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Blog chaman ésotérisme

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Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

conscience

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"… et le souvenir même d’une clairière s’évanouit avec la mort de ceux qui l’avaient défrichée".

De cette phrase emblématique et poétique de l'anthropologue Philippe Descola (dixit livre "Les Lances du crépuscule") nous sommes au cœur de la problématique du souvenir des défunts, du recueillement mais aussi des traditions et rituels. Entre ésotérisme, animisme et chamanisme, ou bien traditions plus occidentales, la question reste éternellement la même, celle du temps qui passe, de la mort, des vivants face à leur destin avec le souvenir de leurs défunts proches ou plus éloignés ancêtres. Quel type d’acte mémoriel doit-on opérer ? Sous quels dogmes ou rituels doit-il ou non s’effectuer ? Et surtout, d’un point de vue ésotérique qu’apporte cette volonté de réminiscence ou de dialogue (réel ou symbolique) avec les défunts ? C’est toute une éthique de la Vie et de la Mort qui se présente à nous, de la probable persistance de l’âme après l’existence terrestre et de ce que cela peut aussi engendrer comme réflexions ou autres agissements induits. De ces réflexions (pensée intellectuelles), ainsi que des agissements (rites ou rituels), il faut y voir a priori trois orientations majeures situées chacune sur différents niveaux d’existence ("d’ontologie") : une orientation individuelle (d’éthique personnelle), une orientation dogmatique plus générale (de religion ou de morale), et une orientation ésotérique et spirituelle (plus hautement métaphysique et karmique).

Au niveau individuel, avoir une pensée pour les personnes que l’on a connues, que ce soit à des dates prédéfinies comme la Toussaint ou autre "fête des Morts", c’est déjà disposer d’une réflexion intérieure sensiblement éthique sur autrui mais aussi et surtout sur sa propre existence avec comme projection sa propre fin, c’est-à-dire sa propre mort. À chacun son type de ressenti selon les expériences qui sont les siennes dans la vie tout en les confrontant à celles de ceux qui nous ont précédés, en règle générale les parents ou les amis proches qui auront joué un rôle déterminant dans ce processus de conscientisation de ce qu’il reste de souvenirs importants ou de ce qu’eux-mêmes laisseront. C’est donc durant ces instants de recueillement qu’un intéressant effet miroir apparait, celui de se pencher sur sa propre vie pour entrevoir ce qui en a été jusqu’à ce moment précis, une sorte de constat  souvent lourd de sens et de révélations pouvant apporter une soudaine lucidité sur l’essence même de l’existence et de ce qu’il serait bon d’entreprendre avant qu’il ne soit trop tard. Il n’est donc pas rare, en termes d’activités, de voir soudainement des personnes ayant cet éclair de lucidité changer de mode de vie ou se réorienter plus radicalement au niveau professionnel, culturel ou familial.

Dans une autre gamme plus large englobant des groupes entiers, voire des nations, ce sont les dogmes et religions qui amèneront à cet état d’esprit depuis l’extérieur en apportant à l’individu une certaine révélation bien encadrée selon un corpus défini. Ainsi, les dates de célébrations, notamment des défunts, seront autant de moments privilégiés pour instaurer un souvenir relié principalement à un culte, lequel en sera le porteur et donc l’instigateur principal. Une personne n’étant rattachée à aucune doctrine en particulier pourra se saisir de cet évènement pour se l’approprier au niveau personnel sans se fondre dans aucun dogme autre que le sien propre (son Ego, si l’on doit en donner une quelconque substance). Dans nos sociétés de plus en plus matérialistes et donc souvent bassement utilitaristes, il est plus que probable que ces dogmes et traditions ne soient que des prétextes pour ôter toute réflexion personnelle profonde sur l’existence afin d’en substituer toute la teneur originale et l’orienter sur un dogme unique socialement acceptable (de stabilité, d’ordre, de valeurs sociétales, etc.). Chacun verra à sa porte s’il désire ou non s’intégrer dans tels ou tels concepts plus artificiels qu’existentiels s’il en éprouve le besoin ou la nécessité pour évoluer car nous avons tous une nature différente face aux diverses facettes de la réalité pour en tirer une expérience…

