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L’amour c’est un peu comme à la guerre, il y a souvent au départ deux protagonistes, on cherche la réconciliation et la paix (c’est l’option "sérénité") ou bien au contraire on cherche le conflit pour résoudre définitivement la situation (c’est ici l’option "rupture"), le tout en comptant sur d’éventuelles autres associations (ou conflits extérieurs) avec d’autres protagonistes, lesquels pourraient se greffer à la situation initiale… En bref, l’amour c’est toujours "compliqué", du moins pour le profane qui s’y trouve impliqué. Pour l’initié tout est beaucoup plus transparent et apparent pour clarifier la situation avec le bon travail de magie, le bon rituel, la bonne analyse du contexte. La seule variable assurément complexe reste de définir ce que veut "réellement" la personne qui fait la demande, bien souvent elle ne le sait pas elle-même de manière ni entièrement consciente ni (encore moins) de manière karmique, et sur ce dernier point important il faut savoir bien comprendre que "l’épreuve subie" en amour dans ce type exact de contexte s’apparente toujours soit à une demande d’obtenir encore plus d’amour au sein du couple, soit à l’inverse une demande de rupture en vue d’une séparation définitive (ou non), il y a donc un choix à faire, un libre arbitre qui doit s'activer.
L’envoûtement s’apparente donc à un processus à double tranchant, à double direction ou double objectif avec un choix à bien clarifier avant de demander d’effectuer le travail du rituel spécifique qui en prendra définitivement le chemin. Mais il existe un paradoxe, car sauf accord des partenaires, le choix s’opère avec un bénéfice pour l’un mais demeure pour l’autre une potentielle contrainte, en d’autres mots : si l’un désire la rupture il est probable que l’autre partenaire ne l’accepte pas pour autant. Ainsi, le paradoxe est réel en ce sens que généralement les profanes voient dans l’envoûtement amoureux (en Magie Rouge) une contrainte exercée pour en arriver a priori à un choix non désiré ou acceptable par tous, avec cette petite musique qui dit qu’amour et contrainte ne sonnent pas très bien. Il en va de même de ce qui pourrait aussi apparemment "forcer" le partenaire à s’investir dans la relation existante avec encore plus d’amour, est-ce un choix ou une contrainte "positivée" ?
Pour les profanes ce dilemme en devient une difficile question philosophique en apparence très légitime et presque évidente, celle de devoir choisir d’accepter ou bien de refuser ce type de processus que représente l’envoûtement pour régler une problématique amoureuse. Il en va tout autrement de l’initié qui répond plutôt à une question d’un niveau "métaphysique" avec assurément une orientation ésotérique qui se focalise avant tout sur le karma des protagonistes… Et c’est ici toute la différence qui demande que l’on s'y penche plus longuement qu’une simple affirmation rapide, comme pourrait le suggérer bien à propos la si sympathique et véridique "loi de Brandolini" (1). Par conséquent, je vais expliquer clairement et en prenant le temps qu’il faut pourquoi un travail d’envoûtement amoureux en Magie Rouge (magie de l’amour) n’est pas un processus en soi négatif ou même contraignant, ni pour celui qui demande, ni pour celui (ou celle) qui est "en apparence" la cible de ce puissant rituel.
Tout d’abord il faut bien qualifier en avant-propos ce qui doit l’être de manière générique : le profane ne voit dans une situation problématique que les aspects directement et immédiatement négatifs qui le touchent, contrairement à l’initié qui, par expérience et connaissance ésotérique, verra dans la situation non pas un problème mais une solution à plus long terme. Par exemple, une personne qui se voit retardée dans une tache importante et très urgente au quotidien y verra un gros problème, là où l’initié saura que le contexte karmique de la situation fera que ce retard aura dans un deuxième temps une finalité grandement positive, soit en évitant un problème encore plus grave, soit en apportant un bonus attendu karmiquement parlant ou en termes de synchronicité (2). Il en va de même avec la plupart des décisions que nous prenons tous avec la bonne intuition (issu de notre Moi supérieur) : en général une épreuve à surmonter n’est qu’un test karmique, c’est-à-dire une étape de vie à franchir pour aller de l’avant, avec encore un paradoxe extraordinaire que l’initié connait : surmonter avec brio cette épreuve, ou échouer à la résoudre aura strictement le même "effet karmique", vous aurez passé l’étape. Il n’y a que l’inaction ou le refus de passer l’épreuve qui ne permettent pas d’évoluer et vous devrez repasser le test ultérieurement (dans cette vie, ou dans la prochaine en payant cette "dette karmique").
