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Blog chaman ésotérisme

Blog chaman ésotérisme

Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

au-dela

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"… et le souvenir même d’une clairière s’évanouit avec la mort de ceux qui l’avaient défrichée".

De cette phrase emblématique et poétique de l'anthropologue Philippe Descola (dixit livre "Les Lances du crépuscule") nous sommes au cœur de la problématique du souvenir des défunts, du recueillement mais aussi des traditions et rituels. Entre ésotérisme, animisme et chamanisme, ou bien traditions plus occidentales, la question reste éternellement la même, celle du temps qui passe, de la mort, des vivants face à leur destin avec le souvenir de leurs défunts proches ou plus éloignés ancêtres. Quel type d’acte mémoriel doit-on opérer ? Sous quels dogmes ou rituels doit-il ou non s’effectuer ? Et surtout, d’un point de vue ésotérique qu’apporte cette volonté de réminiscence ou de dialogue (réel ou symbolique) avec les défunts ? C’est toute une éthique de la Vie et de la Mort qui se présente à nous, de la probable persistance de l’âme après l’existence terrestre et de ce que cela peut aussi engendrer comme réflexions ou autres agissements induits. De ces réflexions (pensée intellectuelles), ainsi que des agissements (rites ou rituels), il faut y voir a priori trois orientations majeures situées chacune sur différents niveaux d’existence ("d’ontologie") : une orientation individuelle (d’éthique personnelle), une orientation dogmatique plus générale (de religion ou de morale), et une orientation ésotérique et spirituelle (plus hautement métaphysique et karmique).

Au niveau individuel, avoir une pensée pour les personnes que l’on a connues, que ce soit à des dates prédéfinies comme la Toussaint ou autre "fête des Morts", c’est déjà disposer d’une réflexion intérieure sensiblement éthique sur autrui mais aussi et surtout sur sa propre existence avec comme projection sa propre fin, c’est-à-dire sa propre mort. À chacun son type de ressenti selon les expériences qui sont les siennes dans la vie tout en les confrontant à celles de ceux qui nous ont précédés, en règle générale les parents ou les amis proches qui auront joué un rôle déterminant dans ce processus de conscientisation de ce qu’il reste de souvenirs importants ou de ce qu’eux-mêmes laisseront. C’est donc durant ces instants de recueillement qu’un intéressant effet miroir apparait, celui de se pencher sur sa propre vie pour entrevoir ce qui en a été jusqu’à ce moment précis, une sorte de constat  souvent lourd de sens et de révélations pouvant apporter une soudaine lucidité sur l’essence même de l’existence et de ce qu’il serait bon d’entreprendre avant qu’il ne soit trop tard. Il n’est donc pas rare, en termes d’activités, de voir soudainement des personnes ayant cet éclair de lucidité changer de mode de vie ou se réorienter plus radicalement au niveau professionnel, culturel ou familial.

Dans une autre gamme plus large englobant des groupes entiers, voire des nations, ce sont les dogmes et religions qui amèneront à cet état d’esprit depuis l’extérieur en apportant à l’individu une certaine révélation bien encadrée selon un corpus défini. Ainsi, les dates de célébrations, notamment des défunts, seront autant de moments privilégiés pour instaurer un souvenir relié principalement à un culte, lequel en sera le porteur et donc l’instigateur principal. Une personne n’étant rattachée à aucune doctrine en particulier pourra se saisir de cet évènement pour se l’approprier au niveau personnel sans se fondre dans aucun dogme autre que le sien propre (son Ego, si l’on doit en donner une quelconque substance). Dans nos sociétés de plus en plus matérialistes et donc souvent bassement utilitaristes, il est plus que probable que ces dogmes et traditions ne soient que des prétextes pour ôter toute réflexion personnelle profonde sur l’existence afin d’en substituer toute la teneur originale et l’orienter sur un dogme unique socialement acceptable (de stabilité, d’ordre, de valeurs sociétales, etc.). Chacun verra à sa porte s’il désire ou non s’intégrer dans tels ou tels concepts plus artificiels qu’existentiels s’il en éprouve le besoin ou la nécessité pour évoluer car nous avons tous une nature différente face aux diverses facettes de la réalité pour en tirer une expérience…