D’un point de vue cette fois-ci beaucoup plus ésotérique et métaphysique, la célébration des défunts apportera une réflexion pleinement karmique à ceux qui ont cette conscience initiatique que l’existence se prolonge après la vie terrestre et que par conséquent il existe un dialogue constant et même une osmose réelle avec la dimension éthérée de ce qu’il est habituel d’appeler l’au-delà. En ce sens, l’initié aura pratiquement à chaque instant, s’il le désire, la conscience assidue qu’il est en contact avec l’invisible, il pourra même aller (selon son niveau et certaines lois universelles) converser avec des esprits, leur demander conseil et parfois obtenir des itinéraires karmiques, c’est-à-dire aller directement au but existentiel (mission de vie) sans perdre de temps pour évoluer par d’autres longs détours (jugés parfois inutiles, mais évidemment pas toujours…). L’on parle bien entendu ici d’évolution spirituelle et non pas intellectuelle ou même matérielle, sauf si ces deux dernières participent dûment à la première en respectant les limites imposées (par ces mêmes lois universelles karmiques). De même, sachons reconnaitre qu’il existe aussi dans une certaine mesure une forme de protection apportée par nos défunts qui veillent sur nous en cas de danger imminent, leurs petites voix pourront parler directement à notre conscience, il sera bon dans ce cas d’écouter son "intuition"…

Que l’on soit initié, croyant ou bien purement individualiste et athée, la simple mais primordiale pensée qui se tourne vers les défunts ou les ancêtres apportera à chacun la valeur intrinsèque dont il a besoin dans son existence, ceci au moment opportun dans l’acceptation évidente et essentielle qu’il est nécessaire d’expérimenter ce que la Vie nous propose pour non seulement en comprendre les rouages mais aussi se comprendre soi-même. La réflexion du soi se situe sur la surface de "ce miroir symbolique", il engendre la pensée créatrice ou la création de pensées, il apporte l’incommensurable substance invisible nécessaire pour rompre l’inertie du néant et du chaos en générant l’énergie propre à toute action ayant un but bien ordonné, propre à l’expérience de la Vie et des épreuves programmées pour ce faire. Chacun ainsi, selon son niveau d’existence dans cette matérialité, pourra à tout moment déambuler à son rythme sur le chemin et poursuivre son itinéraire. Tous n’auront bien évidemment pas le même niveau de conscience et d’acceptation des différentes lois karmiques encadrant l’existence et ses épreuves, tous seront par contre passés par ces mêmes épreuves un jour ou l’autre (une vie ou l’autre) pour en éprouver la teneur et les expérimenter dans l’ordre qui leur conviendra le mieux, spirituellement parlant.

