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Blog chaman ésotérisme

Blog chaman ésotérisme

Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

dimension astrale

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Pour qui s’intéresse un tant soit peu à l’ésotérisme au sens large, le phénomène d’interaction avec des entités, qu’elles soient célestes ou infernales, pose de multiples questions existentielles sur lesquelles les plus grands initiés de tous les temps ont pu répondre ou bien s’interroger quant à la nature exacte de ces contacts mais aussi et surtout concernant les informations recueillies par ces biais assez peu ordinaires. Comme rien n’est jamais simple, tout n’est pas noir ou blanc et il existe des contacts dont on ne saurait dire s’ils sont positifs ou négatifs tant ils se cachent parfois derrière une déconcertante neutralité dans leurs propos. Mais il faut bien savoir définir de quoi l’on parle, il ne s’agit pas vraiment de médiumnité ni de spiritisme qui s’apparentent encore à une autre catégorie d’interaction, celle issue d’une zone éthérique de bas astral où se trouvent principalement des entités défuntes en transit. Ce dont il est au contraire question se nomme possession et adombrement, deux typologies opposées de contact avec des entités relativement plus éloignées de notre sphère dimensionnelle mais qui pourtant viennent nous rendre visite pour diverses raisons obscures ou lumineuses…

En ce qui concerne la possession le sujet reste confidentiel mais reconnu, il s’agit d’un phénomène heureusement assez rare mais extrêmement perturbant puisque les personnes qui sont ainsi possédées se voient totalement contrôlées par une entité négative que l’on peut qualifier d’infernale afin que tout le monde, profane ou initié, puisse bien en comprendre la provenance et les implications qui en résultent. Une personne possédée par une telle entité perd totalement l’usage de son propre corps dont elle devient une sorte de spectateur intérieur, prisonnière de sa propre enveloppe elle se retrouve dans un état de sidération mentale, esclave de la matière qui la maintient proche de l’inertie complète avec l’impossibilité d’agir ou de communiquer normalement. Dans cette posture, qui peut se résumer à une claustration forcée, la victime n’aura pas forcément souvenir ni même une conscience active de ce qui lui arrive.

J’ai déjà abordé plusieurs fois ce sujet de la possession dont les causes peuvent provenir de deux sources bien différentes : d’une part via une attaque orchestrée par un praticien en magie noire qui aura eu a priori le feu vert d’un commanditaire désirant créer le chaos dans la vie d’une personne ciblée. Ce type de magie noire qui se résume par un appel d’entité démoniaque au service d’un sorcier sera néanmoins relativement ponctuelle dans la durée mais d’une grande violence, de plus elle n’est pas l’œuvre d’un simple adepte mais bien d’un maitre de haut niveau en magie noire car peu nombreux sont ceux qui ont cette capacité à ouvrir des portails infernaux et à en dompter les forces qui s’y trouvent et en sortent. Rappelons que la magie noire est extrêmement dangereuse par définition et qu’il existe de redoutables effets sur ceux qui la pratiquent s’ils ne savent pas s’en protéger efficacement par des rituels très élaborés. Décelée à temps, la possession infligée par la magie noire pourra faire l’objet d’un désenvoûtement de haut niveau pour y mettre définitivement fin et tenter, si possible, d’en renvoyer les effets initiaux au(x) commanditaire(s)…

D’autre part, la possession pourra advenir directement d’une dimension inférieure pour s’attaquer à une personne en état de faiblesse ou ayant certaines dispositions pour faire entrer en elle une entité négative. Ce type de possession est bien plus problématique que la précédente puisqu’elle n’est pas orchestrée par une source connue de l’ordre d’une magie terrestre, elle est totalement indépendante d’une volonté humaine de faire le mal, elle est même le Mal qui s’attaque directement à un individu à cause d’une faille qui permet ce type d’attaque. Il faudra donc faire sortir cette entité par le biais d’un exorcisme souvent complexe à effectuer et pas forcément victorieux immédiatement, même les prêtres habilités s’y cassent parfois les dents mais finissent par y arriver après de très longs et fastidieux efforts.