D’un point de vue cette fois-ci beaucoup plus ésotérique et métaphysique, la célébration des défunts apportera une réflexion pleinement karmique à ceux qui ont cette conscience initiatique que l’existence se prolonge après la vie terrestre et que par conséquent il existe un dialogue constant et même une osmose réelle avec la dimension éthérée de ce qu’il est habituel d’appeler l’au-delà. En ce sens, l’initié aura pratiquement à chaque instant, s’il le désire, la conscience assidue qu’il est en contact avec l’invisible, il pourra même aller (selon son niveau et certaines lois universelles) converser avec des esprits, leur demander conseil et parfois obtenir des itinéraires karmiques, c’est-à-dire aller directement au but existentiel (mission de vie) sans perdre de temps pour évoluer par d’autres longs détours (jugés parfois inutiles, mais évidemment pas toujours…). L’on parle bien entendu ici d’évolution spirituelle et non pas intellectuelle ou même matérielle, sauf si ces deux dernières participent dûment à la première en respectant les limites imposées (par ces mêmes lois universelles karmiques). De même, sachons reconnaitre qu’il existe aussi dans une certaine mesure une forme de protection apportée par nos défunts qui veillent sur nous en cas de danger imminent, leurs petites voix pourront parler directement à notre conscience, il sera bon dans ce cas d’écouter son "intuition"…

Que l’on soit initié, croyant ou bien purement individualiste et athée, la simple mais primordiale pensée qui se tourne vers les défunts ou les ancêtres apportera à chacun la valeur intrinsèque dont il a besoin dans son existence, ceci au moment opportun dans l’acceptation évidente et essentielle qu’il est nécessaire d’expérimenter ce que la Vie nous propose pour non seulement en comprendre les rouages mais aussi se comprendre soi-même. La réflexion du soi se situe sur la surface de "ce miroir symbolique", il engendre la pensée créatrice ou la création de pensées, il apporte l’incommensurable substance invisible nécessaire pour rompre l’inertie du néant et du chaos en générant l’énergie propre à toute action ayant un but bien ordonné, propre à l’expérience de la Vie et des épreuves programmées pour ce faire. Chacun ainsi, selon son niveau d’existence dans cette matérialité, pourra à tout moment déambuler à son rythme sur le chemin et poursuivre son itinéraire. Tous n’auront bien évidemment pas le même niveau de conscience et d’acceptation des différentes lois karmiques encadrant l’existence et ses épreuves, tous seront par contre passés par ces mêmes épreuves un jour ou l’autre (une vie ou l’autre) pour en éprouver la teneur et les expérimenter dans l’ordre qui leur conviendra le mieux, spirituellement parlant.

En matière de rituels plus spécifiquement ésotériques et magiques, dans certaines conditions il est possible d’apporter des conseils karmiques à ceux (profanes) qui n’en sont pas entièrement habilités ou qui n’en comprendraient pas toute la portée initiatique ainsi que tous les bénéfices. Il s’agit aussi souvent d’une prise de contact avec de proches défunts ayant une vision intégrale depuis la dimension éthérique pour proposer certains itinéraires karmiques préférentiels pouvant aider les vivants dans leur quête existentielle. Il est parfois difficile de faire comprendre à un novice que durant ces travaux de magie il n’est pas forcément question d’apporter une réponse d’ordre matérielle, sociétale ou même intellectuelle mais une réponse d’ordre purement spirituelle qui souvent dépasse l’entendement et peut surprendre à première vue. Il en va de certaines réponses ou solutions qui apparemment semblent totalement futiles au premier abord mais qui s’avèreront par la suite véritablement cruciales dans un contexte que l’on n’aurait pas pu imaginer auparavant… En qualité de sorcier-chaman professionnel je reste bien évidemment à votre disposition si vous avez des questions ou des demandes de rituels spécifiquement en relation avec ce qui vient d’être abordé ici très succinctement de manière basique.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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S’il est bien un sujet qui nous intéresse absolument tous, parce que nous sommes sans aucune exception effectivement tous concernés par celui-ci, c’est un sujet qui nous interroge aussi au plus profond de notre être, un sujet qui dépasse même celui de la Vie puisqu’il s’agit de l’après, de l’au-delà, de Thanatos qui viendra nous chercher, en d’autres mots de la fin de l’existence ici-bas c’est-à-dire de la Mort. De nos jours l’on préfère passer sous silence cet ultime moment, ne pas trop y penser ni en discuter comme si notre monde contemporain avait repoussé l’ultime échéance et l’avait rangée dans le tiroir de l’oubli ou bien s’en était accommodé comme d’un fait relativement mineur. Il n’en a pas toujours été le cas et que ce soit l’Égypte qui nous rappelle que les pyramides sont censées être des tombeaux royaux ou bien la plupart des textes hindouistes qui relatent que nous sommes (im)mortels, de la même manière que le "Bardo Thödol" (Livre des Morts) des Tibétains nous enseignent "cet après vie", et même ce qu’il se passe durant et après cette transition…