En matière de rituels plus spécifiquement ésotériques et magiques, dans certaines conditions il est possible d’apporter des conseils karmiques à ceux (profanes) qui n’en sont pas entièrement habilités ou qui n’en comprendraient pas toute la portée initiatique ainsi que tous les bénéfices. Il s’agit aussi souvent d’une prise de contact avec de proches défunts ayant une vision intégrale depuis la dimension éthérique pour proposer certains itinéraires karmiques préférentiels pouvant aider les vivants dans leur quête existentielle. Il est parfois difficile de faire comprendre à un novice que durant ces travaux de magie il n’est pas forcément question d’apporter une réponse d’ordre matérielle, sociétale ou même intellectuelle mais une réponse d’ordre purement spirituelle qui souvent dépasse l’entendement et peut surprendre à première vue. Il en va de certaines réponses ou solutions qui apparemment semblent totalement futiles au premier abord mais qui s’avèreront par la suite véritablement cruciales dans un contexte que l’on n’aurait pas pu imaginer auparavant… En qualité de sorcier-chaman professionnel je reste bien évidemment à votre disposition si vous avez des questions ou des demandes de rituels spécifiquement en relation avec ce qui vient d’être abordé ici très succinctement de manière basique.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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L’Histoire est pleine de surprises et en ésotérisme elle se décrypte parfois de manière très en avance sur son temps en anticipant son propre futur, avec, selon les contextes et traditions, de multiples avertissements dont certains font partie intégrante de la kabbale. En effet, il faut voir dans ces mythologies ou ces légendes bien des aspects de notre vie présente, à moins que ce ne soient pas des mythes mais quelques réalités d’une autre époque, il en va ainsi du fameux Golem de tradition juive dont on pourra se demander assurément s’il n’apparait pas toujours, ou presque, dans des temps troublés ou lors de périodes de plus fortes tensions historiques pour l’humanité. Mais qu’est-ce donc précisément que ce fameux Golem ? Il s’agit, textuellement, d’une création artificielle engendrée par quelque magie humaine, une créature à forme humaine, uniquement d’apparence, car n’ayant pas d’âme, aucun sentiment ni réflexion propre, aucun libre arbitre puisqu’étant aux ordres stricts de son créateur : finalement une sorte d’approximatif clone de l’homme sans pour autant n’en avoir aucune de ses qualités ou véritables facultés sensibles.

L’on dit que sur le front d’argile du Golem le mot "Vérité" ("emet" en hébreu) y est inscrit selon un complexe rituel magique, mais que si l’on efface le premier "e" (soit "met") l’on obtient alors un nouveau mot signifiant "mort"; cette action mettant d’ailleurs un terme à son existence, du moins à son essence magique l’animant. Toute cette histoire, certes très ésotérique et assez peu connue des profanes, pourra nous interpeler sur la notion même "d’être artificiel", qu’il soit cybernétique (robot) ou génétique (chimère), ou bien encore strictement informatique (virtuel)… C’est sur ce dernier point qu’il sera intéressant d’analyser notre époque, bien que les deux autres semblent déjà faire pleinement partie intégrante de notre quotidien puisque nous sommes entourés d’appareils robotiques et qu’en ce qui concerne la génétique le domaine se déploie chaque jour avec des capacités insoupçonnées et parfois très ambigües dans leurs finalités… En informatique les codes sont devenus les rois du monde, les algorithmes organisent nos agendas, nos désirs et nos préférences, ils gèrent nos ordinateurs et bientôt intègreront certainement des androïdes et autres cyborgs en une probable "démentielle fusion" en devenir.

Nouveau-né de la dernière pluie d’innovations étant à l’œuvre actuellement : l’Intelligence Artificielle. Elle déferle aujourd’hui sans prévenir en bousculant la planète en plein émoi de son évolution si rapide, de ses quelques lettres en séries de codes hermétiques, telle une source cryptée initialement amorphe, elle prend soudainement vie en se disant intelligente, doit-on alors se dire qu’une certaine "vérité" émerge de son propre code comme par magie divine ? Rien n’est moins sûr et il serait beaucoup plus prudent d’y voir une imitation, un mauvais clone de l’intelligence humaine, un cocktail improbable dont on pourrait s’attendre à ce qu’il devienne, de par sa nature même, un terrible poison mortel… N’avons-nous pas ici notre beau Golem moderne ? Il en a tous les attraits comme un malin subterfuge : il n’est pas humain mais essaie de nous ressembler, n’a aucune conscience tout en tentant de la mimer très habilement, reste complètement prisonnier de ses algorithmes dont plus personne ne sait comment ils fonctionnent ni dans quels pseudo-savoirs il en a pioché "ses vérités", enfin, il ne sait rien de la vraie vie, certes, lui n’est pas fait d’argile mais de silicium à sa base et sa nature est pour le moins incommensurablement vorace en énergie et en ressources de toutes sortes, dont des terres… rares, et des métaux… précieux.

