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Blog chaman ésotérisme

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Blog Chaman Esotérisme : Culture ésotérique et magique sur un véritable blog chamanique animé par un véritable sorcier chaman

phenomene humain

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La plupart des initiés, s’ils ont néanmoins vraiment beaucoup d’expérience, peuvent pressentir avec une quasi-certitude si une relation amoureuse pourra encore durer ou bien sera dans l’obligation de se terminer dans des délais plus ou moins relativement courts. Il n’y a que très peu de place au hasard dans l’édifice d’une structure relationnelle aussi complexe que celle du couple et les évènements qui l’accompagnent ont toujours une source, des causes et des effets cumulés, ce qui en fait un ensemble à la fois chaotique et dynamique avec, tout comme le ferait une balance en équilibre au gré d’un fort vent, une multitude de possibilités, bénéfiques ou plus négatives pour la relation. Alors, comment comprendre ces processus, non pas sous l’angle de la psychologie mais sous celui, plus aigu, de l’ésotérisme et de ses vérités universelles ? Il faut dans ce cas forcément inclure des paramètres qui dépassent le seul entendement de notre niveau existentiel, c’est-à-dire entrer dans une sphère supérieure qui commande les mécanismes subtils d’attraction et de répulsion, les mêmes qui sont régis par de grandes lois ésotériques, dont celles qui instaurent notamment les liens karmiques entre individus.

Trop souvent le concept même de "relation karmique" est totalement méconnu, voire complètement rejeté par la grande majorité des gens, il en va de même des liens existentiels programmés ou des itinéraires fixés par des choix karmiques préexistants à toutes autres décisions prises à un moment donné ici-bas. Cet aspect, effectivement très difficile à concevoir et surtout à accepter, va en effet à l’encontre d’un concept qui nous est tous très cher : celui du libre arbitre, des choix que nous pensons être foncièrement les nôtres, ceux dont nous sommes certains qu’ils proviennent de notre propre réflexion intérieure, du mental qui nous caractérise. C’est justement sur ce point qu’il y a erreur quand on sait que notre mental, c’est-à-dire notre Ego intellectualisé, ne peut qu’entrevoir des évènements sur un chemin déjà tracé et non décider du but réel de sa propre existence car aucun individu, au sens de personnalité sur ce plan d’existence, ne peut s’auto-analyser "intégralement" étant donné qu’il n’est ici-bas qu’une partie de son être véritable, en d’autres mots : l’individu sur ce plan d’existence n’est pas complet, il ne peut donc pas "se penser" sans sa partie supérieure qui en a instruit les itinéraires et les capacités utiles pour "exister".

Il est bien question, ésotériquement parlant, d’un Homme Multiple, ou plutôt de ce que nous sommes, en qualité non consciente dans un contexte normal : un être démultiplié sur plusieurs dimensions, dont celle qui nous caractérise tout en bas comme "humain terrestre incarné". Il est évident que cette notion n’est ni simple à concevoir ni intuitivement ni intellectuellement, et encore moins à accepter comme une vérité primordiale, surtout pour notre Ego toujours fier de se croire à la fois performant, visionnaire dans toutes ses décisions et donc maître de sa propre destinée, ce qui en un sens ne serait pas faux s’il prenait en considération l’entièreté de sa propre dimension supérieure, laquelle décide véritablement de tout ou presque… Alors, une fois que l’on a bien intégré cette vérité (multidimensionnelle de l’Être) qui tend à vouloir nous échapper à chaque pensée que nous avons pourtant dans l’instant terrestre, commencer à anticiper la notion même de rencontres et de liens entre individus sous cet angle plus élevé et complexe relève de l’exercice ésotérique pur, de ce que les initiés véritables ne nomment pas "compréhension d’une quelconque vérité" mais qu’ils qualifient de "quête initiatique", et, une fois la notion acquise par cette démarche ésotérique, vient immédiatement "à l’esprit devenu plus ouvert" celles de ces fameux liens karmiques et de l’existence de ces lois universelles sur plusieurs niveaux existentiels.