Ainsi, notre curiosité intellectuelle personnelle devrait être à son zénith, du moins pour ceux qui seraient en quête de réponses pour, d’une part concevoir en toute conscience ce que représente la fin de l’existence terrestre, et si possible, sous un autre angle plus aigu, tenter de savoir s’il existe une continuation de la "conscience d’être encore soi" une fois que le corps n’est plus, à savoir : une "autre forme" de persistance de l’esprit hors de la matière biologique qui nous incarne physiquement, ce que l’on pourrait aussi concevoir sous la dénomination basique de l’âme, sans essayer de faire référence à aucun dogme qui soit typiquement religieux. Il est en effet extrêmement difficile de se détacher de toute doctrine religieuse lorsque l’on aborde ce délicat thème de la mort tant nous avons tous été habitués à ne pas avoir notre propre avis sur la question, à toujours ou presque laisser des institutions s’en charger à notre place. De là, peut-être, voire surement, toutes les potentielles dramatiques péripéties de ce monde… Mais ceci est justement une autre histoire qui n’a assurément rien à voir avec notre sujet, mais plus à faire avec une certaine forme dénaturée de Pouvoir ici-bas.

Très justement l’on s’apercevra, en étudiant notre Thanatos de plus près, que si l’on cherche des témoignages ou des réponses moins dogmatiques, l’on devra alors se tourner non plus vers les institutions (qui demeurent néanmoins des références à prendre en compte) mais vers des "expérienceurs", c’est-à-dire des personnes ayant vécu une E.M.I : une "Expérience de Mort Imminente". De même, dans un autre registre, certains très rares individus disposent de l’extraordinaire faculté de se souvenir de leur vie antérieure, souvent des enfants apportant des preuves tangibles et vérifiables d’une existence précédente. De ces deux types de témoignages, souvent déconcertants et effectivement troublants, de véritables sources de prise de conscience, voire de compréhension pourront voir le jour, non seulement de la part de l’entourage mais aussi pour toute personne en ayant eu la connaissance approfondie après quelques recherches. Sans être directement témoin, il existe aussi des personnes ayant des dons particuliers, ceux de jouer les intermédiaires entre les vivants et les morts; les personnes ayant cette capacité spéciale de communiquer avec l’au-delà sont ce que l’on appelle assez couramment des médiums.

Issu du savoir des anciens, le spiritisme, c’est-à-dire la communication avec l’au-delà, a pris un réel essor avec Allan Kardec au 19e siècle qui en a transposé les grandes règles modernes en matière de médiumnité dans ses ouvrages de référence (Le Livre des Esprits, et Le Livre des Médiums). L’on peut dire sans se tromper que l’engouement pour le spiritisme à cette époque allait de paire avec les premières grandes découvertes scientifiques modernes et une certaine recherche de la vérité en allant directement interroger les défunts via différentes méthodes ne faisant plus appel spécifiquement aux stricts dogmes de la foi mais à un nouveau champ d’exploration de l’inconnu et de ce l’on pourrait  qualifier d’univers paranormal dans son ensemble. Ainsi, le médium, intermédiaire entre notre dimension terrestre et la "sphère éthérique" (ou astrale), demeure un outil vivant permettant de recevoir, tout comme une antenne, un ensemble de communications et d’en retranscrire la teneur de deux façons principales : directement en se laissant investir par l’esprit d’un défunt et en prenant la parole, ou bien de manière plus automatique par l’écriture ("psychographie").

