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Blog chaman ésotérisme

Blog chaman ésotérisme

Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

thanatos

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"… et le souvenir même d’une clairière s’évanouit avec la mort de ceux qui l’avaient défrichée".

De cette phrase emblématique et poétique de l'anthropologue Philippe Descola (dixit livre "Les Lances du crépuscule") nous sommes au cœur de la problématique du souvenir des défunts, du recueillement mais aussi des traditions et rituels. Entre ésotérisme, animisme et chamanisme, ou bien traditions plus occidentales, la question reste éternellement la même, celle du temps qui passe, de la mort, des vivants face à leur destin avec le souvenir de leurs défunts proches ou plus éloignés ancêtres. Quel type d’acte mémoriel doit-on opérer ? Sous quels dogmes ou rituels doit-il ou non s’effectuer ? Et surtout, d’un point de vue ésotérique qu’apporte cette volonté de réminiscence ou de dialogue (réel ou symbolique) avec les défunts ? C’est toute une éthique de la Vie et de la Mort qui se présente à nous, de la probable persistance de l’âme après l’existence terrestre et de ce que cela peut aussi engendrer comme réflexions ou autres agissements induits. De ces réflexions (pensée intellectuelles), ainsi que des agissements (rites ou rituels), il faut y voir a priori trois orientations majeures situées chacune sur différents niveaux d’existence ("d’ontologie") : une orientation individuelle (d’éthique personnelle), une orientation dogmatique plus générale (de religion ou de morale), et une orientation ésotérique et spirituelle (plus hautement métaphysique et karmique).

Au niveau individuel, avoir une pensée pour les personnes que l’on a connues, que ce soit à des dates prédéfinies comme la Toussaint ou autre "fête des Morts", c’est déjà disposer d’une réflexion intérieure sensiblement éthique sur autrui mais aussi et surtout sur sa propre existence avec comme projection sa propre fin, c’est-à-dire sa propre mort. À chacun son type de ressenti selon les expériences qui sont les siennes dans la vie tout en les confrontant à celles de ceux qui nous ont précédés, en règle générale les parents ou les amis proches qui auront joué un rôle déterminant dans ce processus de conscientisation de ce qu’il reste de souvenirs importants ou de ce qu’eux-mêmes laisseront. C’est donc durant ces instants de recueillement qu’un intéressant effet miroir apparait, celui de se pencher sur sa propre vie pour entrevoir ce qui en a été jusqu’à ce moment précis, une sorte de constat  souvent lourd de sens et de révélations pouvant apporter une soudaine lucidité sur l’essence même de l’existence et de ce qu’il serait bon d’entreprendre avant qu’il ne soit trop tard. Il n’est donc pas rare, en termes d’activités, de voir soudainement des personnes ayant cet éclair de lucidité changer de mode de vie ou se réorienter plus radicalement au niveau professionnel, culturel ou familial.

Dans une autre gamme plus large englobant des groupes entiers, voire des nations, ce sont les dogmes et religions qui amèneront à cet état d’esprit depuis l’extérieur en apportant à l’individu une certaine révélation bien encadrée selon un corpus défini. Ainsi, les dates de célébrations, notamment des défunts, seront autant de moments privilégiés pour instaurer un souvenir relié principalement à un culte, lequel en sera le porteur et donc l’instigateur principal. Une personne n’étant rattachée à aucune doctrine en particulier pourra se saisir de cet évènement pour se l’approprier au niveau personnel sans se fondre dans aucun dogme autre que le sien propre (son Ego, si l’on doit en donner une quelconque substance). Dans nos sociétés de plus en plus matérialistes et donc souvent bassement utilitaristes, il est plus que probable que ces dogmes et traditions ne soient que des prétextes pour ôter toute réflexion personnelle profonde sur l’existence afin d’en substituer toute la teneur originale et l’orienter sur un dogme unique socialement acceptable (de stabilité, d’ordre, de valeurs sociétales, etc.). Chacun verra à sa porte s’il désire ou non s’intégrer dans tels ou tels concepts plus artificiels qu’existentiels s’il en éprouve le besoin ou la nécessité pour évoluer car nous avons tous une nature différente face aux diverses facettes de la réalité pour en tirer une expérience…