Arrivons enfin à la face lumineuse du phénomène : l’adombrement. Un terme relativement alambiqué qui ne semble pas exprimer immédiatement sa signification, connu principalement des initiés l’adombrement se situe à l’inverse de la possession dans son principe spirituel mais pas dans la méthode puisqu’il s’agit d’une entité supérieure positive qui investit une personne pour la contacter et lui apporter des réponses existentielles pour elle-même ou pour l’ensemble de l’Humanité. Ce phénomène pourrait sembler extrêmement rare du fait que seuls de grands initiés on pu relater de tels phénomènes, il en va par exemple de ces quelques personnalités reconnues comme : Bernard de Montréal (en fusion télépathique avec une entité supranormale), Martinès de Pasqually (investi d’une tradition primordiale supra-humaine), Gitta Mallasz (contact télépathique, rédaction des "Dialogues avec l'ange"), Georges Gurdjieff (la "Quatrième voie" : conscience unifiée), Emanuel Swedenborg (contact avec des esprits supérieurs et des anges, "Les Arcanes célestes"), Hildegarde de Bingen (voix célestes intérieures qu’elle retranscrit), Helena Blavatsky (contact avec des maitres de la sagesse, "la Doctrine secrète"), Alice Bailey (contact télépathique avec le "Maître tibétain Djwhal Khul") et bien d’autres dont il serait difficile d’établir la liste complète, ceux cités faisant tous référence en la matière.

La plupart du temps les personnes adombrées sont plus simplement nommées des "contactés", peut-être ne faudrait-il pas confondre avec de potentiels contacts extra-terrestres issus de notre plan d’existence mais cela reste encore à démontrer, notamment si l’on peut concevoir des types d’entités multidimensionnelles pouvant voyager sur plusieurs plans d’existence dont le nôtre, une hypothèse de plus en plus plausible de nos jours. Nous pouvons aussi penser que la notion d’adombrement demeure beaucoup plus répandue si l’on commence à aborder chaque individu comme une extension incarnée dans la matière d’une partie plus grande qui se situerait dans une dimension supérieure et dont la dénomination serait tout naturellement "l’âme". Dans ce sens, alors ce sont des millions de personnes qui seraient adombrées de manière neutre ou normale par leur propre entité (ou "ange gardien"), ce qui serait alors en accord avec les principes de "mission de vie", de "quête karmique" et de métempsycose (ou réincarnation). Dans tous les cas les réponses "entendues", le plus souvent intérieurement ou télépathiquement, seraient des orientations essentiellement à suivre selon notre libre arbitre, apportant ainsi des propositions utiles à des fins d’évolution… Chacun se fera ici-bas sa propre opinion en fonction de ses propres expériences personnelles et de ce que les grands initiés nous ont appris sur le sujet !

Jean-Pascal Bruno, sorcier-chaman professionnel

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"… et le souvenir même d’une clairière s’évanouit avec la mort de ceux qui l’avaient défrichée".

De cette phrase emblématique et poétique de l'anthropologue Philippe Descola (dixit livre "Les Lances du crépuscule") nous sommes au cœur de la problématique du souvenir des défunts, du recueillement mais aussi des traditions et rituels. Entre ésotérisme, animisme et chamanisme, ou bien traditions plus occidentales, la question reste éternellement la même, celle du temps qui passe, de la mort, des vivants face à leur destin avec le souvenir de leurs défunts proches ou plus éloignés ancêtres. Quel type d’acte mémoriel doit-on opérer ? Sous quels dogmes ou rituels doit-il ou non s’effectuer ? Et surtout, d’un point de vue ésotérique qu’apporte cette volonté de réminiscence ou de dialogue (réel ou symbolique) avec les défunts ? C’est toute une éthique de la Vie et de la Mort qui se présente à nous, de la probable persistance de l’âme après l’existence terrestre et de ce que cela peut aussi engendrer comme réflexions ou autres agissements induits. De ces réflexions (pensée intellectuelles), ainsi que des agissements (rites ou rituels), il faut y voir a priori trois orientations majeures situées chacune sur différents niveaux d’existence ("d’ontologie") : une orientation individuelle (d’éthique personnelle), une orientation dogmatique plus générale (de religion ou de morale), et une orientation ésotérique et spirituelle (plus hautement métaphysique et karmique).