Doit-on concevoir une certaine similitude entre la transe médiumnique et la transe chamanique et ainsi comprendre que nous avons ici affaire à un même type de dialogues entre deux mondes ? Cela semble évident à la différence que les cultures ne s’appuient pas sur des bases sociétales identiques, volonté de modernité d’un côté, transmission d’un savoir tribal et animique de l’autre, dans les deux cas la démarche demeure identique : la possibilité de dialoguer avec des ancêtres et des personnalités disparues. Notons aussi que le spiritisme aura su parfaitement s’intégrer à la société brésilienne dont nous avons tous qu’elle est le berceau du chamanisme amazonien, enfin, que le plus grand médium ayant jamais existé, à savoir Chico Xavier, a exercé ses immenses talents encore aujourd’hui reconnus pour avoir ouvert des chemins jusque là réservés aux seuls initiés. La retranscription de ces témoignages provenant directement de l’au-delà reste à ce jour, avec ceux de l’héritage d’Allan Kardec, d’une richesse spirituelle exceptionnelle que l’on peut retrouver dans ses très nombreux écrits (dont "Messages spirituels" et "Reportage avec l’au-delà") effectués intégralement en psychographie sous la direction d’entités lui ayant donné l’autorisation d’en révéler l’existence dans le détail, ceci à un très large public.

D’un point de vue contemporain, avec les très récentes avancées, d’une part en matière de champs quantiques et d’autre part avec les différentes recherches en cours sur la réalité de la conscience qui serait délocalisée et non créée uniquement au sein du cerveau (lequel ne serait qu’un récepteur très élaboré), c’est toute une science moderne qui vient finalement rejoindre ce que les anciens appelaient l’Akasha, cette dimension éthérique ou cet espace purement spirituel dont la science aura beaucoup spéculé sur l’aspect véridique d’une telle "dimension agissante". Nos sociétés sont assurément au tournant historique de cette croisée des chemins, même si en ce qui me concerne et en qualité de sorcier chaman j’ai pu expérimenter depuis plusieurs dizaines d’années de pratique la réalité de ces très diverses communications avec des entités de toutes catégories, dont pour certaines des personnalités défuntes qui se sont révélées à nos groupes médiumniques lors de séances essentiellement chamaniques (selon des rituels de magie ancestrale).

Si vous êtes un lecteur assidu de ce blog vous avez certainement fait le lien entre les archives akashiques que j’ai souvent évoquées et la dimension karmique de nos propres actions qui s’y trouvent inscrites, ces deux concepts, certes complexes à concevoir ou à maitriser, ont aussi été largement évoqués par les défunts ou lors de contact d’EMI, par contre, une mise en garde a toujours été formelle : ne jamais tenter l’expérience en étant seul ou même entre personnes inexpérimentées, il existe en effet un réel danger d’emprise durable par des entités négatives ou de perte d’énergie vitale pouvant causer de graves accidents. Par conséquent, abstenez-vous de toucher à ce domaine, si besoin je reste à votre disposition pour en discuter de manière déontologique et plus précise si vous désirez personnellement approfondir la question très sérieusement.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

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Publié le par Sorcier Chaman
Publié dans : #Allan Kardec, #spiritisme, #réincarnation, #médium, #esprits défunts, #Au-Delà, #vie après la mort, #doctrine spirite