D’un point de vue cette fois-ci beaucoup plus ésotérique et métaphysique, la célébration des défunts apportera une réflexion pleinement karmique à ceux qui ont cette conscience initiatique que l’existence se prolonge après la vie terrestre et que par conséquent il existe un dialogue constant et même une osmose réelle avec la dimension éthérée de ce qu’il est habituel d’appeler l’au-delà. En ce sens, l’initié aura pratiquement à chaque instant, s’il le désire, la conscience assidue qu’il est en contact avec l’invisible, il pourra même aller (selon son niveau et certaines lois universelles) converser avec des esprits, leur demander conseil et parfois obtenir des itinéraires karmiques, c’est-à-dire aller directement au but existentiel (mission de vie) sans perdre de temps pour évoluer par d’autres longs détours (jugés parfois inutiles, mais évidemment pas toujours…). L’on parle bien entendu ici d’évolution spirituelle et non pas intellectuelle ou même matérielle, sauf si ces deux dernières participent dûment à la première en respectant les limites imposées (par ces mêmes lois universelles karmiques). De même, sachons reconnaitre qu’il existe aussi dans une certaine mesure une forme de protection apportée par nos défunts qui veillent sur nous en cas de danger imminent, leurs petites voix pourront parler directement à notre conscience, il sera bon dans ce cas d’écouter son "intuition"…

Que l’on soit initié, croyant ou bien purement individualiste et athée, la simple mais primordiale pensée qui se tourne vers les défunts ou les ancêtres apportera à chacun la valeur intrinsèque dont il a besoin dans son existence, ceci au moment opportun dans l’acceptation évidente et essentielle qu’il est nécessaire d’expérimenter ce que la Vie nous propose pour non seulement en comprendre les rouages mais aussi se comprendre soi-même. La réflexion du soi se situe sur la surface de "ce miroir symbolique", il engendre la pensée créatrice ou la création de pensées, il apporte l’incommensurable substance invisible nécessaire pour rompre l’inertie du néant et du chaos en générant l’énergie propre à toute action ayant un but bien ordonné, propre à l’expérience de la Vie et des épreuves programmées pour ce faire. Chacun ainsi, selon son niveau d’existence dans cette matérialité, pourra à tout moment déambuler à son rythme sur le chemin et poursuivre son itinéraire. Tous n’auront bien évidemment pas le même niveau de conscience et d’acceptation des différentes lois karmiques encadrant l’existence et ses épreuves, tous seront par contre passés par ces mêmes épreuves un jour ou l’autre (une vie ou l’autre) pour en éprouver la teneur et les expérimenter dans l’ordre qui leur conviendra le mieux, spirituellement parlant.

