’accompagne, devient une nécessité pour tout praticien éclairé d’en saisir à la fois l’urgence dans son exercice mais aussi dans sa capacité à en expliquer les ravages à ceux qui disposent de cette conscience qu’un avenir désirable ne peut passer que par une évolution de l’humain en ce qu’il est intrinsèquement et non en dissipant son esprit par des subterfuges artificiels, tels des appareillages de virtualisation ou autres puces informatiques implantées…

La véritable "mise à jour" de l’humain passera plutôt par sa légitime volonté de dépassement et l’ouverture naturelle de sa propre conscience et non par l’intrusion d’un système informatique annexe dans sa chair pour lui dicter ses pensées et les formater dans une direction unique, forcément réductrice et amorphe comme le silicone. Elaborer un néo-chamanisme ce n’est évidemment pas renoncer aux Grandes Lois universelles, bien au contraire c’est aller dans le sens d’une accélération de cette conscientisation du monde qui est déjà en cours, de ce que certains appellent la "reliance" à d’autres réalités, non à celles de systèmes artificiels invasifs, à celles nous entourent de manière invisible rendus accessibles par une évolution déjà en cours, une accession à un degré supérieur de l’esprit, ceci en accord avec cette pluralité de mondes plus vastes nous environnant, s’ouvrant à nous et se présentant pour chacun le moment venu au terme d’une réelle prise de conscience plus globale. Certains manuscrits de la bibliothèque de Nag Hammadi (2) nous avaient déjà bien avant avertis de la puissance aveugle de ces Archontes dirigeant indument la matière, ils sont actuellement à l’oeuvre plus que jamais pour nous inféoder à celle-ci dans un ultime sursaut de "Luci-dité" en espérant nous tromper par de fausses promesses, par de faux espoirs de progrès, d’intelligences et de pouvoirs sur les éléments, sachons dès aujourd’hui démasquer leurs plans pour éviter cet avenir irradié et non radieux comme ils cherchent à nous le faire entendre et croire… Les néo-chamans sont d’ores et déjà à l’affût de leurs infâmes manigances, nous saurons prouver que leur rayonnement provient d’une fausse lumière déchue pour pleinement le déjouer et entrer dans une nouvelle ère où ils n’auront plus leur place. N'hésitez-pas à me contacter pour plus d'informations ou si vous avez besoin de travaux de magie et de ces rituels 2.0 !

Jean-Pascal BRUNO, chaman professionnel

 


(1) L’horloge de la fin du monde ou horloge de l'Apocalypse ("Doomsday Clock" en anglais) est une horloge conceptuelle créée en 1947, peu de temps après le début de la guerre froide, et mise à jour régulièrement depuis par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l'université de Chicago, sur laquelle « minuit » représente la fin du monde, l'apocalypse. Depuis 2007, l'horloge prend également en considération les perturbations dues … à de « nouveaux développements dans les sciences du vivant qui pourraient infliger des dommages irrévocables », c'est-à-dire les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc…) - dixit Wikipédia

(2) La bibliothèque de Nag Hammadi est un ensemble de douze codex de papyrus reliés en cuir, et partie d'un treizième (un traité en huit folios), du milieu du IVe siècle. … Ces codex (les plus anciens connus), contiennent une cinquantaine de traités en copte, traductions de textes écrits initialement en grec ancien. Ils datent vraisemblablement du IIe au IIIe siècle. La majorité sont des écrits dits gnostiques, mais on trouve également trois textes de la tradition hermétique, dans la lignée du Corpus Hermeticum, et une traduction partielle de La République de Platon. La plupart de ces textes n'étaient pas connus par ailleurs, ou seulement de façon fragmentaire. - dixit Wikipédia

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Ceux qui ont lu les ouvrages de Carlos Castaneda savent qu’il existe deux catégories de sorciers : les "rêveurs" et les "traqueurs". Il peut être important de déterminer si vous êtes sorcier ou pas, chaman ou pas, et dans quelle catégorie vous vous trouvez et si vous avez plutôt des dispositions pour pratiquer le "rêve" ou la "traque". C’est pour tenter de vous éclairer et de vous guider que j’aborde ce sujet. Revenons à la tradition : pour les sorciers-chamans cette initiation les conduit à résoudre des problèmes techniques et philosophiques, mais aussi à faire un certain nombre d’expériences et de découvertes. Parmi ces découvertes, les anciens sorciers-chamans prennent conscience que le monde dans lequel nous vivons n’est qu’une perception partielle et brouillée de la réalité. Celle-ci déformée et souvent occultée par nos systèmes de croyances dus à notre éducation et notre auto asservissement ainsi qu’à notre domestication. Ceci nous empêche d’accéder à la perception et à la connaissance intuitive de la réalité illusoire. Ainsi, le monde regroupe de nombreuses interprétations de la réalité et nous autres humains, conditionnés par nos sens et notre culture, nous n’en percevons que des fragments, nous ne voyons, entendons, touchons la réalité que dans les limites d’une "bande passante", et tout ce qui se passe en dehors de cette bande de perception nous est inaccessible… en temps normal !