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Allan Kardec (1804 - 1869) : "Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la Loi". En ce Week-End de la Toussaint ou Jour des Morts, comment ne pas mieux commencer, ceci par la fin, pour définir qui fut Allan Kardec puisque cette phrase n’est autre que l’épitaphe gravée sur sa tombe au cimetière du Père-Lachaise, lui qui consacra la plus grande partie de sa vie au spiritisme dont il en élabora précisément les contours, c’est-à-dire l’approfondissement d’une doctrine néo-spiritualiste pour l’époque, celle de la communication avec les esprits disparus, avec les personnes décédées. Le concept n’était pas nouveau en soi, déjà dans l’antiquité les grands prêtres égyptiens avaient théorisé la mort comme un passage, de même les Sybilles romaines entraient en contact avec les esprits durant les oracles et les druides celtes interrogeaient les ancêtres pour prévoir l’avenir. Mais le grand mérite d’Allan Kardec fut très certainement d’étudier avec la pensée de son temps, celle d’un XIXe siècle enfin apte à la vulgarisation des choses secrètes selon des méthodes apparentées au scientisme du moment, de cette époque où l’occultisme se devait d’être décrypté ou du moins explicité en dehors des dogmes strictement religieux avec des termes plus compréhensibles que ceux des anciens temps reculés dont l’hermétisme était l’apanage des seuls savants et érudits ou des "alchymistes" moyenâgeux entretenant l’obscurantisme pour en conserver toute la substance aux seuls élus, hauts dignitaires ou grands initiés. C’est donc avec cette volonté de modernisme qu’Allan Kardec fonda les bases du spiritisme dans la lignée de prestigieux prédécesseurs et de successeurs tout autant dignes de continuer son oeuvre dont aujourd’hui encore nous sommes fortement imprégnés par la profondeur de ses découvertes et de la terminologie qu’il a su élaborer avec soin.

Afin de bien replacer Allan Kardec dans son temps il est nécessaire de comprendre que les débuts de la révolution industrielle de la fin du siècle précédent sa naissance (XVIIIe) avait commencé à précipiter l’Europe dans un bouillonnement de nouvelles techniques, ceci en passant déjà par l’Angleterre puis quelques décennies plus tard en France et dans le reste du continent. Cette brusque accélération de l’histoire en terme de sciences et d’ingénieries, mais aussi de changement d’économies et de commerces, allait emporter dans son mouvement de modernisme ambiant un grand nombre de domaines dont ceux plus intellectuels, littéraires, artistiques et évidemment spirituels. C’est dans cette mouvance effectivement auparavant très progressive et lente que d’illustres initiés comme l’astrologue et mathématicien John Dee avait bien antérieurement ouvert la voie royale de l’occultisme et de la magie en conversant avec des anges, citons aussi l’incroyable scientifique mystique Swedenbord qui à la fin de sa vie était en relation avec des esprits et même avec dieu, ou bien encore plus proche Mesmer dont les bases du magnétisme et de l’hypnotisme ont pu commencer à dévoiler les secrets invisibles du fluide animal et vital. Il a donc existé des précurseurs importants dont les écrits avaient déjà pavé les marches d’une avancée spirituelle se détachant d’une orthodoxie religieuse chrétienne (et hébraïque) très peu encline à voir ses privilèges exposés au grand jour et sa doctrine concurrencée par d’autres discours plus révélateurs… C’est d’ailleurs un grand paradoxe que de voir le spiritisme rejeté par des dogmes religieux là où de multiples références divines sont expressément citées et confirmées par le spiritisme, ce que j’exposerai plus loin, mais peut-être que les tenants de la religion y ont justement vu une forme condamnable de nécromancie ou de sorcellerie…

