Qu’est-ce que le vaudou ?
Etymologiquement d’abord, le mot vient d’Afrique de l’ouest, Dahomet, le Fon langue dans laquelle vodoun signifie esprit.
C’est donc une religion animiste,qui allie les dieux ,les esprits et les forces de la nature à mi chemin entre le chamanisme et nos religions modernes.
Cette religion existe toujours en Afrique de l’ouest de même structure, avec des dénominations similaires et des pratiques identiques
Il est certain qu’à l’epoque de l’esclavage ce -peuple ait fourni l’inspiration au culte haïtien.
L’animisme africain, avec le dieu suprême Mawo et les puissances intermédiaires entre lui et les humains, s’enrichit des representations des personnages de la religion catholique.
Le vaudou actuel est basé sur un rituel aux litanies chrétiennes dont les significations sont souvent méconnues.
Le vaudou est un culte qui puise sa vigueur aux sources du temps. Certains le font dériver même de la religion hébraïque, d’autres d’Asie Mineure ou meme de de Crête, c’est une religion dansée.
Au rythme de trois tambours rituels, invoqués par le prêtre (houngan) ou la prêtresses (mambo), surgissent les loas (esprits). Qui se manifestent en possédant dans le corps des initiés .On dit qu’ils les chevauchent ils les chevauchent.
La liturgie vodou ne comporte pas de rituels rigides,de hierarchies ni de dogmes auxquels devraient se soumettre les houngans.
Chaque prêtre est maître en son domaine tout en suivant la tradition. Mais la richesse du vodou est telle que certains chefs de confrérie peuvent y apporter des éléments spectaculaires de mise en scène.
La science théologique de houngans se transmet d’âge en âge par tradition orale. La langue utilisée est le Fon en Haïti, le yomba à Cuba.Les houngans désigneraient l’âme universelle par l’invocation asiatique Nam.
Il faut plusieurs années d’initiation et une grande vigueur pour être mambo oû houngan. Des échelons initiatiques d’ accéder à ce titre
Le Houngan est responsable du houmfort (le sanctuaire).
D’abord le houngue Nikon, l’aide le plus direct, il remplace son chef si ce dernier est possédé.Ìl lance les chants et les arrête. Cet aide peut être une femme, la reine-chanterelle.
Toute les fonctions religieuses vodou sont ouvertes aux deux sexes.
Le la-place, maître des cérémonies, armé d’une machette tournoyant au-dessus de sa tête ouvre les processions, salue les loas- les hounsi, après avoir passé les dificiles rites d’initiation, assistent le houngan et la mambo.
Les tambourinaires, très rarement « possedés », accompagnent de leurs rythmes et variations le déroulement des cérémonies.
Tout ce monde forme une sorte de grande famille qui aide et peut être aidée si besoin en est par le prêtre, lui-même en communication directe avec les esprits.
A suivre…