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Blog chaman ésotérisme

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Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

carlos castaneda

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Visions chamaniques de Pablo Amaringo

En occident, les substances psychédéliques ont non seulement presque toujours eu très mauvaise presse mais sont, ou ont été pour la plupart, interdites et durement réprimées par les états y voyant avant tout un facteur de désordre social et un grand danger sanitaire. Pour autant, l’ensemble des produits issus de ces substances chimiques psychoactives pourraient très bien faire partie de la pharmacopée usuelle ou le font déjà sous d’autres formes et d’autres noms, passant ainsi du registre de drogues illicites à celui plus commode et surtout plus vendeur de "médicament"… Ainsi, et pour être plus réaliste, le statut de ces substances ne dépend bien entendu que d’une volonté politique d’en accepter les effets souvent positifs s’ils sont encadrés par une médecine dite conventionnelle et par des officines pharmaceutiques pouvant en tirer un certain profit évidemment commercial. Mais l’intérêt véridique, pratique et bien réel pour ces substances ne date absolument pas d’hier, elles font partie intégrante de traditions multi-millénaires, avec, de plus, une répartition géographique sur tous les continents, ceci sans aucune exception. D’où tout l’intérêt de nous y pencher sérieusement, de manière certes plus orientée selon ces traditions, lesquelles, pour la grande majorité, étant pleinement et fondamentalement chamaniques par essence.

Mais déjà, qu’est-ce donc qu’une substance psychédélique ? De psychédélique à psychotrope, nous sommes dans une même trame qui se caractérise significativement et principalement par une modification de l’activité mentale, ceci comporte bien évidemment une multitude d’états intermédiaires, d’effets positifs ou moins désirables, de changements ponctuels ou plus durables sur l’état d’esprit de la personne s’y étant adonnée, et même pour aller plus loin dans la définition allons dans le sens de nombreux spécialistes pour dire qu’un "état modifié de conscience" pourrait survenir et engendrer des effets pour le moins surprenants, pour ne pas dire paranormaux… Ainsi, Albert Hoffmann, découvreur du LSD dans les années 1940, en aura non seulement décrypté la formule exacte mais aussi testé toute sa longue vie durant (mort à 102 ans) l’ensemble des effets dits psychédéliques. Très prisée dans les années 60, cette substance chimique (acide lysergique diéthylamide) s’avère être un puissant psychédélique hallucinogène et psychostimulant utilisé à cette époque de manière à la fois récréative et spirituelle, mais aussi souvent assimilée comme un signe de contestation de la société (mai 1968, guerre du Vietnam, etc.).

Très proche des effets d’un LSD synthétisé les peuples traditionnels chamaniques n’avaient pas attendu la chimie moderne pour expérimenter leurs propres substances psychédéliques à des fins bien plus initiatiques et ésotériques en vue de très divers rituels de haute magie. De nos jours, archéologues, ethnologues et autres scientifiques spécialisés ou historiens ont pu répertorier de nombreuses substances dont les médias se sont parfois emparés dans un but de sensationnalisme en les nommant, ainsi le grand public a pu entendre parler du Peyotl, de l’Ayahuasca, de l’Iboga, de Psilocybine et d’autres dérivés d’alcaloïdes comme la mescaline ou le DMT. Bien entendu cette médiatisation biaisée n’aura su promouvoir que le côté dangereux de ce que l’on peut effectivement appeler de manière plus générique "drogues psychédéliques", ceci presque toujours à la suite d’accidents tragiques d’Occidentaux en mal de sensations fortes ayant testé divers produits dans des conditions pour le moins hasardeuses et imprudentes…

Dans le monde plus codifié des chamans l’on était initialement très éloigné des préoccupations festives d’aujourd’hui en matière de drogues sacrées, d’une part sachons que la liane amazonienne dont est élaboré l’Ayahuasca était déjà utilisée il y a plus de deux millénaires par les autochtones d’Amérique du Sud et central, d’autre part l’utilisation en était strictement réservée aux cérémonies orchestrées par les grands prêtres ou chamans de l’époque, lors de sacrifices rituels ou de sorcellerie à l’encontre d’un clan ennemi. De même, dans la plupart des initiations de haut niveau, de passation de pouvoir entre chamans et durant des rites de divination ou de dialogues avec les ancêtres, des substances issues de champignons à base de principes actifs comme la Psilocybine ou le DMT (diméthyltryptamine) étaient couramment utilisées pour leurs vertus psychédéliques permettant d’accéder à des mondes supérieurs (célestes ou divins) ou inférieurs (démoniaques ou infernaux).