Il faut savoir que le déclic du spiritisme d’Allan Kardec passe initialement par l’aventure surnaturelle des soeurs Fox aux USA, filles d’un pasteur, qui se disent alors en contact avec un esprit frappeur, l’esprit d’un homme disant (en répondant via des coups frappés dans le mur) avoir été assassiné dans la maison familiale et enterré dans la cave après que son corps ait été brûlé... La presse s’en étant emparée la nouvelle déclenche une immense ferveur "spiritualiste" après que des ossements ait été réellement découverts sur place, confirmant ainsi toute l’histoire bien que des soupçons demeurent après des révélations contradictoires et plusieurs voltefaces. Ce sont alors des millions d’Américains qui se passionnent pour le paranormal, lequel s’exporte rapidement d’abord en Angleterre puis en France avec Allan Kardec comme principal chercheur et surtout expérimentateur méticuleux. C’est donc en France que la terminologie exacte de "spiritisme" est codifiée précisément par Allan Kardec, elle utilise pour ce faire plusieurs méthodes qui passent toutes par un "médium", c’est-à-dire une personne apte à converser avec les esprits. Pour être plus précis évidemment ce ne sont pas les médiums qui parlent mais les esprits qui parlent au travers des médiums, ce point est important à noter puisque dès lors le médium n’est qu’un outil, un intermédiaire avec l’au-delà, en ce sens il rejoint de manière plus encadrée, bien que parfois violente, les transes chamaniques de certains sorciers vaudous qui conversent avec les ancêtres, mais sans avoir recours aux drogues associées à ce type de cérémonies rituelles.

Il existe principalement trois méthodes de spiritisme : le médium se laissant investir, "incorporer" par l’esprit qui utilise son corps pour s’exprimer directement de vive voix, de cette façon l’assistance note par écrit ce qui est dit, ce qui permet par la suite d’en analyser les réponses à un jeu de questions au préalable inscrites à l’ordre du jour. "Le Livre des Esprits" relate en plus de 1000 points ces questions-réponses avec une grande rigueur et surtout une très grande clarté sur "l’après-vie terrestre", ce à quoi je reviendrai ultérieurement, assurément une révélation pour ceux qui n’en auraient pas eu connaissance et dont je conseille la surprenante lecture, si explicite et fondatrice que le spiritisme apporte sur un plateau. Une deuxième méthode spirite consiste dans l’écriture automatique (ou aussi appelée psychographie), encore une fois un médium prête cette fois-ci sa main à un esprit qui rédige directement des réponses aux questions posées durant cet "entretien". Enfin, deux autres méthodes presque similaires car utilisant des objets comme intermédiaire avec l’assemblée, la fameuse séance de "table tournante", laquelle d’ailleurs ne tourne pas mais se soulève ou bien laisse entendre un bruit sourd (frappé) comme réponse à des questions simples de type oui ou non posées par les personnes qui sont autour de cette table (mains posées à plat dessus pour "faire passer le fluide"). Idem mais plus complexe avec la "planche ouija", une planchette gravée avec les lettres de l’alphabet et d’autre part un OUI avec un NON, ce qui permet à l’esprit de pointer une sorte de curseur en bois que plusieurs personnes de l’assistance touchent du doigt. Je laisserai de côté les émanations plus ou moins visibles de fantômes et d’ectoplasmes de tout bord qui me semblent très moyennement recevables car l’on doit aussi reconnaitre que cet engouement ait pu attirer un grand nombre de mystificateurs et d’escrocs profitant de la manne financière en promettant de revoir l’être aimé défunt et même de le prendre en photo (une technique alors aussi en plein essor).