Entre notre "jolie" I.A et notre Golem d’antan bien des similitudes les unissent, reste à voir si leur finalité ne tient aussi qu’à une seule petite lettre pour aboutir à l’extinction. Pour le Golem sa propre mort était sa fin dans la dissolution, esseulée, mais pour l’I.A son extinction pourrait aussi tous nous entrainer dans sa chute si nous n’y prenons pas garde à force de lui faire une confiance aveugle et relativement irrationnelle. Effectivement, à peine naissante que déjà l’I.A se présente comme une nouvelle idole bien adulte, pas celle que les fans applaudissent mais celle dont certaines écritures nous enseignaient de nous méfier depuis l’aube des temps anciens (dixit : "Vous ne m’associerez aucune divinité, vous ne vous fabriquerez aucune idole en argent ou en or." Exode 20:23). Sans aller si loin en citant pieusement la Bible, ce sont les informaticiens eux-mêmes qui nous préviennent qu’ils ne contrôlent déjà plus leur propre bébé, leur création échappe à tout entendement de manière exponentielle, à la vitesse de la lumière pour conquérir l’intégralité d’internet pour commencer, puis certainement dans la foulée pour phagocyter nos esprits devenus décérébrés et impuissants devant les prouesses, que dis-je, devant les miracles de la machine infernale.

Le monde de l’I.A : un Enfer sur Terre ? Si l’on suit le raisonnement jusqu’au bout, bientôt les humains n’auront absolument plus besoin de penser, déjà qu’avec une simple calculette ils ne savaient plus compter, la suite semble donc logiquement toute tracée pour atrophier le cortex cérébral et en faire l’équivalent d’un vulgaire légume poussant dans une boîte crânienne sonnant le creux… Alors certains diront qu’il ne faut pas exagérer et qu’au contraire le futur sera brillant grâce aux progrès des I.A et aux prochaines découvertes, que ce soit en passant par les ordinateurs quantiques ou par les voyages intersidéraux… Pour l’heure nous n’avons qu’une planète, l’I.A commence à s’en repaitre et ne s’arrêtera pas de sitôt, ses serveurs informatiques pousseront comme des champignons sur un arbre mort ou peut-être sur une humanité dévastée. Tout comme le feu, sachons maitriser dès aujourd’hui l’incendie, le contenir entièrement pour qu’il ne nous brûle pas mais reste à sa place à notre entier service en veillant toujours qu’il ne dépasse les limites qui lui ont été allouées par les Hommes.

Ce feu, conjoint de la Connaissance, du savoir et de l’intelligence ne doit jamais nous échapper !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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Le sujet est vaste, souvent ignoré par notre mode de vie qui ne laisse que peu de choix ou de temps pour son étude et son apprentissage, le thème de la spiritualité reste encore à la marge des préoccupations de nos contemporains, surtout en Occident où la matérialité du monde se présente comme la seule alternative rationnelle à la réalité de celui-ci. Pour autant, et pour paraphraser André Malraux en d’autres de ses mots : "Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire au XXIe siècle." (1) Dans ce sens, et a contrario d’une certaine tendance actuelle, un revirement pourrait intervenir, peut-être en réaction à un monde déshumanisé, afin qu’un renouveau spirituel puisse émerger et s’établir en toute sagesse et sérénité pour en calmer les trop nombreux tourments et autres infernales désillusions mondialistes, voire aussi pour déjouer les délires transhumanistes en embuscade ou les hallucinants "désirs" de guerres…