Au niveau individuel, avoir une pensée pour les personnes que l’on a connues, que ce soit à des dates prédéfinies comme la Toussaint ou autre "fête des Morts", c’est déjà disposer d’une réflexion intérieure sensiblement éthique sur autrui mais aussi et surtout sur sa propre existence avec comme projection sa propre fin, c’est-à-dire sa propre mort. À chacun son type de ressenti selon les expériences qui sont les siennes dans la vie tout en les confrontant à celles de ceux qui nous ont précédés, en règle générale les parents ou les amis proches qui auront joué un rôle déterminant dans ce processus de conscientisation de ce qu’il reste de souvenirs importants ou de ce qu’eux-mêmes laisseront. C’est donc durant ces instants de recueillement qu’un intéressant effet miroir apparait, celui de se pencher sur sa propre vie pour entrevoir ce qui en a été jusqu’à ce moment précis, une sorte de constat  souvent lourd de sens et de révélations pouvant apporter une soudaine lucidité sur l’essence même de l’existence et de ce qu’il serait bon d’entreprendre avant qu’il ne soit trop tard. Il n’est donc pas rare, en termes d’activités, de voir soudainement des personnes ayant cet éclair de lucidité changer de mode de vie ou se réorienter plus radicalement au niveau professionnel, culturel ou familial.

Dans une autre gamme plus large englobant des groupes entiers, voire des nations, ce sont les dogmes et religions qui amèneront à cet état d’esprit depuis l’extérieur en apportant à l’individu une certaine révélation bien encadrée selon un corpus défini. Ainsi, les dates de célébrations, notamment des défunts, seront autant de moments privilégiés pour instaurer un souvenir relié principalement à un culte, lequel en sera le porteur et donc l’instigateur principal. Une personne n’étant rattachée à aucune doctrine en particulier pourra se saisir de cet évènement pour se l’approprier au niveau personnel sans se fondre dans aucun dogme autre que le sien propre (son Ego, si l’on doit en donner une quelconque substance). Dans nos sociétés de plus en plus matérialistes et donc souvent bassement utilitaristes, il est plus que probable que ces dogmes et traditions ne soient que des prétextes pour ôter toute réflexion personnelle profonde sur l’existence afin d’en substituer toute la teneur originale et l’orienter sur un dogme unique socialement acceptable (de stabilité, d’ordre, de valeurs sociétales, etc.). Chacun verra à sa porte s’il désire ou non s’intégrer dans tels ou tels concepts plus artificiels qu’existentiels s’il en éprouve le besoin ou la nécessité pour évoluer car nous avons tous une nature différente face aux diverses facettes de la réalité pour en tirer une expérience…

D’un point de vue cette fois-ci beaucoup plus ésotérique et métaphysique, la célébration des défunts apportera une réflexion pleinement karmique à ceux qui ont cette conscience initiatique que l’existence se prolonge après la vie terrestre et que par conséquent il existe un dialogue constant et même une osmose réelle avec la dimension éthérée de ce qu’il est habituel d’appeler l’au-delà. En ce sens, l’initié aura pratiquement à chaque instant, s’il le désire, la conscience assidue qu’il est en contact avec l’invisible, il pourra même aller (selon son niveau et certaines lois universelles) converser avec des esprits, leur demander conseil et parfois obtenir des itinéraires karmiques, c’est-à-dire aller directement au but existentiel (mission de vie) sans perdre de temps pour évoluer par d’autres longs détours (jugés parfois inutiles, mais évidemment pas toujours…). L’on parle bien entendu ici d’évolution spirituelle et non pas intellectuelle ou même matérielle, sauf si ces deux dernières participent dûment à la première en respectant les limites imposées (par ces mêmes lois universelles karmiques). De même, sachons reconnaitre qu’il existe aussi dans une certaine mesure une forme de protection apportée par nos défunts qui veillent sur nous en cas de danger imminent, leurs petites voix pourront parler directement à notre conscience, il sera bon dans ce cas d’écouter son "intuition"…

Que l’on soit initié, croyant ou bien purement individualiste et athée, la simple mais primordiale pensée qui se tourne vers les défunts ou les ancêtres apportera à chacun la valeur intrinsèque dont il a besoin dans son existence, ceci au moment opportun dans l’acceptation évidente et essentielle qu’il est nécessaire d’expérimenter ce que la Vie nous propose pour non seulement en comprendre les rouages mais aussi se comprendre soi-même. La réflexion du soi se situe sur la surface de "ce miroir symbolique", il engendre la pensée créatrice ou la création de pensées, il apporte l’incommensurable substance invisible nécessaire pour rompre l’inertie du néant et du chaos en générant l’énergie propre à toute action ayant un but bien ordonné, propre à l’expérience de la Vie et des épreuves programmées pour ce faire. Chacun ainsi, selon son niveau d’existence dans cette matérialité, pourra à tout moment déambuler à son rythme sur le chemin et poursuivre son itinéraire. Tous n’auront bien évidemment pas le même niveau de conscience et d’acceptation des différentes lois karmiques encadrant l’existence et ses épreuves, tous seront par contre passés par ces mêmes épreuves un jour ou l’autre (une vie ou l’autre) pour en éprouver la teneur et les expérimenter dans l’ordre qui leur conviendra le mieux, spirituellement parlant.