Penser autrement le couple, les rencontres et les ruptures, c’est-à-dire les liens relationnels humains terrestres, sera sous cet angle plus ésotérique que l’initié aura acquis, à la fois une révélation que ce qui est simplement visible et compréhensible n’est que superficiel et que la réalité de certains évènements apparemment hasardeux ou fortuits ne sont finalement essentiellement que des itinéraires déjà bien tracés d’avance et bien définis à un niveau supérieur, à l’image, certes ici volontairement très caricaturale mais forcément de facto très explicite : celle de placer deux animaux dans une pièce fermée pour qu’ils se rencontrent, ou dans un labyrinthe clos où ils se croiseront forcément à force de déambuler… Évidemment, deux humains, pour former un couple, se verront quant à eux plutôt placés dans un "contexte événementiel spécifique", équivalent à un réceptacle spatio-temporel d’où ils ne pourront pas échapper à leur rencontre programmée… Ce qu’il adviendra par la suite aura aussi été parfaitement orchestré, car encore une fois le hasard tel que nous le concevons n’existe pas dans de telles configurations. Le profane comprendra mieux pourquoi les véritables initiés peuvent très facilement relativiser toutes les épreuves existentielles, dont les pires en les surmontant sans "état d’âme", puisque celles-ci auront été finalement préparées par leur propre volonté supérieure, comme tout un chacun expérimentera d’ailleurs ses propres épreuves, dont vous-mêmes qui lisez ces lignes.

Dans cette vision karmique de l’existence, à savoir que chaque évènement se produit ici-bas pour chacun d’entre nous puisqu’il a été défini qu’il devait se produire à titre d’expérience, nous sommes néanmoins dans ce labyrinthe de la vie avec quelques choix pour tourner dans une direction ou dans une autre mais toujours pour aboutir au même endroit, ce qui nous amène à coup sûr à la rencontre au détour du chemin en circuit fermé. L’image du labyrinthe est elle-même grandement ésotérique et très parlante une fois que l’on en a les clefs, si l’on fait partir deux personnes chacune d’un côté vers le seul chemin qui va au centre, alors le contexte de la rencontre se réalisera (tout en restant surprenant pour les intéressés qui ne savent pas qu’il sont sur la même "trame spatio-temporelle", labyrinthe existentiel…). Si l’on imagine maintenant, assez facilement, que la rencontre dans notre labyrinthe aboutit à ce que l’on appelle communément un couple, alors nous verrons déambuler ces deux personnes ensemble dans cette même trame existentielle pour expérimenter le chemin, en d’autres termes ils seront "ensemble dans la vie". Je vous laisse maintenant imaginer s’il a été prévu d’intégrer d’autres individualités, à dessein, pour en expérimenter les effets, et potentiellement il sera probable que des ruptures (orchestrées) puissent voir le jour ou bien qu'elles puissent être évitées, surmontées.

Le secret des rencontres, notamment amoureuses, demeure pour la grande majorité des profanes un mystère total, mais pas pour l’initié qui sait que par quelques savantes synchronicités qu’il pourra percevoir le contour des liens karmiques des uns et des autres. Parfois aussi, et même encore plus s’il est sorcier-chaman, il pourra accéder à un niveau de conscience lui permettant d’aller chercher l’information nécessaire, ou du moins en demander l’autorisation à des entités supérieures qui pourront, ou non, alors apporter quelques solutions et des éclairages sur le contexte existentiel de certaines personnes à aider. Ce que l’on appelle des travaux de magie consiste justement, via des rituels spécifiques, à contacter ces entités, ceci, toujours en accord avec les grandes lois ésotériques universelles, auquel cas rien ne pourra être divulgué. C’est, en qualité de sorcier-chaman exerçant depuis plusieurs décennies déjà, ce en quoi j’applique les principes durant mon activité professionnelle pour aider à mieux comprendre mais surtout à révéler, la quintessence réelle de la relation dans un couple, ou bien lors d’une rencontre à venir, et parfois aussi le sens d’une potentielle rupture. La vision du réel que nous avons tous ici-bas est toute relative car faussée par notre mental individualisé (Ego), mais la Réalité karmique de nos existences en qualité d’Être multidimensionnel est une Vérité ésotérique certaine. Être initié c’est savoir surmonter et dépasser son propre Ego pour emprunter le chemin de l'évolution.