Mais pour le profane, et même pour certains initiés : qu’est-ce donc que cette "spiritualité" dont on parle tant sans jamais oser en signifier clairement la véritable profondeur, ou l’altitude ? L’on ressent de suite que, de bas en haut, et inversement, à la manière d’un Hermès dans sa table (2), une dimension transparaît alors sur plusieurs niveaux au-delà du voile, du gouffre vers les sommets cette spiritualité aurait-elle justement la fonction initiatique d’un passage de l’un vers l’autre, ou bien de projection d’une vérité plus absolue que celle du commun des mortels ? Et justement, comment donc vouloir et pouvoir bien "s’équiper" pour une telle ascension en apparence si indiscernable ou si sensiblement hermétique ? Avant d’y accéder, il faut déjà comprendre un tant soit peu en quoi correspond "la spiritualité", ce que ce simple mot qui le désigne reflète de sens, mais aussi dans quelle direction il emportera celui qui s’y confronte et ce qu’il lui apportera. Effectivement, pour le profane la spiritualité sera telle une vision aussi vaporeuse qu’un brouillard sur une route de nuit, elle n’aura pas de correspondance tangible dans le quotidien pour spontanément s’affirmer avec un intérêt utile ou pragmatique, c’est qu’elle dépasse en effet cet aspect utilitaire accordé aux choses matérielles, elle ne s’en détache pourtant pas puisqu’elle explique cette même matérialité, celle de tous les possibles, en la transcendant.

La spiritualité sert donc de guide, c’est une expérience à la fois personnelle et intégralement universelle dans cette capacité à tout expliquer, dans cette accession à de multiples solutions autres que celles qui s’inscrivent dans un matérialisme pragmatique, ceci en dépassant ce dernier ou en le surmontant pour en avoir une hauteur de vue plus large, plus proche d’une vérité amplifiée par une sagesse bien plus éclairante. En d’autres mots la spiritualité permet d’accéder à une hauteur d’esprit qui s’apparente à une démultiplication de la conscience pour en dévoiler les liens intimes entre le soi et le monde, pour ainsi en trouver les chemins évolutifs les plus adaptés à la personne et s’y engager avec plénitude et sérénité. Il y a donc dans une juste démarche spirituelle la volonté pleine et assumée, non seulement de faire évoluer son esprit sur des horizons plus élevés et vastes, mais d’en percevoir clairement "les plans invisibles" qui s’en dégagent par les biais d’une révélation qui n’appartient qu’à soi. C’est aussi pour cette dernière raison qu’il est si difficile pour les uns et pour les autres d’en exposer une unique définition générique tant il n’y en a que de multiples et strictement personnelles qui façonnent chaque individualité dans sa propre recherche spirituelle, de ce fait y accéder c’est accéder à son véritable Soi, à une dimension plus haute de son Être, à son unification et à son édification.

Vouloir définir un "mode d’emploi" en ce qui concerne la spiritualité demeure tout aussi complexe car il existe une infinité de biais, tous intimement personnels et fonctions de l’histoire de chaque individu dans son propre contexte et entourage pour en trouver les bons chemins à emprunter singulièrement. Néanmoins, et de manière plus générale, une personne commence à s’intéresser à l’aspect spirituel de sa propre existence lorsqu’elle perçoit la nécessité d’en trouver un sens, rien de moins simple que de chercher un sens à sa vie, à tenter de comprendre ce qui a été entrepris par et pour soi-même, à se demander si l’instant ultime où l’on se pose la question n’est finalement pas déjà un début de conscientisation pour accéder au commencement d’une interrogation plus profonde, devenant elle-même sa propre dynamique de recherche, de simple curiosité ou semblant hasard l’on entreprend une quête de soi et du monde avec cette immense et vertigineuse vision qui s’ouvre soudain à l’esprit pour aller encore plus loin. Certes, tout le monde ne dispose pas de ce type d’automatisme naturel qui déclencherait, du jour au lendemain et sans vraiment prévenir, cette mystérieuse étincelle interrogeant au plus profond de soi, bien au contraire, ce sont encore une fois des circonstances personnelles qui occasionneront cette chance ou cette opportunité de s’engager sur cette voie d’ouverture d’esprit.

