téléphonez au 06.09.11.94.56 (appel non surtaxé)
On aura beau dire, à notre époque le simple quidam se sera tout de même senti un peu magicien depuis la sortie d'Harry Potter bien qu'il ne sache finalement strictement rien des véritables rituels et autres lois ésotériques qui régissent notre monde d'ici-bas, et bien au-delà… Pourtant la vulgarisation cinématographique, sans qu'elle apporte néanmoins plus de clarté dans la véritable pratique (bien au contraire) aura su assez bien entrouvrir les portes romancées de cet univers secret et complexe aux plus profanes, avec effectivement l'attrait de belles images et de jolies histoires parfois mêlées d'un suspens terrifiant parfaitement entretenu pour marquer les esprits aisés à distraire. Mais l'arbre cachant la forêt, dans la réalité les dangers sont légion, non seulement pour ceux qui s'aventurent en territoire inconnu, pensant faire apparaitre des entités fabuleuses et gentilles avec leurs petites baguettes magiques de bois, mais aussi pour ceux qui cherchent des praticiens dans le but de leur soumettre leurs trop difficiles questions existentielles ou leurs problèmes quotidiens trop lourds à porter et à résoudre. Le fossé est en effet abyssal entre l'illusion créée par une vision onirique de la magie et sa rude et stricte pratique qui ne pardonne absolument pas, ni au trop naïf qui y verrait un exutoire simple et facile, ni au trop ambitieux qui en exigerait ou rechercherait avidement un pouvoir exubérant, une gloire personnelle démesurée et toute la richesse du monde…
La réalité ésotérique de l'occultisme (ou plus généralement de l'herméneutique des codes magiques) se place dans une sorte de très astucieux "juste équilibre secret" au sens très précis que tout écart sera irrémédiablement sanctionné, que toute erreur aura des répercutions incalculables pour celui qui n'entrevoit que sa propre personne dans l'exercice de son art, car s'en est un, celui de constamment jongler au bord du précipice, entre d'un côté une dimension infernale qui n'attend qu'une petite baisse vibratoire pour dévorer l'apprenti sorcier maladroit ou trop orgueilleux, de l'autre l'extrême rigidité d'entités supérieures garantes du bon fonctionnement des rouages de l'ensemble de l'univers ne laissant légitimement pas celui ou celle qui s'élève un peu trop afin qu'il ne se désintègre pas dans ce flux irradiant de vérités impossibles à regarder en face, et encore moins à comprendre… N'oublions pas que notre dimension terrestre se trouve à ce redoutable carrefour, où, pour pouvoir l'emprunter, il faut avoir le bon "véhicule" (moyen pour progresser spirituellement) mais aussi en reconnaître les orientations pour ne pas se tromper de direction sur sa propre voie karmique à suivre. N'est pas maître en la matière qui le veut seulement.
De fait, certains se définissent sorciers, ce qui d'ailleurs et en ce sens reste assez peu explicite et troublant puisqu'il en existe de nombreux ordres qui pratiquent assurément dans des directions différentes, voire opposées, à savoir, du zénith au nadir : pour le bien (d'orientation néguentropique et altruiste) ou inversement pour le chaos (résolument tourné vers l'entropie du monde, et pour soi-même). Une multitude de variations ou de niveaux peuvent aussi coexister de manières complémentaires avec des capacités et connaissances tout aussi diverses qu'habituellement et plus anciennement cloisonnées dans des catégories de pratiques bien définies, ce qui constitue finalement de nos jours un très large éventail de types de praticiens. Faut-il d'ailleurs nommer par le même vocable de "sorcier" le druide, le mage, le démoniste, le nécromancien, le théurge, le chaman, ou pire, le simple marabout ? Dans la langue triviale du profane tous ces sorciers se confondent aisément et c'est ici un danger que de ne pas savoir les différentier avec soin ou avec sagesse si l'on en possède un tant soit peu car il en faut pour ne pas se faire duper par certains de ces sorciers qui peuvent parfois dissimuler leurs réelles capacités de nuisance avec une trop habile gouaille mêlée à une fausse culture piochée au hasard dans les écritures dites saintes. Il faudrait même d'autant plus se méfier qu'un sorcier ose trop ostentoirement revendiquer sa pratique magique au nom d'un Dieu, d'un saint ou d'un prophète, sachant qu'alors il dissimule assurément sa vraie nature puisqu'il "mélange" (principe satanique "solve") ce qu'il est coutume d'appeler le bon grain de l'ivraie.