En matière de rituels plus spécifiquement ésotériques et magiques, dans certaines conditions il est possible d’apporter des conseils karmiques à ceux (profanes) qui n’en sont pas entièrement habilités ou qui n’en comprendraient pas toute la portée initiatique ainsi que tous les bénéfices. Il s’agit aussi souvent d’une prise de contact avec de proches défunts ayant une vision intégrale depuis la dimension éthérique pour proposer certains itinéraires karmiques préférentiels pouvant aider les vivants dans leur quête existentielle. Il est parfois difficile de faire comprendre à un novice que durant ces travaux de magie il n’est pas forcément question d’apporter une réponse d’ordre matérielle, sociétale ou même intellectuelle mais une réponse d’ordre purement spirituelle qui souvent dépasse l’entendement et peut surprendre à première vue. Il en va de certaines réponses ou solutions qui apparemment semblent totalement futiles au premier abord mais qui s’avèreront par la suite véritablement cruciales dans un contexte que l’on n’aurait pas pu imaginer auparavant… En qualité de sorcier-chaman professionnel je reste bien évidemment à votre disposition si vous avez des questions ou des demandes de rituels spécifiquement en relation avec ce qui vient d’être abordé ici très succinctement de manière basique.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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Ceux qui ont lu les ouvrages de Carlos Castaneda savent qu’il existe deux catégories de sorciers : les "rêveurs" et les "traqueurs". Il peut être important de déterminer si vous êtes sorcier ou pas, chaman ou pas, et dans quelle catégorie vous vous trouvez et si vous avez plutôt des dispositions pour pratiquer le "rêve" ou la "traque". C’est pour tenter de vous éclairer et de vous guider que j’aborde ce sujet. Revenons à la tradition : pour les sorciers-chamans cette initiation les conduit à résoudre des problèmes techniques et philosophiques, mais aussi à faire un certain nombre d’expériences et de découvertes. Parmi ces découvertes, les anciens sorciers-chamans prennent conscience que le monde dans lequel nous vivons n’est qu’une perception partielle et brouillée de la réalité. Celle-ci déformée et souvent occultée par nos systèmes de croyances dus à notre éducation et notre auto asservissement ainsi qu’à notre domestication. Ceci nous empêche d’accéder à la perception et à la connaissance intuitive de la réalité illusoire. Ainsi, le monde regroupe de nombreuses interprétations de la réalité et nous autres humains, conditionnés par nos sens et notre culture, nous n’en percevons que des fragments, nous ne voyons, entendons, touchons la réalité que dans les limites d’une "bande passante", et tout ce qui se passe en dehors de cette bande de perception nous est inaccessible… en temps normal !

Les anciens sorciers-chamans, par certaines pratiques et développements de talents personnels, finissent par percevoir quelques-uns des aspects de ces réalités au-delà de nos perceptions habituelles. Notamment, ils perçoivent autour des êtres humains des entités et des forces dont les variations d’énergie ou de densité peuvent renseigner sur l’état physique, émotionnel et psychique de la personne et avec lesquelles ils peuvent entrer en interaction. Ceci en fait la "faculté de voir" qui représente donc un des premiers acquis des anciens sorciers, et une entité peut tout aussi bien leur apparaître sous sa forme physique que sous sa forme "énergétique" selon la manière dont ils règlent leur perception. Bien sûr, la forme énergétique qui nous entoure rappelle la notion orientale de l’aura, mais acceptons comme plutôt rassurant que cette perception soit commune à une grande majorité de traditions. En approfondissant leur faculté de voir, les sorciers découvrent que les liens qui composent cette enveloppe énergétique sont reliés entre eux à une dizaine de centimètres du corps, dans ce que la tradition chamanique Toltèque par exemple appelle le "point d’assemblage". Ils découvrent enfin que l’univers entier est traversé de fibres d’énergie, regroupées entre elles pour former des lignes, à la manière de câbles de téléphones. Et le point d’assemblage du corps d’énergie des êtres vivants est lui-même connecté à certaines de ces lignes. D’après leurs découvertes, c’est en étant branché sur un nombre limité de ces lignes que l’humanité partage sa façon de voir le monde.