Encore aujourd’hui, que ce soit en Afrique, au Cameroun ou au Gabon, avec l’Iboga (puissant hallucinogène et psychostimulant) pour entrer en contact avec le royaume des morts ou bien avec le Peyotl (alcaloïde et mescaline d’un cactus local) chez les Amérindiens et au Mexique (indiens Yaquis, Tarahumaras, Huichols, etc.), l’on a encore couramment recours aux effets psychotropes et psychédéliques pour invoquer des esprits, soigner spirituellement les maux de l’âme afin d’éloigner les maladies du corps et de l’esprit. Les guérisons de possessions ou bien "tout simplement" le dialogue avec la "Pachamama" (mère Nature ou Gaïa) font aussi partie d’un très large éventail de rituels magiques et sacrés, ou plus occultes et ésotériques, dont certains occidentaux célèbres ont pu expérimenter l’extrême puissance en utilisant régulièrement ces drogues, à savoir : Carlos Castaneda, Antonin Artaud, Aleister Crowley, Aldous Huxley pour ne nommer qu’eux.

De nos jours encore, et cette fois-ci du côté des scientifiques suisses et américains, les laboratoires pharmaceutiques de ces pays ont commencé depuis une dizaine d’années à étudier très sérieusement l’ensemble des propriétés de ces substances psychédéliques avec un notable succès dans des domaines aussi divers que ceux permettant de contrer la dépendance aux autres drogues plus dures, de minimiser ou de supprimer les troubles psychologiques d’ordre post-traumatiques, de guérir de maladies psychiques telles les dépressions et les psychoses ou les angoisses. L’on voit donc parfaitement qu’au-delà des interdits initiaux assez bassement suscités par nos sociétés, une nouvelle étape plus sage et respectueuse des traditions ancestrales s’offre à nous pour en restituer les bienfaits en cherchant à en découvrir les connaissances secrètes où les sciences anciennes des chamans se joignent à celles plus contemporaines de nos scientifiques actuels. Ne doutons pas un seul instant qu’un jour ces mêmes scientifiques devront entièrement se réconcilier avec les grandes doctrines chamaniques qui ont su ouvrir les portes sur de nouveaux mondes auparavant invisibles aux yeux des profanes !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

 

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Lorsque deux mondes se rencontrent l’on pourrait s’attendre, comme l’Histoire nous l’a généralement démontré, à un choc des civilisations avec le plus souvent une perte de savoir traditionnel au bénéfice de la culture la plus puissante ou invasive. Il en a notamment été de l’Amérique latine avec les conquêtes espagnoles du XVe au XVIe siècle dont le terme de conquistador s’apparente assez justement à une invasion et à une destruction des peuples autochtones ne pouvant ni rivaliser avec les forces militaires adverses ni résister à la domination culturelle imposée alors, en grande partie avec le soutien de l’Église, c’est-à-dire avec l’apport opportuniste d’un dogme religieux venant violemment se substituer à l’ancien… Pour autant, tout un continent ne serait tombé sous le joug de l’envahisseur sans résistance et sans protéger farouchement sa propre culture, ce fût le cas de la tradition chamanique avec ses rituels et ses règles ésotériques qui ont su par delà les siècles résister à l’adversité de la colonisation pour nous en restituer aujourd’hui encore très activement toute la teneur d’une sagesse immémoriale, à la fois transcendantale dans sa vision de la réalité et profondément humaine dans son approche initiatique ancestrale reliée au passé pour nous la faire perdurer au temps présent. De cette vision traditionnelle, deux hommes ont su en offrir avec brio au monde occidentalisé une intime Connaissance via leurs remarquables ouvrages littéraires, il s’agit principalement de Carlos Castaneda dans les années 60 avec son premier livre "L'Herbe du diable et la Petite Fumée" et de Don Miguel Ruiz, presque quarante ans plus tard en 1997, avec "Les quatre accords toltèques, une voie de la liberté personnelle".