En matière de rituels plus spécifiquement ésotériques et magiques, dans certaines conditions il est possible d’apporter des conseils karmiques à ceux (profanes) qui n’en sont pas entièrement habilités ou qui n’en comprendraient pas toute la portée initiatique ainsi que tous les bénéfices. Il s’agit aussi souvent d’une prise de contact avec de proches défunts ayant une vision intégrale depuis la dimension éthérique pour proposer certains itinéraires karmiques préférentiels pouvant aider les vivants dans leur quête existentielle. Il est parfois difficile de faire comprendre à un novice que durant ces travaux de magie il n’est pas forcément question d’apporter une réponse d’ordre matérielle, sociétale ou même intellectuelle mais une réponse d’ordre purement spirituelle qui souvent dépasse l’entendement et peut surprendre à première vue. Il en va de certaines réponses ou solutions qui apparemment semblent totalement futiles au premier abord mais qui s’avèreront par la suite véritablement cruciales dans un contexte que l’on n’aurait pas pu imaginer auparavant… En qualité de sorcier-chaman professionnel je reste bien évidemment à votre disposition si vous avez des questions ou des demandes de rituels spécifiquement en relation avec ce qui vient d’être abordé ici très succinctement de manière basique.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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S’il est bien un sujet qui nous intéresse absolument tous, parce que nous sommes sans aucune exception effectivement tous concernés par celui-ci, c’est un sujet qui nous interroge aussi au plus profond de notre être, un sujet qui dépasse même celui de la Vie puisqu’il s’agit de l’après, de l’au-delà, de Thanatos qui viendra nous chercher, en d’autres mots de la fin de l’existence ici-bas c’est-à-dire de la Mort. De nos jours l’on préfère passer sous silence cet ultime moment, ne pas trop y penser ni en discuter comme si notre monde contemporain avait repoussé l’ultime échéance et l’avait rangée dans le tiroir de l’oubli ou bien s’en était accommodé comme d’un fait relativement mineur. Il n’en a pas toujours été le cas et que ce soit l’Égypte qui nous rappelle que les pyramides sont censées être des tombeaux royaux ou bien la plupart des textes hindouistes qui relatent que nous sommes (im)mortels, de la même manière que le "Bardo Thödol" (Livre des Morts) des Tibétains nous enseignent "cet après vie", et même ce qu’il se passe durant et après cette transition…

Ainsi, notre curiosité intellectuelle personnelle devrait être à son zénith, du moins pour ceux qui seraient en quête de réponses pour, d’une part concevoir en toute conscience ce que représente la fin de l’existence terrestre, et si possible, sous un autre angle plus aigu, tenter de savoir s’il existe une continuation de la "conscience d’être encore soi" une fois que le corps n’est plus, à savoir : une "autre forme" de persistance de l’esprit hors de la matière biologique qui nous incarne physiquement, ce que l’on pourrait aussi concevoir sous la dénomination basique de l’âme, sans essayer de faire référence à aucun dogme qui soit typiquement religieux. Il est en effet extrêmement difficile de se détacher de toute doctrine religieuse lorsque l’on aborde ce délicat thème de la mort tant nous avons tous été habitués à ne pas avoir notre propre avis sur la question, à toujours ou presque laisser des institutions s’en charger à notre place. De là, peut-être, voire surement, toutes les potentielles dramatiques péripéties de ce monde… Mais ceci est justement une autre histoire qui n’a assurément rien à voir avec notre sujet, mais plus à faire avec une certaine forme dénaturée de Pouvoir ici-bas.

Très justement l’on s’apercevra, en étudiant notre Thanatos de plus près, que si l’on cherche des témoignages ou des réponses moins dogmatiques, l’on devra alors se tourner non plus vers les institutions (qui demeurent néanmoins des références à prendre en compte) mais vers des "expérienceurs", c’est-à-dire des personnes ayant vécu une E.M.I : une "Expérience de Mort Imminente". De même, dans un autre registre, certains très rares individus disposent de l’extraordinaire faculté de se souvenir de leur vie antérieure, souvent des enfants apportant des preuves tangibles et vérifiables d’une existence précédente. De ces deux types de témoignages, souvent déconcertants et effectivement troublants, de véritables sources de prise de conscience, voire de compréhension pourront voir le jour, non seulement de la part de l’entourage mais aussi pour toute personne en ayant eu la connaissance approfondie après quelques recherches. Sans être directement témoin, il existe aussi des personnes ayant des dons particuliers, ceux de jouer les intermédiaires entre les vivants et les morts; les personnes ayant cette capacité spéciale de communiquer avec l’au-delà sont ce que l’on appelle assez couramment des médiums.