Ceci dit, la plupart du temps il n’y a pas de hasard, le regard que l’on se porte sur soi-même, c’est-à-dire cette "réflexion" au centre de son propre miroir, s’effectue toujours à un moment opportun, que ce soit durant une rencontre qui sèmera le germe de l’interrogation spirituelle, ou bien celui d’un évènement troublant s’avérant jouer le rôle d’un essentiel catalyseur… Parfois la prise de conscience commence par un accident apparemment futile ou de second ordre dans la vie de la personne, puis, par les méandres subtils qui forment les possibles chemins sur lesquels l’existence s’appuie, vient l’instant fugace d’une sorte d’interrogation qui illumine la conscience en lui désignant une autre direction plus élevée dans sa propre vie et celle des siens. Des circonstances spéciales peuvent intervenir dans ce sens où l’on a une intime et certaine conscience d’entrer dans une dimension spirituelle plus affirmée ou nouvelle, par exemple lorsqu’une maladie, un accident ou une circonstance autre du même acabit sont très clairement perçus comme une interruption de la routine quotidienne avec l’étrange sensation que la suite des événements n’est plus écrite comme on l’aurait pensé habituellement. De cette désorientation naît généralement la recherche induite d’une redirection intellectuelle et spirituelle très différente de la précédente période d’existence, suivant un élargissement de la conscience, le début d’une élévation spirituelle réelle qui perdurera pour affiner son objectif de recherche d’évolution.

Les initiés, sans vouloir les différentier de manière hautaine ou discriminatoire en regard des plus profanes d’entre nous, disposent de cette élévation spirituelle propre à leur donner par bien des aspects intéressants les meilleures directions à des fins d’évolution, ils ont eu, plus ou moins, de cette première étincelle révélatrice la vision de leur moi réel, c’est-à-dire de ce qu’ils sont sur plusieurs plans d’existence, en des dimensions dites spirituelles supérieures que l’on pourra d’ailleurs appeler sous d’autres termes plus adaptés (ange gardien, entité tutélaire, djinn personnel, etc…). Chacun, dans cette posture d’initié, dispose aussi du choix, celui de son libre arbitre qui n’est lui aussi rien d’autre qu’une initiation en soi, celle d’effectuer des rituels simples, comme la méditation et l’étude de textes sacrés ou bien des travaux plus complexes comportant des applications relatives à la magie naturelle ou à des cérémonials plus poussés et plus contraignants s’ils en ont la volonté de s’y engager. Certains, mais encore une fois c’est leur choix, iront jusqu’à modifier leur alimentation ou prendre certaines substances en vue d’expériences psychosensorielles leur apportant des réponses qu’ils n’arrivent pas forcément à obtenir par des voies plus normatives. Sur ce point je ne recommande nullement ici cette utilisation qui reste néanmoins celle que la plupart des chamans ont pu expérimenter durant des millénaires, mais nul n’est chaman qui veut et l’itinéraire des initiés de haute magie est assurément parsemé de terribles souffrances avant d’arriver à une quelconque extase véridique et significative…

Pour finir, comme le disait Paracelse (3) : "Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison", dans ce sens voyons aussi la spiritualité, la vraie, comme un soin de l’âme en sachant bien la doser, sans hasard, selon le besoin et la nécessité, forcément d’orientation karmique à ce niveau d’exercice infiniment complexe !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel


Note (1) : Propos rapporté par Brian Thompson dont Malraux lui aurait dit mot pour mot que le « XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas » au cours d’une interview donnée à Verrières-le-Buisson en 1972. Marlaux ayant rectifié en 1975 que : "On m’a fait dire que le XXIe siècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire."

Note (2) : En référence à la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste, voir le lien ici sur le blog

Note (3) : Paracelse (1493-1541), médecin, philosophe et alchimiste, mais aussi théologien laïc suisse.