Deux ouvrages notables et incontournables (parmi tant d’autres ultérieurs) et deux voies spirituelles allant dans une seule et même direction essentiellement positive, deux puissantes voix exprimant toute la sagesse du chamanisme avec le réel talent confirmé de ceux qui ont vécu à la fois l’expérience, l’initiation et le savoir des maîtres par leur transmission directe à leur côté. Ainsi, Carlos Castaneda, anthropologue de formation, aura été le disciple attentif du sorcier chaman Don Juan Matus avec lequel durant plusieurs décennies il aura dans un premier temps recueilli toute la sagesse pour ensuite non seulement nous en faire brillamment part, puis pour en exercer un néo-chamanisme certes personnellement revisité et occidentalisé mais sans jamais omettre la quintessence initiale de ce qu’il avait appris auprès de son maître spirituel d’alors. En ce qui concerne Don Miguel Ruiz c’est bien directement le chaman qu’il est devenu, par la force de circonstances exceptionnelles, qui s’adresse à nous en exprimant avec clarté et simplicité "quatre accords" qui sont autant d’importants principes personnels à assimiler et à vivre au quotidien dans le profond respect de ce qu’ils nous enseignent pour savourer pleinement notre liberté humaine sans se nuire à soi-même ni à autrui, une véritable leçon de vie, une initiation en 4 accords à mettre immédiatement en application chaque jour et à chaque instant. C’est donc de ces "Quatre Accords Toltèques" dont il va principalement être question, un peu plus dans le détail (car je les avais précédemment déjà présentés brièvement en 2015, pour rappel dans cet article ici à relire si besoin).

Premier Accord Toltèque : "Que votre parole soit impeccable".
Afin de mieux cerner le sens de cet accord, en latin le mot "impeccable" signifie - sans péché - mais évidemment il faut en dépasser la terminologie basique pour en saisir une notion plus large et plus chamanique dont l’essence et la portée seront à réellement interpréter autrement. Ainsi, chaque chaman en exercice sait par expérience que la parole est magique et que chaque mot prononcé s’apparente à une graine qui peut germer pour offrir la nature de son fruit, avec les effets bénéfiques si ce fruit est bon et comestible mais aussi avec des conséquences négatives si ce fruit est vénéneux, voire mortel… Dans cette image du fruit et de sa graine il faut bien évidemment y voir qu’une parole peut semer la discorde, la peur, la jalousie et même la guerre, mais dans le bon sens elle peut aussi apporter la paix l’amour et la sérénité, voire la sagesse et la Connaissance. Il faut donc faire très attention à ce que l’on dit à autrui mais aussi à ce que l’on se dit à soi-même pour ne pas voir advenir les maux que l’on aura prononcés, à l’exacte image d’une incantation psalmodiée ou d’un sort lancé, puisque chaque mot, chaque phrase, pourra semer l’ombre du chaos sur vous et sur autrui ou bien inversement délivrer la lumière de la sagesse à tous ! Faites donc toujours de votre parole responsable l’intention positivement orientée que vous désirez lui donner.