Les anciens sorciers-chamans, par certaines pratiques et développements de talents personnels, finissent par percevoir quelques-uns des aspects de ces réalités au-delà de nos perceptions habituelles. Notamment, ils perçoivent autour des êtres humains des entités et des forces dont les variations d’énergie ou de densité peuvent renseigner sur l’état physique, émotionnel et psychique de la personne et avec lesquelles ils peuvent entrer en interaction. Ceci en fait la "faculté de voir" qui représente donc un des premiers acquis des anciens sorciers, et une entité peut tout aussi bien leur apparaître sous sa forme physique que sous sa forme "énergétique" selon la manière dont ils règlent leur perception. Bien sûr, la forme énergétique qui nous entoure rappelle la notion orientale de l’aura, mais acceptons comme plutôt rassurant que cette perception soit commune à une grande majorité de traditions. En approfondissant leur faculté de voir, les sorciers découvrent que les liens qui composent cette enveloppe énergétique sont reliés entre eux à une dizaine de centimètres du corps, dans ce que la tradition chamanique Toltèque par exemple appelle le "point d’assemblage". Ils découvrent enfin que l’univers entier est traversé de fibres d’énergie, regroupées entre elles pour former des lignes, à la manière de câbles de téléphones. Et le point d’assemblage du corps d’énergie des êtres vivants est lui-même connecté à certaines de ces lignes. D’après leurs découvertes, c’est en étant branché sur un nombre limité de ces lignes que l’humanité partage sa façon de voir le monde.

En somme, nous percevons à peu près tous le monde qui nous entoure de la même manière, aussi bien selon nos sens physiques que psychiques, parce que nous sommes branchés sur les mêmes canalisations d’énergie. Nos sorciers découvrent alors que lorsqu’ils se mettent en état de percevoir ces énergies autour des êtres, lorsqu’ils développent la capacité de "voir", leur point d’assemblage se déplace et accroche d’autres lignes d’énergie, transformant ainsi leur perception du monde. C’est là que se situent l’art de "rêver" et celui de "traquer". Parmi les personnes que vous connaissez, il y en a surement dont vous vous apercevez qu’elles ont un don, par exemple pour toujours se sortir des pires situations, de toujours retomber sur leurs pieds, de toujours être à l’aise en toutes circonstances, de ne jamais sembler être affectées par ce qui leur arrive, d’anticiper le déroulement des événements avec précision et raison, enfin, tout un ensemble de choses qui font qu’elles peuvent mieux vivre certains événements que vous ou d’autres personnes. Ce don, d’après les anciens sorciers, est lié à leur faculté de modifier légèrement la position de leur point d’assemblage et de contourner les obstacles, soit pour sortir d’une situation, soit pour poursuivre leur projet sans être gênées. Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à une difficulté relationnelle et que nous trouvons soudainement l’attitude ou l’action qui retourne la situation et désamorce les tensions, nous avons légèrement déplacé notre point d’assemblage et accroché une petite ligne d’énergie sur laquelle nous avons puisé la force et l’idée de la réaction la plus adaptée.

Évidemment, on peut aussi se retrouver dans une position pire parce qu’on n’a pas accroché la bonne ligne, mais c’est là que le sorcier se différencie fondamentalement de l’homme ordinaire : il est un guerrier qui a le talent d’accrocher les bonne lignes. Rêver ou traquer sont donc deux modes de gestion de la position du point d’assemblage, et d’après les anciens chamans, ce sont les deux seuls modes qui existent. En effet, nos anciens sorciers se rendent compte que certains d’entre eux parviennent à déplacer de manière importante leur point d’assemblage, et donc d’accrocher des lignes d’énergie d’autant plus éloignées de celles sur lesquelles nous sommes connectés en temps ordinaire. Cette faculté est celle des "traqueurs", personnes qui ont une immense capacité d’adaptation, qui sont douées pour la comédie, qui ont les bons réflexes, qui sont capables aussi bien d’attirer tous les regards que de passer totalement inaperçues. L’art de la "traque" consiste donc à maîtriser le déplacement du point d’assemblage pour s’adapter au mieux (en suivant les signes que certains relient à la notion de synchronicités) aux circonstances mouvantes de notre environnement.