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

 

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De multiples fois j’ai pu aborder ce sujet à la fois complexe et essentiel de l’entreprise, du monde du travail, de ses dangers mais aussi de ses opportunités et bénéfices. L’activité humaine est en effet indissociable des relations et des échanges qu’elles génèrent tant au niveau strictement personnel que sociétal, tant en matière d’économie ou de finances qu’au niveau plus psychologique ou même éthique et spirituel. Pour l’initié tout est lié : force de travail, imagination, émulation, esprit d’innovation ou bien plus basiquement en termes de gains et d’efficacité, de cohésion entre les personnes et de relations commerciales. Seule notre capacité à sans cesse vouloir ultra-spécialiser chacun de nos faits et gestes nous sépare d’une réalité plus cohérente et globale, d’une vérité de l’existence qui se joue sur plusieurs tableaux en même temps, des niveaux de compréhension certes parfois sciemment invisibilisés par l’Ego d’autrui ou par des mécanismes institutionnels mal avisés ou relativement sournois. Ainsi, le monde du travail se trouve très encadré, codifié et pris en étau entre deux valeurs fondamentales contemporaines : l’individu cherchant sa propre voie (professionnelle et personnelle) face aux systèmes normatifs de nos sociétés, de véritables bulldozers nivelant chacune des aspirations légitimes en les encadrant strictement de diverses et parfois futiles réglementations dites légales et incontournables.

"Gagner sa vie" pour l’homme d’aujourd’hui, "gagner un marché" pour l’entreprise qui l’emploie, voilà ce à quoi notre univers économique se résume en quelques mots simples pour tenter de tenir debout sans sombrer mais ainsi faire perdurer l’ensemble d’un système que peu de personnes avisées peuvent encore remettre en cause sans se voir immédiatement affubler de divers qualificatifs : de fous, d’incultes ou de parfaits imbéciles. Pour autant, de plus en plus de gens commencent à se rendre compte que c’est bien le système actuel qui semble entièrement donner des signes à la fois de fatigue, de folie en devenant totalement en inadéquation avec la réalité vécue, en somme le système (économique, commercial et financier) commence à montrer très visiblement toutes ses propres limites de fonctionnement.

Dans un tragique marasme construit de crises en crises successives, telles autant de couleuvres à avaler, que ce soit l’entrepreneur ou le simple travailleur, que ce soit le chef d’entreprise responsable ou le pire des opportunistes financiers, tous se retrouvent dans le même bateau qui prend irrémédiablement l’eau, avec un horizon assez peu dégagé et un très mauvais temps à venir… Quelles solutions devons-nous trouver rapidement, pour chacun, et pour tous ? Dans quelles directions saines pouvons-nous encore nous orienter en ne gardant que des itinéraires fiables, bénéfiques et responsables ? Comment donc à la fois sauver l’homme (l’humain, son humanité), sauver l’entreprise (menée "durablement") et sauver la planète (qui nous supporte, dans tous les sens du terme…) ?

Les interrogations, complexes et urgentes, sont nombreuses et nous nous apercevons qu’elles sont toutes intimement reliées les unes aux autres de manières pluridisciplinaires : politiquement, économiquement, socialement, écologiquement en termes d’environnement et de pollution. Le monde de l’entreprise et du travail se situe au cœur de toutes ces préoccupations, il représente l’activité humaine dans sa substance, dans ses aspirations, ses effets et ses causes; ce monde contemporain a si radicalement transformé la vie de milliards d’êtres vivants, humains et animaux que nous oublions que si ces derniers disparaissaient, ce serait alors aussi notre fin, une dégringolade du haut de la pyramide de biodiversité dont nous nous sommes longtemps targués d’en être au sommet. Mais cette hiérarchie de la vie, nous l’oublions trop souvent avec nos propres existences devenues encadrées par une autre réalité, celle d’une virtualisation du monde et d’une sorte d’amnésie que ce dernier, ce monde, ne nous appartient pas au sens qu’il n’est pas à vendre, ce que pourtant nos entreprises, directement ou indirectement réalisent à chaque instant en exploitant ses richesses, la Nature et ses ressources devenues si limitées.