Deuxième Accord Toltèque : "Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle".
Dans une certaine mesure nous savons que l’opinion de chacun demeure de sa propre responsabilité, de sa liberté de penser et de son libre arbitre, ainsi chacun est différent car son histoire personnelle associée au contexte de sa vie et de ses rencontres l’ont formaté pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, aussi, ce qu’il pense de vous lui importe à son strict niveau d’interprétation, il n’est donc pas juge de votre propre existence, de ce que vous êtes et de ce que vous faites ou même pensez. Dans cette perspective vous n’avez pas à prendre pour vous-mêmes les croyances d’autrui, la façon dont les gens pensent les regarde uniquement et cela ne devrait pas vous toucher, notamment s’ils parlent de vous. De cette manière vous contrerez très aisément la médisance des autres, leurs fausses certitudes et n’assimilerez pas leurs erreurs de jugement infondées, vous n’en pâtirez donc absolument pas et ne suivrez que votre propre chemin, clair et serein, d’autant plus que vous aurez vous-même suivi le premier accord toltèque ! Beaucoup trop de personnes se trouvent directement ou indirectement affectées par les avis des uns et des autres, par conséquent si vous suivez cet accord vous pourrez vous libérer de ce lourd fardeau et de ses conséquences sur votre santé physique et mentale, vous serez aussi libre de réaliser toute activité sans avoir à tenir compte des arrières pensés et opinions d’autrui, ce que les autres jugeront impossible deviendra tout à fait faisable pour vous, sans entraves ou autres doutes inutiles et pernicieux !


Troisième Accord Toltèque : "Ne faites pas de suppositions".
Tout comme vous aurez su contrer aussi les médisances d’autrui avec le deuxième accord toltèque, il vous sera nécessaire de votre côté de ne pas faire de suppositions dans ce sens qu’elles ne sont finalement que de fausses hypothèses engendrant de fausses croyances ou un savoir erroné, aussi, n’interprétez pas au hasard ou trop rapidement une situation ou ne jugez pas une personne à la légère, ne vous fiez pas aux fausses certitudes qui viendraient à vous sans y avoir clairement réfléchi, cela est aussi bon en ce qui vous concerne : ne supposez rien, ni de vos capacités ni de vos choix, au contraire posez-vous les bonnes questions déjà sur vos propres orientations puis si nécessaire sur celles de ceux qui vous entourent avec certitude et pleine objectivité. Cet accord écarte d’emblée les quiproquos, les incohérences et des erreurs d’interprétation, au contraire posez des questions pour être certain de comprendre un contexte ou une situation, voire pour comprendre ce que veulent véritablement les gens qui vous entourent, cela évitera finalement aussi tous les conflits potentiels ! Être clair c’est être responsable et consciemment bien orienté pour soi-même et pour autrui, cela apporte avant tout des solutions constructives et non des interrogations sans fin, vous gagnerez à la fois grandement du temps et une très précieuse énergie à pointer essentiellement ce qui doit l’être et à écarter le superficiel, l’ingrat et le faux !


Quatrième Accord Toltèque : "Faites toujours de votre mieux".
La société occidentale, dans son rêve devenu un cauchemar, nous a poussés sans cesse à toujours faire plus et à toujours aller plus loin, or nous ne sommes justement pas toujours à tout instant dans cette capacité à nous dépasser sur ce que nous avions précédemment réussi à entreprendre, ce serait donc une fondamentale erreur que de se blâmer soi-même de ne pouvoir faire encore mieux et toujours plus, ceci à notre détriment. Bien au contraire et plus précisément : il faut savoir faire "de son mieux", ceci en fonction des circonstances présentes, du contexte donné et de la situation qui nous amènera à aimer ce que l’on fait avec un plaisir personnel véridique, et non à faire les choses "soi-disant mieux" mais dans la souffrance, dans la peur de ne pas réussir ou dans la contrainte perpétuelle de le faire à tout prix. De même, et dans le sens inverse, se contenter de trop peu dans son activité serait en deçà du bien et par conséquent aussi une erreur que de gaspiller ses capacités, de perdre son temps et son énergie à des choses futiles et inutiles ou à simplement "faire mal" en bâclant une activité… Pour le chaman, "faire de son mieux" est un véritable rituel à part entière, c’est une action d’excellence où l’on s’investit pleinement à sa juste capacité en étant conscient de finalement aller dans le sens du bien, du nécessaire et suffisant, ni plus ni moins, un juste effort parfaitement adapté, tout un art en somme, toute une véritable sagesse en oeuvre ! Cet accord toltèque nous apprend à être nous-mêmes dans ce que nous faisons, à aimer ce que l’on fait et à en recueillir une satisfaction personnelle sans avoir à nous trouver dans une contrainte dont l’apport ne pourrait qu’être que négatif pour soi et pour le résultat de l’activité entreprise !