Pour notre propos, en ce qui concerne l’utilisation du rituel d’envoûtement, décider d'emblée de le refuser ce sera s’abstenir d’utiliser un outil karmique très pratique et efficace. En effet, si une situation amoureuse compliquée arrive, que ce soit simplement vouloir se réconcilier avec un partenaire ou inversement en finir dans une relation amoureuse, dans les deux cas l’initié (le praticien) qui entreprendra le travail de magie aura déjà eu la réponse karmique adéquate pour opérer le rituel de manière juste. "L’épreuve amoureuse" pourra alors être surmontée dans ce sens où la décision d’entreprendre le rituel sera une avancée et non un refus ou un déni d’action. C’est toujours l’immobilisme ou l’inertie d’une situation qui font qu’elle ne peut pas être surmontée, c’est d’ailleurs ici le principe alchimique "coagula" qui l’emporte s’il y a inaction stricte sans reconstruction, c’est-à-dire un principe très négatif et sclérosant (issu du "Solve et Coagula" Luciférien, "dissoudre et figer"). D’un autre point de vue psychologique cette fois-ci, le refus d’agir lors d’une situation où un choix précis doit être effectué se concrétise par un refoulement et engendre à chaque fois un problème de santé, ce qui n’arrange rien, au contraire…
En qualité de sorcier-chaman je préconise non pas l’utilisation systématique du rituel d’envoûtement dans toutes les situations mais surtout dans le domaine de l’amour, la Magie Rouge permet d’agir en accord avec les lois karmiques pour avancer en utilisant cet outil que représente l’envoûtement amoureux avec ses diverses orientations et choix alternatifs. D’ailleurs, rien n’arrive par hasard, nul personne qui se présente pour me demander un travail de magie n’arrive sans que, d’une certaine façon, son itinéraire karmique ne l’ait amené par hasard, c’est aussi ici de l’ordre de la synchronicité que d’être sur cette voie où la décision d’effectuer des travaux de magie permet de passer l’épreuve en question. J’espère que ces explications vous auront apporté des solutions ou une ouverture d’esprit pour comprendre ces processus de manière plus profonde et spirituelle, je reste bien évidemment à votre écoute pour toutes autres questions, donc n’hésitez pas à me contacter pour en discuter, ceci sans engagement. "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous".
Jean-Pascal BRUNO, sorcier chaman professionnel
(1) Loi de Brandolini (du nom du programmeur italien Alberto Brandolini, sous le titre "Bullshit asymmetry principle") : la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter une information erronée est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour la produire. Ainsi, s'il est facile et rapide de créer ou d’affirmer quelque chose d’erroné, sur le fond et la forme, ceci en quelques minutes seulement, il faudra alors probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et rétablir la vérité dans son ensemble. Dans ce sens déjà, Jean-Jacques Rousseau affirmait en 1751, dans sa Réponse au roi de Pologne : «c’est une chose bien commode que la critique; car où l’on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre».
(2) Synchronicité : la synchronicité est l'occurrence simultanée dans l'esprit d'un individu d'au moins deux événements mentaux qui ne présentent pas de lien de causalité physique, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Cette notion s'articule avec d'autres notions de la psychologie jungienne, comme celles d'archétype et d'inconscient collectif.