Sauver son entreprise c’est donc aussi dans un premier temps rejeter une grande partie de la toxicité que nous avons engendrée tout en s’éloignant de celle des autres, un changement de paradigme qui se situe d’abord dans notre mental puis dans nos actions pour en récolter une première essentielle satisfaction, celle du mieux agir, de le savoir et ainsi d’ôter de ses propres épaules un premier lourd fardeau, certes psychologique mais fondamental pour la suite. N’oublions pas que beaucoup d’entrepreneurs font faillite effectivement à cause de problèmes principalement financiers mais aussi et surtout parce qu’il ne leur est plus tenable de supporter le poids psychologique de leurs propres actions et de leurs décisions. Quand travailler et s’investir dans son activité professionnelle n’apporte plus aucune satisfaction, déjà à ce stade l’entreprise commence à vaciller sur ses propres fondations. Seule une motivation claire et saine pourra surmonter les problèmes en écartant la plupart des scénarios sombres, c’est ici une Loi Universelle bien connue des initiés : qu’avec un mental positif se profile une activité qui le devient aussi, par attraction. En magie la grande majorité des rituels se base sur cet effet de correspondances, d’interactions et d’attractions, lesquelles sont plus connues dans la Théorie des Jeux des systèmes dynamiques avec des… attracteurs. Économie, activité commerciale, psychologie, choix et libre arbitre, magie aussi sous une certaine forme, tout est lié ou en liens visibles et invisibles : les uns entrainent les autres, certains expliquent ou résolvent les problèmes du système et du contexte présent, d’autres non et ne font qu’aggraver la situation, autant bien s’orienter…

Ainsi l’existence, sorte de jeu de la vie ici-bas, offrira des opportunités à ceux qui connaissent ces règles sous-jacentes, à ceux qui s’orientent au mieux en utilisant ces "attracteurs subtils" s’il fallait les nommer de cette façon en des termes profanes, ce que d’autres initiés dans des sphères différentes appellent des rituels de magie qui utilisent ces attracteurs comme de puissants leviers de réussite repoussant au loin toute négativité, n’empruntant que des voies dont les itinéraires mènent au but désiré, généralement le succès. Bien entendu dans un système complexe l’on est rarement seul à agir et à vouloir emprunter ces chemins pavés d’or, il est donc nécessaire aussi de "savoir anticiper", ici aussi l’on pourrait utiliser les termes des initiés en parlant de "savoir révéler", ôter le voile, c’est-à-dire "pré-voir", autrement dit effectuer une prédiction. Ce domaine appartient très spécifiquement à la Magie Blanche, une magie dynamique qui utilise des rituels de révélation mais qui aussi permet sous d’autres aspects de se réorienter de manière positive sous la forme d’un apport énergétique au niveau du mental puis, par induction, sur l’activité, personnelle et professionnelle.

Sauver son entreprise c’est donc se mettre dans une disposition dynamique positive, dans une posture d’anticipation du réel, mais aussi dans un mode de protection à la fois de soi-même et de son activité. Ici aussi sur ce dernier point la magie Blanche agit avec des rituels de protections spécifiques qui permettront d’écarter une grande partie des problèmes à l’image d’une sorte de bouclier salutaire. Dans d’autres dispositions plus complexes où l’on a affaire à des "adversaires", c’est-à-dire à des personnes ou sociétés concurrentes jugées "négatives" pour soi, alors d’autres types de magie existent en des termes plus offensifs et moins défensifs… En effet, certains rituels de magie ont, dans des contextes clairs et définis, pour but de souscrire à ce dicton connu : "si tu veux la paix alors prépare la guerre", l’on dira aussi lors d’une partie d’Échecs que "la meilleure défense reste l’attaque"… Je vous laisse seul juge de devoir, ou non, demander quelques rituels de magie noire dans le sens où vous vous sentez suffisamment attaqué pour riposter avec une telle puissance, selon le contexte il est parfois nécessaire d’en arriver à ce type d’orientation où le mal s’attaque au mal, pour créer le bien.

