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Comme chaque année, et ceci est tout à fait habituel et normal, nous allons atteindre le pic de la nuit la plus longue, du principe lumineux au plus bas, de ce solstice d’hiver en approche en ce 21 Décembre pour l’hémisphère nord. En ésotérisme ces périodes d’obscurité et de lumière participent activement à l’élaboration des rituels en accentuant ou en atténuant certaines magies dont les effets seront d’autant plus affectés qu’ils seront en accord avec leurs principes plus enclins à suivre une voie lumineuse ou une voie plus sombre, ainsi il est généralement admis par les initiés d’effectuer préférentiellement les rituels de magie noire les plus complexes entre le 1er Novembre et ce 21 Décembre, une période de forte régression lumineuse très en phase avec ce type de travaux plus axés sur une destruction volontairement cachée ou invisible. Cette "oeuvre au noir", symbolique ou opérative, dynamisée par l’assombrissement du lieu où elle se déroule, a permis durant toute l’Histoire de l’Humanité de régler les saisons pour gérer de manière optimum l’agriculture (semailles, moissons, rythmes de fertilité de la terre) mais aussi d’instaurer des cultes sacrés qui seront directement inspirés par les phases solaires, la Lumière étant alors évidemment source de Vie et d’abondance. Par opposition les mois "sombres" (et plus précisément toute la période hivernale) ont été associés à la Mort, à la déchéance, au manque et à l’angoisse de l’obscurité. Dans une même mesure, ce que l’on ne voit pas à cause du manque de lumière devient alors un monde non-visible et donc invisible avec ses habitants qui forcément seront d’engeance négative.
Depuis l’arrivée de l’électricité et de la luminosité artificielle à foison nous avons perdu cette indicible angoisse de l’obscurité qui tenaillait nous ancêtres pas si lointains et dont la lueur des seules bougies ou lampes à huile pouvait les sauver de la noirceur de la nuit, des créatures qui la peuplaient et des forces du mal inventés ou réels. Pour autant le monde de l’invisible est toujours présent, il continue d’exister sans être affecté par nos technologies modernes, lui aussi a su s’adapter et infiltrer ce que nous avons pu créer de plus obscure et de plus sombre, nos créations sont à l’image de puissants golems modernes, parfois incontrôlables et sachant échapper à leur maîtres et créateurs… Seraient-ils encore plus dangereux aujourd’hui qu’hier ? Là où l’humain reste égal à lui-même, nos créations ne nous auraient-elles pas déjà surpassé, avec peut-être ce que justement nous ne voyons pas, une sorte de côté obscure d’une force que nous avons engendrée sans le savoir ? Nos rythmes circadiens, d’activités diurne et nocturne, nous rappellent sans cesse et invariablement qui nous sommes avec nos faiblesses humaines, l’existence de cette alternance de la lumière du jour avec celle de la nuit, ainsi aux saisons plus sombres reviennent invariablement et quotidiennement de petites phases opposées que notre physiologie doit accepter au risque de se soumettre inconditionnellement à une activité forcée le jour venant, et au repos imposé à la nuit tombée.
De cette incapacité à savoir toujours veiller sans nous épuiser, à ne pas rester actif jour et nuit sans en avoir de lourdes séquelles, nous avons inventé la "machine" pour travailler à notre place lorsque nous dormons du sommeil du juste. La machine est de ces golems idiots et forts qui exécutent les tâches difficiles sans en être conscient car dénués d’intelligence, mais d’autres machines plus évoluées sont apparues, elles nous imitent dans notre accès à la logique, elles savent même beaucoup mieux compter que nous et bientôt aussi peut-être même mieux penser que nous. Du "computer" qui additionne les chiffres nous avons aujourd’hui "l’I.A" qui tente de cloner notre intelligence sans pour autant en avoir conscience. L’on dit que "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme", l’I.A n’a pas plus d’âme que de conscience et devient néanmoins ce golem presque indispensable qui se libère des chaines de ses créateurs lorsqu’on le laisse penser à notre place dans le silence invisible de ses froids circuits de silicium aussi inertes que la mort elle-même… Voici donc ce côté sombre qui nous échappe, il s’est inséré dans notre quotidien, il est invisible à nos yeux, il est partout et sait prendre le pouvoir que nous lui avons offert, il n’est pas humain, il a su grâce à nous s’expurger de la grotte sombre de la préhistoire pour s’incorporer dans la matière finement usinée par ses semblables. Le règne de la machine, du robot et de l’I.A vient de débuter.