Le rêveur n’a pas la même souplesse de déplacement du point d’assemblage que le traqueur, mais il possède la capacité de le fixer durablement dans une position. Ainsi, si le traqueur peut accrocher assez facilement d’autres "réalités" du monde, il n’a guère de talent pour les explorer sur une longue période. Le traqueur va et vient entre plusieurs positions, entre différentes perceptions, mais éprouve de la difficulté à se fixer sur une de ces lignes d’énergie. Le rêveur ne parviendra pas facilement à déplacer de manière importante son point d’assemblage, mais il pourra le maintenir sur une ligne pendant un temps suffisant pour explorer ce monde différent et même y œuvrer. Dans notre monde commun, nous pouvons illustrer la différence entre le traqueur et le rêveur en assimilant le traqueur à un comédien, une personne douée pour le paraître (ou le "disparaître") et le rêveur à un artiste compositeur, un peintre par exemple, qui doit avoir à l’avance une idée précise et "en profondeur" de l’œuvre qu’il doit réaliser. Le traqueur a besoin d’être encadré pour donner très vite ce qu’il a de meilleur, comme un comédien qui se donne à fond sur une prise de vue, le rêveur s’isole et travaille sur du long terme, construisant patiemment sont chef d’œuvre. Tout ceci peut paraître bien abstrait, et pourtant les sorciers le mettent en application de manière très pratique dans leur art. Le sorcier traqueur est aussi capable d’entrainer les autres dans ses "états modifiés de conscience" et de leur faire partager ses perceptions d’autres réalités. Mais c’est le rêveur qui a les plus fortes capacités à influencer les autres en les maintenant accrochés sur d’autres lignes d’énergie.

Dans le monde de la magie et de la sorcellerie, le traqueur sera par exemple voyant, travaillant avec des cartes ou des supports, captant de manière subite des informations inaccessibles au commun des humains. Il pourra aussi être chaman guérisseur, se déplaçant avec aisance dans le monde des esprits et déployant tous ses talents de négociateur pour atteindre son but. Le sorcier rêveur pourra aussi être voyant, mais sur un autre mode, qui s’apparente plus à la médiumnité. Il aura une vision de l’avenir non pas par flash, mais par une sorte de connaissance intuitive et profonde. Ce sera par exemple un "dormeur", sorcier qui résout les questions qu’on lui pose en état de sommeil, parcourt le passé ou le futur de manière à bien comprendre l’enchaînement des événements, et prodigue ses conseils à son réveil, de manière précise et selon un plan structuré. Il sera plutôt contemplatif, s’absentant de longues périodes pour explorer les autres réalités et en rapporter des savoirs, comme les vertus thérapeutiques d’une plante. Le chaman rêveur n’est pas aussi à l’aise pour l’action que son collègue traqueur, mais il le dépasse en connaissance. Évidemment, l’idéal du sorcier est d’allier les talents du traqueur et du dormeur, capacité extrêmement rare, propre à certains sorciers-chamans, et qui exige de toute manière un travail acharné et constant. Mais pour l’homme ordinaire, pouvoir découvrir qu’on est plutôt traqueur ou plutôt rêveur, dans le sens que les sorciers donnent à ces mots, c’est entrevoir une meilleure exploitation de son énergie et de ses talents et aussi mieux accepter nos limitations. Attention toutefois, car la pratique de la traque ou du rêve n’est pas sans danger, comme la sorcellerie ou le chamanisme.

Dans notre société moderne, au contraire des sociétés amérindiennes par exemple, nous avons développé une forte nécessité de nous conformer à une "norme", celle du monde commun, qui est accessible grâce aux lignes d’énergie auxquels notre point d’assemblage est communément accroché. Ainsi, si dans certaines cultures il y a une place pour les personnes qui sont accrochées à d’autres lignes et perçoivent le monde différemment, le fait de vivre dans une autre réalité est très handicapant dans le monde occidental moderne. La schizophrénie, par exemple, pourrait bien être la conséquence d’un trop important déplacement du point d’assemblage par rapport à la position commune. La perception d’autres entités, d’autres personnes, le fait d’entendre des voix sont des concepts de sorciers-chamans, l’indice d’un traqueur qui se serait perdu dans des réalités trop éloignées de la norme humaine et ne pourrait plus faire le chemin de retour. De même, si un rêveur accroche définitivement une autre réalité, il finira par se retrouver isolé dans une bulle contemplative, vivant des expériences impossibles à partager avec ses proches, qui l’excluront de fait de la société. Pratiquer la "traque" ou le "rêve" au sens des anciens sorciers n’est pas un amusement sans conséquence. C’est une discipline qui apporte sans aucun doute des pouvoirs et des savoirs, mais ce n’est pas sans risque. À quoi cela sert-il, en effet, d’accéder à des savoirs étendus si on finit par quitter le monde commun et qu’on se trouve dans l’incapacité de les partager ou de les mettre en application ?

Les pratiques de la traque et du rêve ne sont toutefois pas interdites à l’homme ordinaire, car comme je le mentionnais plus haut, nous déplaçons tous notre point d’assemblage en permanence, mais dans de petites amplitudes et en revenant régulièrement et automatiquement à la position "normale". En contrôlant nos émotions, nos sentiments, et en maîtrisant notre psychisme, nous pouvons avec une certaine sécurité faire l’expérience des "états de conscience modifiée". Le champ des expériences liées à la traque et au rêve est bien évidemment infini, et peut vous mener à la rencontre de vous-même et des autres sous un jour tout à fait nouveau. Reste à savoir ensuite ce qu’on doit en faire… Si vous avez des questions sur cet article, n'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus ou vous pouvez aussi bien évidemment directement lire les ouvrages de Carlos Castaneda !
 

Jean-Pascal Bruno, chaman professionnel

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