La réalité de chaque entrepreneur et de chaque entreprise étant différente dans son activité et dans ses buts, il existe autant de façons différentes d’aborder les problématiques sous des angles bien étudiés au sein de travaux de magie et de rituels spécifiques, dans ce sens le mieux est d’en parler ensemble pour préciser vos besoins et la nécessité (ou pas) d’agir à tel ou tel niveau et orientation. Je reste sur ce point à votre écoute en suivant une déontologie qui nous est assurément commune !

Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel

 

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Test de Rorschach, image réinterprétée...

Très à la mode, le "pervers narcissique" se retrouve dans toutes les bouches pour en définir l’individu entrant idéalement dans la catégorie des psychopathes malfaisants, agissant de manière très autonome avec l’intelligence du malin, s’attaquant presque artistiquement avec une certaine jouissance malsaine à ses victimes dont l’impuissance à échapper à ses griffes renforce encore plus sa conviction de repousser ses limites dans la torture mentale, dans le mensonge construit et la violence bien orchestrée. Pourtant, à en croire la définition initiale qu’en donne la psychanalyse le pervers narcissique n’existe pas en soi, il correspond à une définition bien encadrée dont la subtilité n’échappera pas à celui qui s’en saisira en la découvrant : "ce n’est pas un type de personnalité mais une pathologie relationnelle qui consiste en une déstructuration de la personnalité dans laquelle la notion d'altérité n'existe pas". Au sens strict, et en d’autres termes plus clairs, par conséquent seule la pathologie (c’est-à-dire la maladie mentale) qualifiée de perversion narcissique existerait, l’individu "qui en souffrirait" ne concevrait pas autrui comme un être humain identique à lui-même (défaut d’altérité) mais au contraire comme une chose, comme un objet pouvant parfaitement être manipulable, ou plutôt manipulé, à loisir. Cette sorte de distanciation, aboutissant à vouloir "chosifier" autrui, apporte en effet, selon le corpus psychanalytique ainsi défini, de "graves problèmes relationnels", si du moins l’on peut encore qualifier de la sorte une si lourde et destructrice pathologie déviante…

Sans vouloir nous accrocher à la seule définition qui ainsi semblerait dédouaner assez allègrement le pervers narcissique puisqu’il serait lui-même la victime de sa pathologie, les véritables victimes de ce type de psychopathe ne l’entendront certainement pas vraiment de la même oreille que celle de la psychanalyse… Au-delà des mots et tournures syntaxiques ils préféreront s’attarder sur les maux subis reconnaissant plutôt dans le pervers narcissique une personnalité éminemment consciente de ses actes, parfaitement rodé dans son extrême capacité à provoquer la souffrance chez autrui. C’est d’ailleurs cette notion qui prédomine lorsque l’on parle de pervers narcissique : une sorte de monstre égotique n’ayant aucune empathie pour sa victime, jouant comme le chat avec la souris sans autre égard que celui qu’il tire lui-même de ses actions avec cette satisfaction d’avoir toujours fait le bon choix, le bien, mais d’abord et uniquement pour lui-même.

Le Bien, le Mal, justement tout dépend de ces notions à géométrie variable selon les individus et les contextes en présence mais aussi les angles qui permettent d’entrevoir un point de vue s’approchant d’une certaine vérité elle aussi toute relative. Il existe donc bien des personnalités, des individus mus par des choix avec des volontés propres de faire ou non le Mal, de préférer le Bien pour autrui, le partage constructif et altruiste ou au contraire cette prédominance à la déstructuration entraînant une orientation pervertie exerçant la destruction et l’avilissement d’autrui. Dans cette analyse ou dans ce positionnement devons-nous seulement concevoir qu’il existe des degrés dans les maux subis, des échelles de valeurs du Mal pour tenter d’en dédouaner ceux qui les perpétuent ? De quelles limites ou variables parlons-nous dans ce cas et le pervers narcissique ne serait-il pas finalement lui aussi pris dans une spirale infernale dont il souffrirait ? La majorité des personnes sensées seront heureusement catégoriques en n’acceptant difficilement cette vision pathologique que la psychanalyse propose, il n’existe pas de demi-maux, de petites tortures, de gentils avilissements ou bien de sympathiques mises en esclavage, ceci est une certitude, sauf pour les pervers narcissiques eux-mêmes qui ne regrettent aucun de leurs méfaits et pour les psychiatres qui cherchent inlassablement à les classer dans de beaux tableaux XL…