En somme, nous percevons à peu près tous le monde qui nous entoure de la même manière, aussi bien selon nos sens physiques que psychiques, parce que nous sommes branchés sur les mêmes canalisations d’énergie. Nos sorciers découvrent alors que lorsqu’ils se mettent en état de percevoir ces énergies autour des êtres, lorsqu’ils développent la capacité de "voir", leur point d’assemblage se déplace et accroche d’autres lignes d’énergie, transformant ainsi leur perception du monde. C’est là que se situent l’art de "rêver" et celui de "traquer". Parmi les personnes que vous connaissez, il y en a surement dont vous vous apercevez qu’elles ont un don, par exemple pour toujours se sortir des pires situations, de toujours retomber sur leurs pieds, de toujours être à l’aise en toutes circonstances, de ne jamais sembler être affectées par ce qui leur arrive, d’anticiper le déroulement des événements avec précision et raison, enfin, tout un ensemble de choses qui font qu’elles peuvent mieux vivre certains événements que vous ou d’autres personnes. Ce don, d’après les anciens sorciers, est lié à leur faculté de modifier légèrement la position de leur point d’assemblage et de contourner les obstacles, soit pour sortir d’une situation, soit pour poursuivre leur projet sans être gênées. Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à une difficulté relationnelle et que nous trouvons soudainement l’attitude ou l’action qui retourne la situation et désamorce les tensions, nous avons légèrement déplacé notre point d’assemblage et accroché une petite ligne d’énergie sur laquelle nous avons puisé la force et l’idée de la réaction la plus adaptée.

Évidemment, on peut aussi se retrouver dans une position pire parce qu’on n’a pas accroché la bonne ligne, mais c’est là que le sorcier se différencie fondamentalement de l’homme ordinaire : il est un guerrier qui a le talent d’accrocher les bonne lignes. Rêver ou traquer sont donc deux modes de gestion de la position du point d’assemblage, et d’après les anciens chamans, ce sont les deux seuls modes qui existent. En effet, nos anciens sorciers se rendent compte que certains d’entre eux parviennent à déplacer de manière importante leur point d’assemblage, et donc d’accrocher des lignes d’énergie d’autant plus éloignées de celles sur lesquelles nous sommes connectés en temps ordinaire. Cette faculté est celle des "traqueurs", personnes qui ont une immense capacité d’adaptation, qui sont douées pour la comédie, qui ont les bons réflexes, qui sont capables aussi bien d’attirer tous les regards que de passer totalement inaperçues. L’art de la "traque" consiste donc à maîtriser le déplacement du point d’assemblage pour s’adapter au mieux (en suivant les signes que certains relient à la notion de synchronicités) aux circonstances mouvantes de notre environnement.

Le rêveur n’a pas la même souplesse de déplacement du point d’assemblage que le traqueur, mais il possède la capacité de le fixer durablement dans une position. Ainsi, si le traqueur peut accrocher assez facilement d’autres "réalités" du monde, il n’a guère de talent pour les explorer sur une longue période. Le traqueur va et vient entre plusieurs positions, entre différentes perceptions, mais éprouve de la difficulté à se fixer sur une de ces lignes d’énergie. Le rêveur ne parviendra pas facilement à déplacer de manière importante son point d’assemblage, mais il pourra le maintenir sur une ligne pendant un temps suffisant pour explorer ce monde différent et même y œuvrer. Dans notre monde commun, nous pouvons illustrer la différence entre le traqueur et le rêveur en assimilant le traqueur à un comédien, une personne douée pour le paraître (ou le "disparaître") et le rêveur à un artiste compositeur, un peintre par exemple, qui doit avoir à l’avance une idée précise et "en profondeur" de l’œuvre qu’il doit réaliser. Le traqueur a besoin d’être encadré pour donner très vite ce qu’il a de meilleur, comme un comédien qui se donne à fond sur une prise de vue, le rêveur s’isole et travaille sur du long terme, construisant patiemment sont chef d’œuvre. Tout ceci peut paraître bien abstrait, et pourtant les sorciers le mettent en application de manière très pratique dans leur art. Le sorcier traqueur est aussi capable d’entrainer les autres dans ses "états modifiés de conscience" et de leur faire partager ses perceptions d’autres réalités. Mais c’est le rêveur qui a les plus fortes capacités à influencer les autres en les maintenant accrochés sur d’autres lignes d’énergie.

