LEGBA
Il correspond à Elegba à Cuba, et à Eshu au Brésil.C’est la « voix » qui qui possède les attributs de la masculinité, de la puissance dominatrice, du pouvoir et de l’autorité. Legba est le gardien des barrières et celui autorise les « passages ». Il est donc le maître du significant,le psychopompe du vaudou. Il est donc le nom et le nombre. Il est aussi l’époux d’Erzulie : celui qui lui rend la jouissance possible.
L'ASSON
L'asson, dans le vaudou haïtien, est l'insigne de la prêtresse (mambo) ou du prêtre (houngan)vaudou. Il se présente sous forme de hochet.L’Asson est la representation de la jouissance du pouvoir et du savoir dans le vodou. C’est l’objet symbolique que reçoit celui qui a pu atteindre le plus haut degree initiatique du vaudou. C’ est en quelque sorte ce à quoi tout fidèle aspire, et que n’atteignent que peu de houngans et de mambos et qui leur donne pouvoir sur le visible et l’ insivisible.
Le Boulé-ZIN
Epreuve publique du feu à laquelle sont soumis les néophytes Ce rituel combine les vèvè de plusieurs sortes (dont Erzulie, Jacques le Majeur, Ogou les feux, Ogou Badagris, Ogou Ferraille, etc.)
Loa OSSANGUE
Il est le père de Legba. À première vue, c’est une combinaison de Ogou et de Damballah. Ce vèvè trace l’origine ancestrale. La source. C’est Damballah de l’origine.
Au centre de la « pratique libidinale » qu’est le vaudou, ce vèvè souligne la jouissance d’Erzulie : l’État où elle se réalise au-delà du signe. Ce qui est ainsi ouvert avec Loa OSSANGUE
Legba qui est le dieu des ouvertures va commander pour la maladie et la guérison toutes les affections buccales comme des autres orifices du corps.
Damballah guérit tout ce qui a rapport à la tête au moyen de ses herbes sacrées qui combattent les céphalées.
Les Guédés sont les esprits de la mort. Ils occupent par rapport aux autres loas une position singulière. Ceux qui les craignent, fuient à leur approche.
Ainsi, les guédés apparaissent surtout en fin de cérémonie. Ils déchaînent alors une angoisse tempérée de joie. Car leurs grivoiseries, leur langage cynique et grossier, leurs chansons obscènes introduisent une note d’imprévu désopilante, ou tragique selon l’angle sous lequel on la regarde.
Leurs voix pareilles à un disque éraillé met de bonne humeur l’assistance, bien qu’elles soient un écho de l’outre tombe. Ils dansent la banda à l’allure érotique. Leur accoutrement correspondant aux deux faces de leur personnalité, costumes noirs de cérémonie, fracs et jaquettes, robes de deuil et voilent forment la base digne de leur habillement vite dénaturé par des lunettes noires souvent rafistolées, des mouchoirs de couleur, des chapeaux tressés, des rapiéçages, portent une sorte de linceul entortillé autour du cou, un drap, pour bien marquer leur qualité de cadavre.
POTEAU-MITAN
Support central, est l’échelle celeste par laquelle descendent les esprits .
L’ASSOTO
C est un superbe tambour, plus grand qu’un homme. Objet sacré, il est vetu, car un loa l’habite.
La Conque Marine qui est un lambi, qui sert en certains lieux, notamment aux tuamotu dans le pacifique à rappeler les pêcheurs sur la mer. Ainsi qu’une calebasse emplie de graines et pourvue d’un manche, le Tchatcha.
Damballah
Damballah Wedo, est l'esprit vaudou de la connaissance symbolisé par la couleuvre ou le boa. Il est l'époux d'Ayida Wedo, la maîtresse du ciel
Les corps des fidèles montés par Damballah épousent tous les comportements, y compris les sifflement de la couleuvre.