Issu du savoir des anciens, le spiritisme, c’est-à-dire la communication avec l’au-delà, a pris un réel essor avec Allan Kardec au 19e siècle qui en a transposé les grandes règles modernes en matière de médiumnité dans ses ouvrages de référence (Le Livre des Esprits, et Le Livre des Médiums). L’on peut dire sans se tromper que l’engouement pour le spiritisme à cette époque allait de paire avec les premières grandes découvertes scientifiques modernes et une certaine recherche de la vérité en allant directement interroger les défunts via différentes méthodes ne faisant plus appel spécifiquement aux stricts dogmes de la foi mais à un nouveau champ d’exploration de l’inconnu et de ce l’on pourrait  qualifier d’univers paranormal dans son ensemble. Ainsi, le médium, intermédiaire entre notre dimension terrestre et la "sphère éthérique" (ou astrale), demeure un outil vivant permettant de recevoir, tout comme une antenne, un ensemble de communications et d’en retranscrire la teneur de deux façons principales : directement en se laissant investir par l’esprit d’un défunt et en prenant la parole, ou bien de manière plus automatique par l’écriture ("psychographie").

Doit-on concevoir une certaine similitude entre la transe médiumnique et la transe chamanique et ainsi comprendre que nous avons ici affaire à un même type de dialogues entre deux mondes ? Cela semble évident à la différence que les cultures ne s’appuient pas sur des bases sociétales identiques, volonté de modernité d’un côté, transmission d’un savoir tribal et animique de l’autre, dans les deux cas la démarche demeure identique : la possibilité de dialoguer avec des ancêtres et des personnalités disparues. Notons aussi que le spiritisme aura su parfaitement s’intégrer à la société brésilienne dont nous avons tous qu’elle est le berceau du chamanisme amazonien, enfin, que le plus grand médium ayant jamais existé, à savoir Chico Xavier, a exercé ses immenses talents encore aujourd’hui reconnus pour avoir ouvert des chemins jusque là réservés aux seuls initiés. La retranscription de ces témoignages provenant directement de l’au-delà reste à ce jour, avec ceux de l’héritage d’Allan Kardec, d’une richesse spirituelle exceptionnelle que l’on peut retrouver dans ses très nombreux écrits (dont "Messages spirituels" et "Reportage avec l’au-delà") effectués intégralement en psychographie sous la direction d’entités lui ayant donné l’autorisation d’en révéler l’existence dans le détail, ceci à un très large public.

D’un point de vue contemporain, avec les très récentes avancées, d’une part en matière de champs quantiques et d’autre part avec les différentes recherches en cours sur la réalité de la conscience qui serait délocalisée et non créée uniquement au sein du cerveau (lequel ne serait qu’un récepteur très élaboré), c’est toute une science moderne qui vient finalement rejoindre ce que les anciens appelaient l’Akasha, cette dimension éthérique ou cet espace purement spirituel dont la science aura beaucoup spéculé sur l’aspect véridique d’une telle "dimension agissante". Nos sociétés sont assurément au tournant historique de cette croisée des chemins, même si en ce qui me concerne et en qualité de sorcier chaman j’ai pu expérimenter depuis plusieurs dizaines d’années de pratique la réalité de ces très diverses communications avec des entités de toutes catégories, dont pour certaines des personnalités défuntes qui se sont révélées à nos groupes médiumniques lors de séances essentiellement chamaniques (selon des rituels de magie ancestrale).

Si vous êtes un lecteur assidu de ce blog vous avez certainement fait le lien entre les archives akashiques que j’ai souvent évoquées et la dimension karmique de nos propres actions qui s’y trouvent inscrites, ces deux concepts, certes complexes à concevoir ou à maitriser, ont aussi été largement évoqués par les défunts ou lors de contact d’EMI, par contre, une mise en garde a toujours été formelle : ne jamais tenter l’expérience en étant seul ou même entre personnes inexpérimentées, il existe en effet un réel danger d’emprise durable par des entités négatives ou de perte d’énergie vitale pouvant causer de graves accidents. Par conséquent, abstenez-vous de toucher à ce domaine, si besoin je reste à votre disposition pour en discuter de manière déontologique et plus précise si vous désirez personnellement approfondir la question très sérieusement.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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