Mais que nous dévoile donc de si important et même primordial le spiritisme ? Puisque c’est avant tout cet aspect qui est le plus intéressant et non forcément la méthode pour y arriver. Hormis le décorum de la mise en scène qui en elle-même est déjà une approche peu banale (et néanmoins potentiellement dangereuse), le spiritisme nous expose tout un univers inconnu, celui des esprits, non seulement celui des personnes décédées mais aussi d’esprits supérieurs qui d’une certaine façon gèrent plus ou moins, en laissant une part de libre arbitre, le passage de la vie à la mort, l’entre-deux du "monde astral" où résident les esprits, ce qu’ils doivent et peuvent faire, le secret de la réincarnation et des missions de vie successives, que la Terre n’est pas la seule planète où les expériences de vie se déroulent, que d’ailleurs les "corps" ou incarnations futures peuvent être très différentes de celles que nous avons actuellement. Toutes ces révélations se font naturellement durant les séances de spiritisme relatées par Allan Kardec et l’on comprend vite pourquoi ses livres (principalement "Le Livre des Esprits" et le "Livre des Médiums") ont eu tant de succès et continuent d’en avoir à ce jour avec des détails qui déroutent encore dans les réponses, notamment sur certains aspects karmiques et vibratoires remarquables, très en avance pour l’époque. Bien entendu, comme je l’ai laissé entendre l’Église déconseille vivement de s’adonner au spiritisme, pourtant bien des réponses des esprits semblent assez en phase avec une vision quelque peu "angélique" et divine, ce qu’Allan Kardec ne réfute pas non plus. Il en va moins d’un autre érudit pourtant très initié, de René Guénon pour ne citer que lui avec son ouvrage ("L’erreur spirite"), étonnamment critique à l’égard du spiritisme et de la plupart des occultistes de l’époque, il y voit effectivement un danger pour les personnes non averties qui pourraient être "sous emprise" d’un esprit malin (d’un djinn) car le spiritisme peut aussi appeler non seulement de bons mais aussi de très bas ou très mauvais esprits, et sur ce point je ne peux que rejoindre son avertissement certainement déguisé ici en une implacable et acerbe diatribe, certes d’une grande rigueur intellectuelle de sa part du fait de son immense culture ésotérique mais aussi paradoxalement d’une grande rigidité inhabituelle…

Qu’en est-il aujourd’hui du spiritisme d’Allan Kardec ? D’excellents continuateurs (ou dans le même esprit) à citer comme Léon Denis (à lire "Dans l’invisible" 1903), Johannes Greber ("Le livre mystérieux de l’Au-Delà" ed. 1932 et seulement traduit en Fr. depuis 2005), ou bien ce livre incroyable : "Dialogues avec l’Ange" de Gitta Mallasz. On peut dire sans conteste que la doctrine kardéciste a marqué des générations d’ésotéristes et d’occultistes qui ont essaimé de par des réseaux différents mais adjacents, par exemple la théosophie moderne d’Helena Blavatsky (mixte de la théosophie métaphysique chrétienne de Jabob Böhme) qui selon moi s’y référence assez directement, ou bien aussi de l’anthroposophie de Rudolf Steiner plus récente et à l’origine de la vague du New Âge et de ce que l’on appelle de nos jours le Channelling qui n’est rien d’autre qu’une méthode d’auto-spiritisme, le médium est ici "un contacté". En aparté, il existe même la transcommunication, une méthode utilisant des appareils électroniques pour écouter les défunts (radio) ou les percevoir (télé). Mais assurément le pays qui actuellement a su perpétuer le mieux la doctrine spirite, devenue une véritable religion, c’est le Brésil qui est cher à mon coeur et dont Chico Xavier a été le plus digne représentant comme l’un des plus grands médiums de tous les temps, de très nombreux centres cultuels spirites et associations kardécistes pratiquent assidument la doctrine d’Allan Kardec avec des spécificités allant jusqu’à la chirurgie spirituelle aidée par des esprits-médecins ou des hôpitaux faisant appel à des médiums pour des diagnostics thérapeutiques !

J’espère vous avoir exposé à sa juste valeur l’immense et crucial travail d’Allan Kardec et l’histoire du spiritisme, je vous recommande bien entendu de lire les ouvrages de référence qui font autorité et dont j’ai parlé. Dans cette optique je reste à votre disposition pour répondre à vos questions dans le cadre de mon activité de chaman professionnel en exercice, notamment pour vous aider à résoudre des problématiques complexes via des rituels adaptés à votre situation. N’hésitez pas à me joindre au 06.09.11.94.56 (numéro direct et non surtaxé) ou bien à m’écrire depuis mon formulaire de contact qui s’ouvre en cliquant sur ma bannière de site qui est ci-dessous. Je vous dis à très bientôt, bonne lecture d’Allan Kardec et de mes autres articles (sur la colonne de droite de ce blog) qui pourront aussi certainement vous intéresser !

Jean-Pascal Bruno, chaman professionnel

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