 

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Une petite introduction s’impose. Notre époque a généré un paradoxe assez incroyable où les sciences et les technologies sont devenues si complexes que la très grande majorité de la population, à moins d’être ingénieur ou chercheur de haut niveau, n’est absolument plus capable d’en expliquer ni d’en comprendre lesdits progrès : à titre d’exemple qui est encore capable d’expliquer clairement comment fonctionne exactement un ordinateur, comment se propage une onde radio et comment on la capte, ou bien encore de quoi est constitué un laser pour fonctionner ? Plus personne n’est d’ailleurs non plus capable de fabriquer à partir d’éléments "simples" (disponibles dans la nature) un ordinateur, un laser ou bien une radio, en effet, tous les éléments constitutifs de ces appareils nous sont finalement inconnu dans leur plus intime nature, dans leur fabrication, dans leur fonctionnement basique et donc compréhensible aisément. Tout ceci pour constater que le véritable paradoxe est de vivre avec un "progrès" qui s’invite à nos portes, pour ne pas dire qui s’installe chez nous, lequel est devenu strictement étranger à notre entendement commun, s’est transformé en une sorte magie technologique dont nous ignorons finalement tout ou presque. Là ou à l’époque des Lumières l’on cherchait à expliquer le monde et à le rendre sainement compréhensible à tous par les sciences et les techniques via des Encyclopédies didactiques, aujourd’hui ces mêmes technologies et sciences, certes beaucoup plus avancées, redeviennent mystérieuses, presque hermétiques à qui n’est pas initié à ces techniques et enseignements. En ce sens il existe bel et bien un occultisme technologique et scientiste, une sorte de techno-ésotérisme. Mais en ce sens, pouvons-nous dire qu’il existe ainsi un néo-ésotérisme avec l’apport insidieux des mondes virtuels dans nos vies réelles, avec la numérisation de tout ce qui peut l’être et des Intelligences Artificielles en embuscade ?

Ce monde techno-scientiste, empli d’une volonté exacerbée de numériser nos environnements immédiats et même dans un futur proche de s’insérer dans notre biologie via des nano-robots ou des molécules pilotables, n’est-ce pas finalement une dérive fondamentale vers un transhumanisme débridé dont on ignore encore les prochaines étapes dangereuses, n’est-ce pas foncièrement une volonté imposée à l’image d’une secte ou d’une religion qui ne dirait pas son nom ? D’une certaine façon, LA Science est devenue cette religion d’un monde qui axe son développement et son évolution sur la route d’un progrès qui se veut incontournable et apparemment incontrôlable aux vues des dégâts sur la biodiversité et l’environnement. Il est clair, logique et indubitable qu’une croissance se basant sur la technologie à outrance, sur la numérisation forcenée de toute information circulant et sur la modélisation virtuelle des idées et des esprits ne pourra qu’entrainer une surconsommation drastique d’énergie dont nous manquerons bientôt si cruellement à l’échelle planétaire ainsi qu’une destruction ordonnée er systématique de l’ensemble des ressources du monde vivant. Nous devons d’ores et déjà nous poser l’essentielle question : est-ce ici un but satisfaisant et positif que d’en arriver à cette échéance dite (faussement) progressiste, laquelle semble plus digne d’une très rapide et certaine déchéance globale du vivant que de son évolution naturelle avec d’heureuses perspectives ?

Bien entendu, s’il existait un véritable néo-ésotérisme issu d’un ésotérisme éclairé plus ancien, celui-ci combattrait et s’opposerait farouchement à cette vision d’un monde déshumanisé, systémique et dirigiste à l’opposé des potentialités d’un libre arbitre humain et d’un naturel substrat que la planète a su offrir à profusion jusqu’ici presque gratuitement. Nous devons aujourd’hui parfaitement comprendre l’enjeu et bien l’assimilé avant qu’il ne soit trop tard, celui que le techno-scientisme comme dogme unique n’est finalement que l’outil d’une sorte de religion factice que l’on nomme "Progrès illimité", que ses déités à vénérer avec la plus grande ferveur sont double : le "Dieu Commerce" et sa parèdre la "Déesse Consommation", que sa principale gnose s’appelle la Globalisation par la Loi du Marché où absolument tout est à vendre sans conscience, même l’Humanité dans ses plus nobles aspirations, ceci à son détriment le plus total si cela sert la cause de la marchandisation du monde jusqu’à son ultime fin. Alors, le point de vue d’un techno-ésotérisme se comprend dans le sens où effectivement l’on en arrive à ne plus ni comprendre la course effrénée de la technologie et de ses dérives, ce que l’on aurait pu appeler le Progrès, où l’on perçoit distinctement l’impasse de cette même technologie face aux défis des ressources qui manqueront demain et dont personne ne pourra les remplacer, où enfin ce même dit progrès nous aura amené au bord du gouffre de l’extinction de toutes les espèces vivantes avec comme seule perspective d’être la toute dernière sur la liste d’une Apocalypse anticipée et déjà pourtant annoncée comme hautement probable. Dans quelle logique entre donc ce progrès s’il n’aboutit finalement qu’à sa propre destruction en entraînant avec lui tout ce qui existe sur son délirant sillage ?