Je vous souhaite, bien évidemment à votre libre choix, d’apprendre et de suivre ces quatre accords toltèques d’une grande profondeur d’esprit, ainsi votre vie n’en sera qu’assurément meilleure, emplie de joie, d’amour, de liberté et d’évolution personnelle, le tout en pleine conscience et en toute sagesse assumée ! Si néanmoins vous aviez besoin de plus amples explications alors je reste à votre disposition pour vous les transmettre, n’hésitez pas à me contacter !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

 

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Ceux qui ont lu les ouvrages de Carlos Castaneda savent qu’il existe deux catégories de sorciers : les "rêveurs" et les "traqueurs". Il peut être important de déterminer si vous êtes sorcier ou pas, chaman ou pas, et dans quelle catégorie vous vous trouvez et si vous avez plutôt des dispositions pour pratiquer le "rêve" ou la "traque". C’est pour tenter de vous éclairer et de vous guider que j’aborde ce sujet. Revenons à la tradition : pour les sorciers-chamans cette initiation les conduit à résoudre des problèmes techniques et philosophiques, mais aussi à faire un certain nombre d’expériences et de découvertes. Parmi ces découvertes, les anciens sorciers-chamans prennent conscience que le monde dans lequel nous vivons n’est qu’une perception partielle et brouillée de la réalité. Celle-ci déformée et souvent occultée par nos systèmes de croyances dus à notre éducation et notre auto asservissement ainsi qu’à notre domestication. Ceci nous empêche d’accéder à la perception et à la connaissance intuitive de la réalité illusoire. Ainsi, le monde regroupe de nombreuses interprétations de la réalité et nous autres humains, conditionnés par nos sens et notre culture, nous n’en percevons que des fragments, nous ne voyons, entendons, touchons la réalité que dans les limites d’une "bande passante", et tout ce qui se passe en dehors de cette bande de perception nous est inaccessible… en temps normal !

Les anciens sorciers-chamans, par certaines pratiques et développements de talents personnels, finissent par percevoir quelques-uns des aspects de ces réalités au-delà de nos perceptions habituelles. Notamment, ils perçoivent autour des êtres humains des entités et des forces dont les variations d’énergie ou de densité peuvent renseigner sur l’état physique, émotionnel et psychique de la personne et avec lesquelles ils peuvent entrer en interaction. Ceci en fait la "faculté de voir" qui représente donc un des premiers acquis des anciens sorciers, et une entité peut tout aussi bien leur apparaître sous sa forme physique que sous sa forme "énergétique" selon la manière dont ils règlent leur perception. Bien sûr, la forme énergétique qui nous entoure rappelle la notion orientale de l’aura, mais acceptons comme plutôt rassurant que cette perception soit commune à une grande majorité de traditions. En approfondissant leur faculté de voir, les sorciers découvrent que les liens qui composent cette enveloppe énergétique sont reliés entre eux à une dizaine de centimètres du corps, dans ce que la tradition chamanique Toltèque par exemple appelle le "point d’assemblage". Ils découvrent enfin que l’univers entier est traversé de fibres d’énergie, regroupées entre elles pour former des lignes, à la manière de câbles de téléphones. Et le point d’assemblage du corps d’énergie des êtres vivants est lui-même connecté à certaines de ces lignes. D’après leurs découvertes, c’est en étant branché sur un nombre limité de ces lignes que l’humanité partage sa façon de voir le monde.