Aida Wedo, n’est pas vraiment « l’épouse » de Damballah, c’est plutôt sa dimension féminine. Ce vèvè réalise donc « l’articulation » en tant que réalité culturelle, symbolique. Damballah est à la fois Aida, qui, elle, peut devenir Damballah.
ERZULIE FREDA DAHOMEY
Est un des vèvè par le lequel la présence D’Erzulie est appelée dans une cérémonie vaudou
ERZULIE DANTOR
La figure de l’amour et de la passion du sexe et de la jalousie mortelle qui est son essence en quelque sorte. Le cœur traversé par le poignard d’Ogou met en branle la passion tragique et jalouse de cette adoratrice de la violence du feu.
MARASSA-DOSSOU-DOSSA Les Jumeaux Sont fignolés les attributs caractéristiques des jumeaux : des plats environnés de volutes et de motifs entrelacés, tous symboliques. Ils sont disposés symétriquement autour du poteau-mitan L’enjeu est à la taille de la tyrannie que peuvent exercer les jumeaux, morts ou vivants, sur le groupe parental.
Vèvè Vodou
Ce vèvè est, parmi d’autres, l’acte même de l’ « opération vodouique ». Il articule le passage, au-delà des limites culturelles, de l’errance libidinale, que l’écriture de l’histoire et le projet politique contraignent dans l’ordre établi. Le vèvè est la représentation matérielle de l’esprit qui par ailleurs n’a pas besoin d’effigie puisqu’il emprunte le corps d’un mortel. Le dessin joue aussi le rôle d’une connexion entre les diverses dimensions. Il exerce un appel, sans recours à la divinité. C’est sur lui que se placent des éléments correspondant aux objets tracés.
La terre d’Haïti n’est pas seulement un espace culturel, c’est aussi la niche écologique des dieux qui animent les arbres et les plantes : Danbala, le dieu serpent du vodou se loge dans le cotonnier, Agoué dans le calebassier et Agaou dans le manguier. Les arbres et les plantes sont à la fois habitacles et médias de l’énergie divine des dieux vaudou.
OGOU
Ogou, est au départ un orisha dans la mythologie yoruba, et un loa du vaudou haïtien, qui se présente sous plusieurs aspects.C’est le souffle même de la violence guerrière. Il met en branle la démesure des multiplicités tribales, sous tous les symboles de fer ou de feu Sous tous les éclats flamboyants irritants, de la violence, de l’agressivité, se manifeste la figure d’Ogou Symbole de la mobilisation des forces destructrices, qui traversent le groupe.
AIZAN
La feuille de palmiste est son insigne royale. Elle marquerait le rapport de la Royauté à la divinité donc : la toute puissance. L’AIZAN est donc très utilisé dans les rituels sacrificiels ou incantatoires à cause de ce rapport à la puissance absolue. Le loa AIZAN donne l’accès à cette puissance. Il symbolise le passage de l’homme à la divinité.
KAFOU
C’est la puissance même d’effectuer les passages. Le lien de ce loa à legba dont il dépendrait, n’est pas toujours très explicite. Mais il est la figure même, avec et après legba, d’un problème particulier au vaudou haïtien : l’articulation des lieux, le passage.
Le vaudou est donc une religion secrète importée par les esclaves de Guinée et du Dahomey en Haïti et au Brésil.
Les mystères comportent deux rites principaux : Le rada ou ‘rite royal du soleil’ et le petro qui apporte les vertus magiques.
Les crises frénétiques s’appellent loa : on danse de nuit au son des tambours, avec sacrifices de poules.
Pour atteindre le paradis d’Ifé’ ou, l’initié doit ‘traverser la mer’, avec sacrifices d’animaux blancs (mouton, pigeon, poules).
Il existe aussi des rites funèbres : maître des cimetières, le baron samedi peut ressuciter des zombis.
Le temps, l’espace et la mort représentés par Papa Legba - Guédé Nibo - Damballah - Ogou - Erzulie - Marassa