Délire et hallucination. Ces deux mots pourraient définir la voie sur laquelle nous nous dirigeons avec l’assurance des fous. Tout d’abord le délire, d’accélérer notre destruction en sciant la branche sur laquelle nous sommes tous sans exception assis, par la surexploitation de précieuses ressources non renouvelables dont demain matin nous verrons qu’elles ne sont plus du tout disponibles et provoqueront une débâcle mondiale avec les errements guerriers qui sont l’apanage de nos violentes mentalités habituelles. Ensuite l’hallucination, collective et hypnotique, comme si l’entendement et le bon sens de l’humanité avaient été soudainement balayés depuis quelques décennies par une trop rassurante détermination que rien ne pourrait jamais entraver la marche d’un progrès qui assurément serait intégralement positif jusqu’à en imposer les lois sur l’ensemble du globe en pensant même pouvoir en instituer légitimement une gouvernance mondiale à tous. Mais la réalité ne se décrète pas, on ne légifère pas sur les lois de la physique ou des cycles de la nature dont on dépend, et dans ce sens l’Homme ne doit pas se prendre pour le grand architecte qui n’est qu’une construction imaginaire d’un esprit malade de ne rien avoir compris ni de ce qu’il est, ni d’où il vient, c’est-à-dire de la plus petite particule en passant par la cellule la plus simple mais pourtant des plus complexes toutes deux à comprendre encore à ce jour. L’étincelle de la Vie, ce grand mystère qui nous anime pourtant à chaque instant, nous est entièrement inconnue dans son processus de création, de réel fonctionnement et de véritable évolution naturelle future.

L’ésotérisme, le seul, l’unique qui a su poser les questions fondamentales à une Humanité en quête d’elle-même (et non l’obscurantisme qu’une certaine science progressiste à outrance tente d’imposer par un transhumanisme délirant) saura aujourd’hui répondre à ces mêmes capitales questions existentielles en s’opposant frontalement à l’hypnotisme en cours et à cette hallucination collective qui nous éloigne d’une réalité qui crie sa souffrance face au déni des enjeux actuels. Autant de défis à surmonter avec détermination et lucidité dans un futur proche puisqu’il est plus que probable que si nous n’agissons pas de manière concrète et intelligente, nous qui nous disons "Sapiens", alors nous aurons exterminé les prochaines générations à venir sans en avoir ni manifestement pris conscience ni sérieusement tenté d’en comprendre que nous en étions très directement la cause principale de par nos abus. notre ignorance et notre démesure à nous croire des dieux. C’est ce travail ésotérique, celui de révéler ce qui est caché, que les initiés du monde entier doivent mettre en oeuvre dès aujourd’hui pour rééduquer les mentalités dépravées par notre insuffisance à concevoir un véritable progrès, non pas axé sur la dévoration irraisonnée du monde mais sur sa conservation afin d’y vivre en harmonie, pleinement et durablement. En cela la postmodernité sera positive, auquel cas elle ne sera pas...

Jean-Pascal BRUNO, chaman professionnel

 

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