En somme, nous percevons à peu près tous le monde qui nous entoure de la même manière, aussi bien selon nos sens physiques que psychiques, parce que nous sommes branchés sur les mêmes canalisations d’énergie. Nos sorciers découvrent alors que lorsqu’ils se mettent en état de percevoir ces énergies autour des êtres, lorsqu’ils développent la capacité de "voir", leur point d’assemblage se déplace et accroche d’autres lignes d’énergie, transformant ainsi leur perception du monde. C’est là que se situent l’art de "rêver" et celui de "traquer". Parmi les personnes que vous connaissez, il y en a surement dont vous vous apercevez qu’elles ont un don, par exemple pour toujours se sortir des pires situations, de toujours retomber sur leurs pieds, de toujours être à l’aise en toutes circonstances, de ne jamais sembler être affectées par ce qui leur arrive, d’anticiper le déroulement des événements avec précision et raison, enfin, tout un ensemble de choses qui font qu’elles peuvent mieux vivre certains événements que vous ou d’autres personnes. Ce don, d’après les anciens sorciers, est lié à leur faculté de modifier légèrement la position de leur point d’assemblage et de contourner les obstacles, soit pour sortir d’une situation, soit pour poursuivre leur projet sans être gênées. Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à une difficulté relationnelle et que nous trouvons soudainement l’attitude ou l’action qui retourne la situation et désamorce les tensions, nous avons légèrement déplacé notre point d’assemblage et accroché une petite ligne d’énergie sur laquelle nous avons puisé la force et l’idée de la réaction la plus adaptée.

Évidemment, on peut aussi se retrouver dans une position pire parce qu’on n’a pas accroché la bonne ligne, mais c’est là que le sorcier se différencie fondamentalement de l’homme ordinaire : il est un guerrier qui a le talent d’accrocher les bonne lignes. Rêver ou traquer sont donc deux modes de gestion de la position du point d’assemblage, et d’après les anciens chamans, ce sont les deux seuls modes qui existent. En effet, nos anciens sorciers se rendent compte que certains d’entre eux parviennent à déplacer de manière importante leur point d’assemblage, et donc d’accrocher des lignes d’énergie d’autant plus éloignées de celles sur lesquelles nous sommes connectés en temps ordinaire. Cette faculté est celle des "traqueurs", personnes qui ont une immense capacité d’adaptation, qui sont douées pour la comédie, qui ont les bons réflexes, qui sont capables aussi bien d’attirer tous les regards que de passer totalement inaperçues. L’art de la "traque" consiste donc à maîtriser le déplacement du point d’assemblage pour s’adapter au mieux (en suivant les signes que certains relient à la notion de synchronicités) aux circonstances mouvantes de notre environnement.

Le rêveur n’a pas la même souplesse de déplacement du point d’assemblage que le traqueur, mais il possède la capacité de le fixer durablement dans une position. Ainsi, si le traqueur peut accrocher assez facilement d’autres "réalités" du monde, il n’a guère de talent pour les explorer sur une longue période. Le traqueur va et vient entre plusieurs positions, entre différentes perceptions, mais éprouve de la difficulté à se fixer sur une de ces lignes d’énergie. Le rêveur ne parviendra pas facilement à déplacer de manière importante son point d’assemblage, mais il pourra le maintenir sur une ligne pendant un temps suffisant pour explorer ce monde différent et même y œuvrer. Dans notre monde commun, nous pouvons illustrer la différence entre le traqueur et le rêveur en assimilant le traqueur à un comédien, une personne douée pour le paraître (ou le "disparaître") et le rêveur à un artiste compositeur, un peintre par exemple, qui doit avoir à l’avance une idée précise et "en profondeur" de l’œuvre qu’il doit réaliser. Le traqueur a besoin d’être encadré pour donner très vite ce qu’il a de meilleur, comme un comédien qui se donne à fond sur une prise de vue, le rêveur s’isole et travaille sur du long terme, construisant patiemment sont chef d’œuvre. Tout ceci peut paraître bien abstrait, et pourtant les sorciers le mettent en application de manière très pratique dans leur art. Le sorcier traqueur est aussi capable d’entrainer les autres dans ses "états modifiés de conscience" et de leur faire partager ses perceptions d’autres réalités. Mais c’est le rêveur qui a les plus fortes capacités à influencer les autres en les maintenant accrochés sur d’autres lignes d’énergie.