Dans cette perspective de mise en garde, le plus dangereux de tous mais aussi le plus dissimulateur de tous sera celui qui s'intitule avec exubérance comme "marabout", souvent avec l'attribut de "Chérif" (descendant direct de Mahomet… ou avec le titre honorifique de "sidi" ou maître) car l'on ne pourra y voir qu'une double et sournoise traitrise : premièrement celle d'exercer (si c'est le cas) en dehors de ses terres coraniques sacrées (où loin de la proximité de sa mosquée qui aurait permis qu'il soit probablement un érudit religieux rattaché officiellement à ce lieu) ce qui d'emblée laissera apparaitre un doute réel s'il exerce dans nos contrées en dehors d'édifices strictement consacrés à l'Islam, puisque c'est sa religion d'appartenance; secondairement mais pas des moindres : la pratique de la magie est durement réprouvée par le Coran, par conséquent un sorcier "marabout" qui proposerait des sorts, des envoûtements, inversement des désenvoûtements ou diverses potions peu orthodoxes, serait en totale disgrâce au regard de sa propre religion, ce qui ne serait pas du tout bon signe si en plus il "tentait d'aider" une clientèle d'une autre confession religieuse. Dans ce contexte précis, le marabout ne pourra être qu'un charlatan, un homme de peu de foi et certainement soit un inculte des écritures dont il se revendique, soit un faussaire de celles-ci dans sa pratique, avec comme autre revers celui de corrompre indirectement toutes les personnes qu'il côtoie dans son exercice en prêchant une parole dissolue et tordue, donc parfaitement négative et terriblement nuisible…
Notons enfin que le terme arabe initial pour marabout est "mrabet", c'est-à-dire "soldat", un soldat forcément rattaché exclusivement au dogme de son pays ou de sa contrée islamique, et donc une sorte de mercenaire religieux qui tentera un prosélytisme forcené sur toute personne l'approchant puisque c'est son rôle que de vaincre les autres religions et de chercher à convertir de force s'il le faut. Même si d'apparence dans son discours le marabout, qui s'est présenté comme tel, n'apparait pas pour ce qu'il est, c'est qu'il est d'autant plus dangereux dans la dissimulation de ses intentions véritables : convertir et nuire aux autres dogmes, utiliser la tentation d'un discours faussé pour arriver à toutes ses fins. À l'opposé de cette démarche se situe le chaman qui respecte humblement et sereinement chaque homme et voit en lui le fruit de la mère Nature, de Gaïa la Terre dans son ensemble sans dissociation de dogme puisque c'est à l'Humain qu'il parle, aux forces telluriques et aux entités des esprits de ces mêmes ancêtres humains qui pourront venir en aide à qui le demande instamment.
Le chaman n'est pas un soldat, c'est un "medecin-man", un soigneur des maux du corps et de l'esprit, un éveilleur spirituel puissant qui apporte une sagesse d'ordre holistique à ceux qui la recherchent et qui grâce à lui la trouve le plus souvent par son intermédiaire au plus profond de leur âme et sans en être forcé par d'autre volonté que la leur propre. Chaman et marabout sont donc plus que différents, ils s'opposent assurément dans la conception même de leur expérience, de leur pratique et de leur savoir : pour l'un, véritables Connaissances ancêstrales de portée universelle, positive et altruiste, pour l'autre une trahison des écritures qu'il déclame sans en comprendre ni la portée ni le sens, ceci au seul profit de vouloir duper celui qui vient à lui pour demander de l'aide mais qui sera au contraire corrompu par tant de malice et de fausseté. Le marabout est effectivement un sorcier, si l'on veut lui attribuer ce terme générique, mais avec un adjectif qui le définit bien mieux : un "sorcier nuisible", à ne pas côtoyer !
Dans le cadre de mon activité professionnelle ou bien si vous avez des questions sur le thème de cet article (ou d'un autre, voir la liste sur la colonne de droite du blog), vous pouvez me contacter ci-dessous très facilement. À très bientôt !
Jean-Pascal BRUNO, chaman professionnel.
téléphonez au 06.09.11.94.56 (appel non surtaxé)