Mais une autre notion plus générale et fondamentale existe aussi, elle est consubstantielle à notre évolution, elle se cache au plus profond de nous et rôde à chaque instant dans les méandres de nos neurones, qui est-elle et d’où agit-elle ? Un petit détour en territoire scientifique nous apprendra que notre cortex, notre cerveau, n’est pas constitué d’un seul bloc mais s’est forgé tout au long des temps une structure étagée assez remarquable pour en dégager un constat digne des histoires originelles issues des textes anciens… En effet, la bête se tapie dans notre tête, à sa base coexiste un archéo-cortex (ou archicortex) aussi appelé "cerveau reptilien" et dont la spécificité initiale, très importante, serait de nous préserver pour conserver notre intégrité, une sorte de cerveau agressif avec tout ce qui vient de l’extérieur et qui pourrait nous nuire. Au-dessus, bien entendu, vient se greffer un cerveau plus évolué, le néo-cortex avec ces lobes frontaux qui caractérisent l’ensemble de notre individualité propre et notre personnalité unique, nos capacités d’analyses et de prises de contact avec le réel qui nous entoure, dont les autres individus font aussi partie. Nous avons maintenant que la régulation de notre Ego se trouve principalement sous l’emprise du "cerveau reptilien," que cette prédominance à jouer de pulsions parfois violentes caractérise l’Humain tel qu’il est constitué dans sa nature propre à interférer avec autrui, ce qui pourrait alors expliquer pourquoi ce serpent qui est en nous peut parfois, voire souvent, être tenté de mordre et d’infuser son si mortel venin à autrui !

Nul besoin de relire L’Enfer de Dante avec son étalage complet des péchés bien explicités ou bien d’aller chercher trop loin cet autre serpent, plus malin encore dans son Jardin d’Éden pour commencer à entrevoir quelques probables secrets ou allégories quant à la nature de l’Homme et de la Femme, à cette histoire originelle dont nous ne savons pratiquement rien, sauf peut-être à en interpréter sous divers angles, parfois aussi ésotériques, les aspects tortueux susceptibles de nous éclairer un tant soit peu sur cette notion de Bien et de Mal chevillée au corps et à l’esprit qui est le nôtre. Encore une fois l’Ego se trouve en position centrale dans cette possible révélation, il domine et assujetti celui qui ne sait pas dompter la bête en lui ou l’assagir pour qu’elle ne morde pas. Devons-nous y voir, dans cette optique de volonté de restreindre la puissance de l’Ego, cette habilité à avancer vers une sagesse difficile à acquérir, vers un degré de spiritualité qui nous éloignerait de l’animalité pour nous rapprocher d’une sorte d’élévation plus humaine, pour nous faire prendre conscience de notre véritable essence supérieure ? N’est-ce finalement pas LA question fondamentale dont découle toute l’Histoire de l’Humanité avec ses guerres, ses souffrances et ses dérives, mais aussi ses espoirs en un monde plus juste et équilibré, hors d’un chaos généralisé et d’une entropie destructrice ?

S’il devait y avoir une échelle de valeurs, préférons ensemble celle qui serait basée sur l’évolution positive, sur des degrés de spiritualité nous apportant un regard apaisé sur autrui, redéfinissant ainsi et sous un angle plus juste et sage le monde tel qu’il devrait l’être en suivant une évolution constructive au-delà des conflits inutiles et des perversions orchestrées et subies. Le pervers narcissique est peut-être un peu en chacun de nous, certains savent contenir ce monstre qui cherche à sortir de sa cage, certains ont atteint cette sagesse communicative via une Connaissance, certes encore trop peu diffusée, trop peu mise en pratique, mais dont nous sommes sûrs qu’un jour que nous y serons tous initiés pour vaincre l’adversité, la tentation du mal pour le mal et l’égoïsme ancré au plus profond de cet Ego déviant à combattre au quotidien. De l’Alpha des origines nous allons vers un Oméga plus radieux en devenir, comme l’aurait dit Teilhard de Chardin dans son remarquable ouvrage Le Phénomène Humain.

Jean-Pascal BRUNO, chaman professionnel

 

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