Dans le monde de la magie et de la sorcellerie, le traqueur sera par exemple voyant, travaillant avec des cartes ou des supports, captant de manière subite des informations inaccessibles au commun des humains. Il pourra aussi être chaman guérisseur, se déplaçant avec aisance dans le monde des esprits et déployant tous ses talents de négociateur pour atteindre son but. Le sorcier rêveur pourra aussi être voyant, mais sur un autre mode, qui s’apparente plus à la médiumnité. Il aura une vision de l’avenir non pas par flash, mais par une sorte de connaissance intuitive et profonde. Ce sera par exemple un "dormeur", sorcier qui résout les questions qu’on lui pose en état de sommeil, parcourt le passé ou le futur de manière à bien comprendre l’enchaînement des événements, et prodigue ses conseils à son réveil, de manière précise et selon un plan structuré. Il sera plutôt contemplatif, s’absentant de longues périodes pour explorer les autres réalités et en rapporter des savoirs, comme les vertus thérapeutiques d’une plante. Le chaman rêveur n’est pas aussi à l’aise pour l’action que son collègue traqueur, mais il le dépasse en connaissance. Évidemment, l’idéal du sorcier est d’allier les talents du traqueur et du dormeur, capacité extrêmement rare, propre à certains sorciers-chamans, et qui exige de toute manière un travail acharné et constant. Mais pour l’homme ordinaire, pouvoir découvrir qu’on est plutôt traqueur ou plutôt rêveur, dans le sens que les sorciers donnent à ces mots, c’est entrevoir une meilleure exploitation de son énergie et de ses talents et aussi mieux accepter nos limitations. Attention toutefois, car la pratique de la traque ou du rêve n’est pas sans danger, comme la sorcellerie ou le chamanisme.

Dans notre société moderne, au contraire des sociétés amérindiennes par exemple, nous avons développé une forte nécessité de nous conformer à une "norme", celle du monde commun, qui est accessible grâce aux lignes d’énergie auxquels notre point d’assemblage est communément accroché. Ainsi, si dans certaines cultures il y a une place pour les personnes qui sont accrochées à d’autres lignes et perçoivent le monde différemment, le fait de vivre dans une autre réalité est très handicapant dans le monde occidental moderne. La schizophrénie, par exemple, pourrait bien être la conséquence d’un trop important déplacement du point d’assemblage par rapport à la position commune. La perception d’autres entités, d’autres personnes, le fait d’entendre des voix sont des concepts de sorciers-chamans, l’indice d’un traqueur qui se serait perdu dans des réalités trop éloignées de la norme humaine et ne pourrait plus faire le chemin de retour. De même, si un rêveur accroche définitivement une autre réalité, il finira par se retrouver isolé dans une bulle contemplative, vivant des expériences impossibles à partager avec ses proches, qui l’excluront de fait de la société. Pratiquer la "traque" ou le "rêve" au sens des anciens sorciers n’est pas un amusement sans conséquence. C’est une discipline qui apporte sans aucun doute des pouvoirs et des savoirs, mais ce n’est pas sans risque. À quoi cela sert-il, en effet, d’accéder à des savoirs étendus si on finit par quitter le monde commun et qu’on se trouve dans l’incapacité de les partager ou de les mettre en application ?

Les pratiques de la traque et du rêve ne sont toutefois pas interdites à l’homme ordinaire, car comme je le mentionnais plus haut, nous déplaçons tous notre point d’assemblage en permanence, mais dans de petites amplitudes et en revenant régulièrement et automatiquement à la position "normale". En contrôlant nos émotions, nos sentiments, et en maîtrisant notre psychisme, nous pouvons avec une certaine sécurité faire l’expérience des "états de conscience modifiée". Le champ des expériences liées à la traque et au rêve est bien évidemment infini, et peut vous mener à la rencontre de vous-même et des autres sous un jour tout à fait nouveau. Reste à savoir ensuite ce qu’on doit en faire… Si vous avez des questions sur cet article, n'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus ou vous pouvez aussi bien évidemment directement lire les ouvrages de Carlos Castaneda !
 

Jean-Pascal Bruno, chaman professionnel

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