Dans le monde de la magie et de la sorcellerie, le traqueur sera par exemple voyant, travaillant avec des cartes ou des supports, captant de manière subite des informations inaccessibles au commun des humains. Il pourra aussi être chaman guérisseur, se déplaçant avec aisance dans le monde des esprits et déployant tous ses talents de négociateur pour atteindre son but. Le sorcier rêveur pourra aussi être voyant, mais sur un autre mode, qui s’apparente plus à la médiumnité. Il aura une vision de l’avenir non pas par flash, mais par une sorte de connaissance intuitive et profonde. Ce sera par exemple un "dormeur", sorcier qui résout les questions qu’on lui pose en état de sommeil, parcourt le passé ou le futur de manière à bien comprendre l’enchaînement des événements, et prodigue ses conseils à son réveil, de manière précise et selon un plan structuré. Il sera plutôt contemplatif, s’absentant de longues périodes pour explorer les autres réalités et en rapporter des savoirs, comme les vertus thérapeutiques d’une plante. Le chaman rêveur n’est pas aussi à l’aise pour l’action que son collègue traqueur, mais il le dépasse en connaissance. Évidemment, l’idéal du sorcier est d’allier les talents du traqueur et du dormeur, capacité extrêmement rare, propre à certains sorciers-chamans, et qui exige de toute manière un travail acharné et constant. Mais pour l’homme ordinaire, pouvoir découvrir qu’on est plutôt traqueur ou plutôt rêveur, dans le sens que les sorciers donnent à ces mots, c’est entrevoir une meilleure exploitation de son énergie et de ses talents et aussi mieux accepter nos limitations. Attention toutefois, car la pratique de la traque ou du rêve n’est pas sans danger, comme la sorcellerie ou le chamanisme.

Dans notre société moderne, au contraire des sociétés amérindiennes par exemple, nous avons développé une forte nécessité de nous conformer à une "norme", celle du monde commun, qui est accessible grâce aux lignes d’énergie auxquels notre point d’assemblage est communément accroché. Ainsi, si dans certaines cultures il y a une place pour les personnes qui sont accrochées à d’autres lignes et perçoivent le monde différemment, le fait de vivre dans une autre réalité est très handicapant dans le monde occidental moderne. La schizophrénie, par exemple, pourrait bien être la conséquence d’un trop important déplacement du point d’assemblage par rapport à la position commune. La perception d’autres entités, d’autres personnes, le fait d’entendre des voix sont des concepts de sorciers-chamans, l’indice d’un traqueur qui se serait perdu dans des réalités trop éloignées de la norme humaine et ne pourrait plus faire le chemin de retour. De même, si un rêveur accroche définitivement une autre réalité, il finira par se retrouver isolé dans une bulle contemplative, vivant des expériences impossibles à partager avec ses proches, qui l’excluront de fait de la société. Pratiquer la "traque" ou le "rêve" au sens des anciens sorciers n’est pas un amusement sans conséquence. C’est une discipline qui apporte sans aucun doute des pouvoirs et des savoirs, mais ce n’est pas sans risque. À quoi cela sert-il, en effet, d’accéder à des savoirs étendus si on finit par quitter le monde commun et qu’on se trouve dans l’incapacité de les partager ou de les mettre en application ?

Les pratiques de la traque et du rêve ne sont toutefois pas interdites à l’homme ordinaire, car comme je le mentionnais plus haut, nous déplaçons tous notre point d’assemblage en permanence, mais dans de petites amplitudes et en revenant régulièrement et automatiquement à la position "normale". En contrôlant nos émotions, nos sentiments, et en maîtrisant notre psychisme, nous pouvons avec une certaine sécurité faire l’expérience des "états de conscience modifiée". Le champ des expériences liées à la traque et au rêve est bien évidemment infini, et peut vous mener à la rencontre de vous-même et des autres sous un jour tout à fait nouveau. Reste à savoir ensuite ce qu’on doit en faire… Si vous avez des questions sur cet article, n'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus ou vous pouvez aussi bien évidemment directement lire les ouvrages de Carlos Castaneda !
 

Jean-Pascal Bruno, chaman professionnel

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