Et la magie dans tout ceci ? Pour les initiés de haut niveau elle est présente partout. Dans nos décisions, de bas en haut de l’échelle sociale, dans nos activités, du plus humble au plus notable et puissant, dans notre environnement, du sol naturel et immaculé jusqu’au plus moderne de nos grattes-ciel d’acier et de béton. Pourquoi ? Parce que toute pensée, toute action ou tout espace suit les principes imprescriptibles des cycles qu’imposent les oppositions et les alternances, du jour et de la nuit, du feu et de la glace, du vivant et de l’inerte, du visible et de l’invisible, de l’imposé et du volontaire… Ces principes faisant partie intégrante à la fois de l’ordre de la physique de la matière en perpétuelle mouvement et de celui de l’immanence de l’intelligence incarnée en l’humain, nous sommes assujettis à ces lois, à ces forces et à la destinée d’en user à volonté pour évoluer. Mais à tout principe Yin vient aussi cette attirance pour le Yang et inversement, la Loi d’attraction n’agrège pas que les semblables, elle sait attirer les opposés, les mélanger, les assembler et les séparer lorsqu’il le faut. L’Humain n’est pas maître, à son niveau d’incarnation, de ces lois ici-bas qui l’obligent à sans cesse innover pour ne pas régresser lorsque l’entropie tente de le rattraper. Car n’oublions pas que du chaos est né l’ordre de notre monde, de celui de l’univers en perpétuel transformation, que ce chaos est toujours actif, qu’il est indissociable de son opposé, que les deux coexistent dans ce mouvement de création et de destruction, que c’est une éternelle "destruction créatrice" où le bien et le mal sont partenaires.
Dans la "Trimurti" hindouiste, la divinité s’exprime sous trois formes, celles de Brahmâ comme principe de Création, de Vishnou comme principe de Préservation et de Shiva comme principe de Destruction. Sans nous hasarder à la trinité chrétienne, ces principes peuvent être retrouvés dans toutes les religions ou dans tous les dogmes sacrés. En magie opérative aussi, que l’on soit sorcier, mage, druide ou chaman l’on dispose de la Connaissance de ces principes mais l’on aura néanmoins le choix d’en privilégier l’un plutôt que l’autre, c’est ainsi que l’on parlera de la voie de la main gauche (pour le côté sombre d’une magie noire négative) ou bien de la voie de la main droite qui sera plus lumineuse et constructive, voire bénéfique et d’orientation positive (celle des mages avec la magie blanche). Les lois dites naturelles sauront ménager la préservation dans l'équilibre des deux principes opposés complémentaires, de vie et de mort dans leurs cycles immuables; les druides et les chamans en seront en quelque sorte les garants en perpétuant les rituels consacrés avec l’aide des ancêtres et des esprits. Pour en revenir à notre période actuelle proche de Noël, c’est à la fois la phase la plus sombre de ce cycle saisonnier mais aussi le début du renouveau, de l’après, de ce jour qui va progressivement venir reprendre ses droits sur l’obscurité puisque passée cette date du 21 Décembre nous pourrons fêter le retour de la lumière, certes lentement mais sûrement.
La magie qui anime la Nature et l’Humanité n’est que le reflet des grandes lois cosmiques d’où nous sommes tous issus, l’Univers a su épancher son énergie, complexifier la matière en y incorporant le vivant, que le grand architecte soit perçu comme un seul Dieu ou comme une divinité tripartite nous ne pouvons que constater l’étendue de cette création tout en essayant d’en être pleinement conscient avec l’aide des Sciences de notre époque ou bien de la Connaissance initiatique que nous ont légué nos ancêtres depuis le début des temps. Sachons ensemble fêter cette oeuvre, qu’elle que soit sa couleur, de la plus sombre mais pourtant nécessaire à la plus lumineuse et intrinsèquement essentielle. N’hésitez-pas à me joindre pour toute demande d’information ou d’aide (merci de cliquer sur ma bannière pour m’écrire ou de me téléphoner directement au numéro qui l’accompagne). A très bientôt et je vous souhaite d'ores et déjà un excellent 25 Décembre !
Jean-Pascal Bruno, chaman professionnel
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